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passion corée - Page 11

  • Les Enfants du Silence de Gong Ji-Young

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    • les enfants du silence,gong ji-young, picquier, passion corée, passion hanguk, littérature coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants du Silence ?

       "Nombreuses sont les parutions coréennes des éditions Picquier qui m'intéressent, malheureusement beaucoup sont aujourd'hui épuisées ou introuvables alors lorsque l'une d'entre elles est disponible, je n'y réfléchis pas à deux fois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Inho prend son poste de professeur dans une école pour enfants sourds, il sent tout de suite que quelque chose ne va pas mais ce qu'il va découvrir ira bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman parlant d'enfants maltraités et étant inspiré de faits réels, je me doutais que ce serait une lecture difficile et, on ne va pas se mentir, ce fut le cas. Certains passages sont proprement insoutenables, j'en ai même pleuré, ce qui ne m'arrive que très rarement. Et puis vient la colère, d'abord face aux actes abominables qui sont commis, puis face à l'injustice. Mais malgré cela, c'est un récit magnifique, tout en pudeur et en poésie, que je ne regrette pas une seconde d'avoir lu et qui m'accompagnera très certainement pendant longtemps. J'ai aussi beaucoup aimé chaque personnage héroïque et la manière dont l'autrice n'embellit pas la vérité, n'essaye pas de faire des uns et des autres des modèles de perfection et de courage, ne cache aucune de leurs failles. C'est ce qui en fait un récit si humain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Plus j'avançais, plus je craignais une fin plombante mais l'autrice a su insuffler ce qu'il faut d'espoir pour panser nos coeurs meurtris malgré un contexte écoeurant. Mon seul regret, c'est que l'éditeur n'ait pas jugé bon de joindre une note explicative. En effet, après la sortie du roman et son adaptation en film, l'indignation provoquée par ce récit a obligé la justice à rouvrir l'enquête, la fin de l'histoire reste donc manquante ici. Mais quelle belle leçon sur le pouvoir de la littérature."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • La Serre du Bout du Monde de Kim Cho-Yeop

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    • la serre du bout du monde, kim Cho-yeop, science-fiction, science-fiction coréenne, littérature coréenne, hanguk, passion corée, decrescenzoMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Serre du Bout du Monde ?

       "J'étais tellement heureuse de découvrir cette nouvelle sortie chez Decrescenzo et qui plus est avec la couverture d'origine, une véritable merveille ! Cerise sur le gâteau, j'ai eu la chance de le recevoir de la part de l'éditeur."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Plusieurs années en arrière, une poussière irrespirable a envahi la planète et tué une grande partie de sa population. Aujourd'hui les choses sont revenues à la normale mais alors qu'elle étudie une plante étrange, une scientifique va peu à peu se rendre compte que l'histoire officielle ne dit peut-être pas tout."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai souvent l'impression, avec la science-fiction, que je passe à côté de quelque chose et ce fut encore une fois le cas ici. Et alors que beaucoup s'extasient sur telle ou telle idée, j'ai pour ma part la sensation que tous ces romans se ressemblent. Ici, l'histoire se découpe en plusieurs parties. Le prologue nous présente Naomi et sa soeur et j'avoue que pendant toute la première partie qui se déroule des années plus tard, j'avais surtout hâte de les retrouver et d'apprendre ce qu'elles étaient devenues. J'ai donc trouvé le début un peu long et ça ne s'est pas forcément arrangé par la suite. On passe trop peu de temps à mon goût à découvrir ce monde terrible dans lequel les deux soeurs ont du survivre, qui est pourtant la partie la plus passionnante, de loin. Je n'ai rien de particulier à reprocher au reste et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais dès le départ, le mystère de la plante ne m'a pas parue palpitant, ce n'est pas lui qui me donnait envie de tourner les pages et d'ailleurs sa révélation n'avait rien de bouleversant. La vie de Rachel en revanche aurait pu me happer complètement mais tout cela arrive bien trop tard."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Si j'étais raisonnable, j'arrêterais de lire de la science-fiction, et j'admettrais définitivement que ce n'est pas pour moi mais raisonnable, ce n'est pas forcément le qualificatif qui me correspond le mieux. J'aimerais pourtant beaucoup avoir l'avis de ceux qui apprécient vraiment ce genre littéraire sur ce livre et les autres que j'ai pu lire récemment."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

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    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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