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passion corée - Page 3

  • The Healing Power of Koran Letter Writing by Juhee Mun

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    • the healing power of Korean letter writing, juhee mun, geulwoll, échange de lettres, magasin de lettres, Séoul, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Healing Power of Korean Letter Writing ?

       "J'ai découvert ce titre grâce à Netgalley et je suis ravie d'avoir pu le recevoir en service de presse numérique. Qui peut résister à un ouvrage qui parle de lettres et de la Corée ? Certainement pas moi en tous cas."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Juhee Mun, journaliste à Séoul, a fait le pari fou d'ouvrir un magasin de lettres, Geulwoll, un endroit pour acheter tout le matériel nécéssaire mais également pour s'assoir au calme et rédiger sa missive ou utiliser le service de correspondance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Vraiment, moi qui suis si sensible aux mots et qui organise depuis plus de dix ans maintenant un échange de cartes de voeux, comment voulez-vous que je ne sois pas séduite par cet ouvrage ? J'ai tout aimé, la personnalité de l'autrice qui transparaît dans ces pages, son attachement aux lettres et ses conseils, donnés sans prétention mais ça ne m'aurait pas déplu que tout soit plus étoffé et développé, accompagné de photographies de la boutique elle-même et de dizaines d'autres anecdotes sur les clients et leurs courriers. L'ouvrage, ponctué de quelques illustrations, a l'air très joli malgré tout et j'ai bien l'intention de l'ajouter à ma collection au format papier dès qu'il sortira en poche, ou peut-être aurons-nous la chance de le voir traduit ! Ce serait d'autant plus merveilleux qu'un roman, Le Magasin de Lettres de Séoul de Baek Seungyeon, qui vient de sortir chez Nami, se déroule justement à Geulwoll, ce qui va me permettre de retourner dans ce lieu magique au plus vite avant de, peut-être, un jour, pouvoir m'y rendre en vrai."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'autrice précise qu'elle n'a pour ambition que de nous donner envie d'écrire une lettre et bien je peux vous dire que c'est réussi mais en attendant d'aller acheter des timbres et de sortir mon plus beau papier, je vais commencer par compléter ma lecture avec le roman, un combo parfait."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "The Healing Power of Korean Letter Writing" ?

  • La Femme de Gangnam de Lee Hong

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    • la femme de gangnam, roman noir, roman noir corée, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Gangnam ?

       "J'ai découvert ce titre, comme beaucoup d'autres titres coréens, grâce à la maison d'édition Decrescenzo, spécialiste de la Corée du Sud, et j'ai eu la chance de le recevoir de leur part."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Belle, riche, célèbre, Oh Mina a tout pour être heureuse. Mais à l'approche de ses 40 ans, alors qu'elle s'apprête à se remarier, un harceleur s'en prend à elle, un évènement qui pourrait bien tout changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'une des choses que j'aime dans les dramas coréens, c'est que contrairement aux séries américaines pour lesquelles je peux vous raconter toute l'intrigue après avoir regardé les cinq premières minutes, je suis toujours surprise. C'est la même chose pour la littérature coréenne qui me sort de ma zone de confort et me bouscule. Mais j'aime ça, et je m'y attends même, j'ai donc beaucoup aimé ma lecture alors que ça n'aurait pas été le cas quelques années en arrière, je crois. Le roman est particulier, c'est certain. Il est découpé en quatre parties distinctes et commence avec une Mina adulte pour repartir une dizaine d'années en arrière à chaque fois. Quatre évènements de sa vie nous sont relatés et chaque épisode est passionnant mais attention, ils sont aussi pleins de non dits et de zones d'ombres et si vous attendez des réponses claires, vous allez être déçu. Pourtant, tout est là,  et en ce sens ce roman m'a fait pensé à Lemon. Pour moi, il ne s'agit pas comme certains romans occidentaux de fin ouverte où le lecteur peut imaginer ce qu'il veut, il s'agit de tout suggérer et de laisser le lecteur faire les liens. Nous n'y sommes pas habitués, et cela reste assez frustrant je l'admets, mais en même temps, cela fait partie de l'expérience. Et à l'heure où les nouvelles générations, bercées à l'IA, ne prennent plus la peine de développer leurs capacités de réflexion, je trouve ça particulièrement interessant et je me dis que c'est ça aussi le rôle de la littérature.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le quatrième évènement est relaté et puis... c'est tout. Pas de retour au présent comme je m'y attendais, pas de conclusion, pas de réponse. Il faudra vous contenter de ça. Une expérience à tenter si vous voulez mon avis."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Plus Heureuse que Moi, tu Meurs de Joo Youngha

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    • plus heureuse que moi tu meurs, joo youngha, matin calme, polar coréen, policier coréen, Corée du Sud, passion corée, roman noirMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Plus Heureuse que Moi, tu Meurs ?

       "Je me souviens très bien de sa sortie, je me souviens très bien de m'être dit que j'avais le temps pour l'acheter. Et puis la maison d'édition a fermé et c'est devenu le parcours du combattant pour trouver ses publications. Ça m'apprendra à être raisonnable."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans une résidence de luxe, une jeune femme qui avait tout pour être heureuse est retrouvée assassinée. Mais ce bonheur était-il réel ? Et n'est-il pas la cause même de cet acte abominable ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un roman qui est très prenant, avec une ambiance pesante, mais qui est certainement plus captivant pour ce qu'il montre de la société que pour son enquête à proprement parlé (vous ne croiserez pas un seul policier d'ailleurs). Mais ce que la pression sociale nous pousse à faire, accentué par les réseaux sociaux et couplé à la malveillance et la jalousie des êtres humains, c'est tout simplement terrifiant. L'héroïne elle-même est un peu étrange, obsédée par cette histoire pour laquelle elle va jusqu'à se mettre en danger, qui ne la regarde par vraiment mais qui est intimement liée à son passé et à ses regrets. Là encore, la question de savoir s'il est toujours possible aujourd'hui de rester sain d'esprit dans le monde dans lequel nous vivons me semble posée. La construction est à la fois singulière et intelligente et même si je me demande encore si elle était vraiment cohérente et si toutes les réponses sont bien là, je pense que l'objectif de l'autrice était ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai évidemment était très surprise par cette fin et je ne vois pas comment il peut en être autrement. Je comprends qu'elle ait pu déplaire, comme je l'ai lu dans d'autres chroniques, elle sort un peu de nul part, mais après avoir digéré les faits, je la trouve pour ma part aussi déroutante qu'intéressante, comme tout le reste du récit finalement."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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