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passion corée - Page 8

  • Death's Game 1 et 2 d'Honeychan et Lee Wonsik

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    • death's game, honeychan, lee wonsik, manhwa, manga coréen, Corée du Sud, passion corée, hanguk, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Death's Game ?

       "J'avais commencé à lire ce webtoon en ligne et puis le drama est arrivé et j'ai mis ma lecture de côté. J'ai finalement pu m'y replonger grâce à une masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Choi Yijae a l'impression d'avoir tout raté dans sa vie. Après, une énième déception, il prend la décision de mettre fin à ses jours mais la mort ne l'entend pas de cette manière et décide de le punir en le condamnant à mourir encore 12 fois..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aime beaucoup le principe de départ, ainsi que les dessins, c'est ce qui m'avait rendue curieuse de découvrir ce manhwa mais depuis j'ai vu l'adaptation et j'avais peur de ne rien y trouver de plus. Même si les premières vies ne sont pas toutes identiques, l'esprit reste en effet le même, mais plus j'avançais, plus j'avais envie d'en découvrir plus sur ces différences. C'est finalement la dernière vie que l'on découvre dans le premier tome qui m'a définitivement conquise. Dans le drama, tout est un peu glamourisé, ici le héros se retrouve dans la peau d'un homme usé, pathétique et au lourd passé et j'ai vraiment aimé la façon dont c'était traité et comme la suite était justement sur le point de sortir, je me suis jetée dessus. Elle a confirmé mon envie de continuer à découvrir chacune de ces nouvelles vies et on s'éloigne encore un peu du drama (ou plutôt, c'est le drama qui s'éloigne du manhwa...). Certains dialogues manquent quand même un peu de subtilité à mon goût et l'intrigue dans son ensemble semble moins travaillée pour le moment. À suivre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme il ne devrait y avoir que 5 tomes, je n'ai pas vraiment d'hésitation à continuer cette série et je pense que pour certains aspects, je préfèrerai les choix faits dans le manhwa et pour d'autres, ceux faits dans le drama, mais c'est bien là tout l'intérêt !"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Mémoires d'une Reine de Corée de Dame Hong

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    • mémoires d'une reine de corée, dame Hong, littérature coréenne, passion corée, Corée du Sud, passion hanguk, dynastie yiMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mémoires d'une Reine de Corée ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne, c'est un des livres qui revenait le plus souvent, qui était le plus plébiscité, j'ai donc été absolument ravie d'apprendre que Picquier rééditait enfin leur version épuisée de cet ouvrage."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dame Hong, était la belle fille du roi Yeongjo, la femme du prince Sado, et la mère du roi Sunjo. Qui de mieux placée qu'elle pour nous plonger dans les intrigues de la dynastie Yi et nous conter le destin de son mari..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quelques mots sur l'édition : cette version-ci a été traduite depuis l'anglais et non depuis le coréen. Comme c'est une ancienne version, ça se justifie assez facilement par le contexte mais je ne vais pas rentrer dans les détails ici. Il est à noter également que le texte coréen est beaucoup plus long et a ici été tronqué. Depuis, une version complète et traduite du coréen a été édité en France chez Imago mais je ne savais pas tout cela au moment de faire mon choix malheureusement.

       Pour ce qui est du récit, il est passionnant pour deux raisons. La période de la dynastie Yi est riche en évènements et marquera la Corée durablement de son empreinte, quand on s'intéresse à ce pays, on ne peut donc que s'y intéresser. Et avoir un témoignage d'une de ses reines est tout simplement inespéré. Il ne faut pas croire pour autant que ce témoignage est impartial, loin s'en faut. Il n'est pas non plus toujours fluide, exempt d'exagération et de répétitions. Cela s'explique aussi par le fait que ce sont plus un ensemble de documents et lettres rassemblées que réellement des mémoires à proprement parlé. J'avoue que j'aurais peut-être préféré une version romancée pour ce qui est de la forme. Mais cela nous permet aussi de voir notre héroïne tiraillée entre la vérité et sa loyauté, sa colère et son éducation... Quant aux évènements eux-mêmes, ils sont assez terrifiants."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'aurais évidemment aimé en savoir encore plus, et avoir notamment la suite du texte mais cela reste un récit fascinant et j'ai hâte maintenant de me plonger dans des romans qui se situeraient à cette époque précise."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • In Limbo de Deb JJ Lee

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    • in limbo, deb jj lee, dépression, santé mentale, Corée du Sud, passion corée, littérature coréenne, album graphiqueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Shuttle ?

       "J'ai tout de suite été attirée par cette couverture qui exprime déjà tant de choses à elle seule. Ajoutez à cela la Corée et la santé mentale et je ne pouvais évidemment plus résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Deborah Jung-Jin Lee est une adolescente perdue, qui ne se considère plus vraiment coréenne mais pas complètement américaine, qui ne supporte pas de ne pas ressembler aux autres et qui se sent seule et abandonnée la plupart du temps..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai l'impression qu'il va être aussi difficile de parler de cet album que ça l'a été de le lire. J'ai adoré le graphisme, la mise en page, les petites vignettes, le choix du bleu comme couleur unique. On flotte dans les limbes aux côté de Deb, on doute avec elle, on souffre avec elle. On se projette aussi parce que certains sujets sont universels, on compatit. Bref, ce n'est pas une lecture très joyeuse mais très sensible, qui aborde de nombreux sujets compliqués comme la dépression, le suicide, la maltraitance... Mais je trouve que ça en vaut la peine, parce qu'il faut arrêter de faire de la santé mentale un tabou, c'est vital. 

       Ce qui m'a énervée en revanche, c'est qu'il y a de nombreux petits mots par-ci, par-là en coréen et qu'aucune traduction n'est proposée. Ça ne gêne pas la compréhension mais c'est quoi cette nouvelle tendance ? C'est le troisième livre au moins dans lequel je la constate, avec d'autres langues. C'est quand même très agaçant !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai surtout aimé le petit mot de l'autrice qui nous donne un peu plus d'informations sur la suite, ça m'a émue mais sans cela j'aurais vraiment trouvé la fin frustrante. J'aurais apprécié aussi plus de nuance dans la notion de pardon, mais c'est quelque chose de très coréen, alors je vais le dire ici : s'il faut pardonner aux autres, c'est essentiellement pour soi-même."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "In Limbo" ?