Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

passion corée - Page 6

  • Pachinko de Min Jin Lee

    Imprimer
    • pachinko, lee Min Jin, Min Jin Lee, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, saga familialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pachinko ?

       "J'avais profité d'une opération sur les livres numériques pour acheter Pachinko à petit prix et puis j'avais oublié que je l'avais. Jusqu'à ce qu'une amie me propose de le lire en lecture commune, l'occasion parfaite de venir à bout d'un tel pavé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début des années 30 en Corée, sous occupation japonaise, jeune et naïve, Sunja se laisse séduire par un riche négociant. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle apprend qu'il est marié et refuse de devenir sa maîtresse attitrée. Pour échapper au déshonneur, elle accepte alors d'épouser un jeune pasteur sur le point d'émigrer au Japon."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Malgré ma passion pour la Corée du Sud et de très bonnes critiques sur ce roman, je ne l'avais pas mis  dans mes priorités parce que j'ai privilégié jusque-là les livres d'auteurs coréens, traduits depuis le coréen et qui se déroulent en Corée. Celui-ci a été écrit en anglais par une autrice d'origine coréenne mais ayant grandi aux États-Unis. De plus, la majorité de l'intrigue se déroule au Japon. Malgré ces éléments, je ne peux finalement que constater que ce fut un beau coup de coeur. Il se lit facilement, se dévore même, ne se lâche plus. Entre deux moments de lecture, les personnages ne me quittaient pas, surtout Sunja, cette héroïne au courage hors du commun et à la résilience extraordinaire. La plume est concise, s'étale peu sur les sentiments, respecte toute la pudeur inhérente à la culture coréenne et pourtant on ressent chaque émotion profondément. On suit l'héroïne, son entourage, sa descendance jusqu'à sa vieillesse, on fait parfois des bons de plusieurs années et certains 'manques' sont très frustrants mais cela participe évidemment à l'addiction... J'ai seulement regretté qu'à part Sunja et sa belle-soeur, les autres femmes soient si peu aimables. Mais ces deux-là en valent bien des milliers d'autres, et j'ai adoré également Mozasu et je suis triste de les avoir laissés. Pour la toute première fois je crois, j'ai regretté qu'un tel pavé ne soit pas plus long et absolument aucune scène n'est de trop."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avoue que j'attendais une fin en particulier, ce qui n'est jamais une très bonne idée, d'autant que je me doutais qu'elle avait peu de chances d'arriver. Mais celle choisie par l'autrice est en harmonie avec le reste de l'histoire et c'est très bien comme ça."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Pachinko" ?

  • Beasts of a Little Land de Juhea Kim

    Imprimer
    • beasts of a little land, Judea Kim, littérature coréenne, passion corée, hanguk, corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Beasts of a Little Land ?

       "Là encore, il s'agit sûrement de l'un des romans sur la Corée les plus plébiscités et souvent comparé à Pachinko, que j'ai adoré. Un mot de plus de mon amie Chloé Duval en sa faveur et je n'ai pas pu résister plus longtemps."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "De 1918 à 1965, on suit le destin de trois jeunes femmes amenées à devenir courtisanes, des gisaeng, dans la Corée du vingtième siècle et ses nombreux bouleversements, occupation japonaise, guerre civile..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un roman qui m'effrayait un peu et j'ai mis du temps à me lancer. À cause de la prose des premières pages peut-être, de son épaisseur ou encore du fait que j'en avais entendu tant de bien. Finalement, il a eu le temps de sortir au format poche, chez 10 18, avec la même très belle couverture et j'en ai profité pour le lire en français. L'une de mes peurs s'est révélée infondée, l'écriture est fluide et il se lit facilement. Pour les deux autres, je lui ai en effet trouvé quelques longueurs et je n'ai pas aimé autant que je l'aurais voulu. Je n'ai pas grand chose à critiquer mais il n'y a rien non plus que j'ai vraiment adoré, qui m'a passionnée. L'écriture est plus américaine que coréenne, contrairement à Pachinko, plus directe, moins dans la suggestion, les personnages ne sont pas vraiment sympathiques et surtout, tout est effleuré. Il m'a vraiment manqué quelque chose, une petite étincelle, pour être emportée. Pour autant, je pense que pour toutes ses raisons, c'est une très bonne entrée en matière pour tous ceux qui aimeraient en savoir un peu plus sur la Corée sans se lancer dans une lecture trop dépaysante finalement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est douce, réparatrice c'est vrai, mais je l'ai également trouvée un peu facile."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Créatures du Petit Pays" ?

  • Dokkaebi - Vicious Spirit de Kat Cho

    Imprimer
    • dokkaebi vicious spirit, dokkaebi, Kat cho, mythologie coréenne, folklore coréen, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Dokkaebi, Vicious Spirit ?

       "J'avais vraiment bien aimé le premier tome donc il était évident que j'allais lire la suite et ce livre était juste parfait pour remplir le thème du Dokkaebi dans mon petit carnet sur la Corée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la perte de sa perle, et de sa mère, Miyoung n'est plus tout à fait la même, Jihoon pleure sa grand-mère et doit quitter son logement et Somin essaie comme toujours d'arranger tout ça, tout en gardant son sang froid face à Junu, qu'elle déteste. Ou peut-être pas..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est à la fois la suite de Gumiho et un tome compagnon, puisqu'ici c'est Somin et Junu que nous apprenons à mieux connaître. Nous plongeons donc dans l'univers du dokkaebi, même si celui-ci est un peu particulier, et j'en suis ravie, sans parler de la présence de gwisin et du Jeoseung Saja. Alors bien sûr, comme le premier, ce n'est pas parfait. J'ai quand même trouvé Miyoung difficile à aimer dans cette histoire et ce pauvre Jihoon a décidément bien peu de chance, c'est toujours lui qui subit ! J'ai été agacée aussi par les attaques incessantes contre Junu, certaines sont justifiées mais beaucoup ne le sont pas, et ce sont vraiment les moments où je me suis souvenue que les héros n'étaient que des adolescents ! Mais je suis tellement contente de pouvoir lire un roman inspiré du folklore coréen et il y en a encore si peu d'accessibles que même s'il a pu m'arriver de lever les yeux au ciel, je suis prête à passer outre quelques petits défauts, d'autant que les points positifs l'emportent largement. J'espère d'ailleurs très fort que Kat Cho nous prépare déjà d'autres romans de ce genre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les fins, je crois que c'est un peu le point faible de l'autrice. Je trouve qu'elle veut toujours en faire légèrement trop et que ça leur donne un côté brouillon. Mais nous avons droit à des rebondissements, des sacrifices et beaucoup d'émotions alors on ne va pas se plaindre non plus."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Dokkaebi, Vicious Spirit" ?