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passion corée - Page 12

  • Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-Joo

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    • kim jiyoung née en 1982, Cho nam-joo, littérature coréenne, hanguk, passion corée, Corée du Sud, littérature féministeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kim Jiyoung, Née en 1982 ?

       "Je me souviens avoir déjà hésité à le lire lors de sa sortie en grand format, alors que je ne connaissais encore rien de la Corée du Sud. Et puis d'autres lectures ont pris le pas sur celle-ci. Je ne me suis pas non plus jetée dessus dès mes premières découvertes de la littérature coréenne mais finalement, au détour des rayons d'une librairie, j'ai senti qu'il était temps de se lancer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Jiyoung est fatiguée, peut-être un petit peu déprimée aussi, d'avoir dû quitter son travail pour élever sa fille, de devoir rester à la maison, alors lorsqu'elle se met à tenir des propos étranges, son mari ne s'inquiète pas tout de suite. Mais il lui faudra se rendre à l'évidence, elle parle avec la voix d'autres femmes, et elles ont des choses à dire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est étonnant parfois à quel point on peut être trompé par l'impression que l'on a d'un livre. Je lisais celui-ci un peu à reculons, il faut l'avouer. J'avais envie de le lire mais en en même temps, j'avais peur du côté critique, peur que ce soit une attaque de la culture et du pays que j'aime tant. Je suis évidemment très consciente des défauts de la Corée du Sud, ce n'est juste pas sur cela que j'ai envie de me concentrer. Mais j'avais tort. Ce livre est un constat du machisme ordinaire, une description sans fioriture du patriarcat et de toutes les situations d'un commun affligeant que subissent les femmes au quotidien, parfois  même sans plus s'en rendre compte, mis en exergue par la simplicité de la plume. Si le décor se trouve être la Corée, chaque élément de l'intrigue est universel et toutes les femmes s'y reconnaîtront malheureusement. Et je trouve ça d'une grande force, bien plus qu'un texte virulent, plein de haine et de colère, s'attardant sur des actes choquants pour tout être doté d'un sens commun. Montrer au contraire que ce que l'on considère comme normal, ordinaire, que l'on applique aux autres ou à soit même sans même plus y penser est dégradant, anormal, c'est ça qui est puissant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Un livre à mettre entre toutes les mains, que je recommanderai sûrement régulièrement à l'avenir. J'ai juste trouvé dommage que l'idée de départ, ces âmes de femmes qu'incarne l'héroïne, ne soit pas plus poussée."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Kim Jiyoung, Née en 1982" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • The Things You Can See Only When You Slow Down de Haemin Sunim

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    • the things you can see only when you slow down, haemin sunim, prenez le temps de vivre, moine bouddhiste, conseils de vie, Corée du Sud, passion Corée, hanguk, passion hanguk, bouddhisme Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Things you Can See Only When You Slow Down ?

       "C'est encore et toujours au cours de mon exploration de la littérature coréenne que je suis tombée sur ce livre. Je ne lis pas vraiment d'ouvrages de développement personnel en général mais le titre et la couverture de celui-ci m'ont interpellée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haenim Sunim est un moine bouddhiste coréen qui dispense ses enseignements sur les réseaux sociaux. Devant le succès remportés par ses conseils de vie, certains ont été rassemblés dans différents ouvrages."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais et dans un premier temps, j'ai été plutôt déçue. La plupart des phrases proposées ici m'ont parues terriblement banales, des choses entendues cent fois, que tout le monde connaît. J'ai de loin préféré les textes introductifs où l'auteur explicite mieux sa pensée. Je dois avouer aussi que je n'étais certainement pas prête à entendre certaines choses comme le fait de devoir non seulement pardonner à celui qui t'a fait du mal mais en plus avoir de la peine pour lui... Pas toujours facile à appliquer. Mais que ce soit à cause des sujets abordés, ou de mon humeur du moment, j'ai plus accroché avec la deuxième partie du livre et certaines pensées étaient juste ce que j'avais besoin d'entendre... J'ai aussi adoré les dessins de l'illustrateur Lee Young-Cheol, tout en simplicité et en poésie."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pensais acheter le deuxième ouvrage du même auteur, le goût des choses imparfaites, un titre qui là encore, me parlait énormément mais finalement je n'en ferai pas une priorité. À noter tout de même qu'ils sont tous les deux disponibles en français, celui-ci sous le titre Prenez le Temps de Vivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Prenez le Temps de Vivre" ?

  • Un Hiver chez Bleuet de Heegyum Kim

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    • un hiver chez bleuet, heegyum Kim, Michi, album jeunesse, lecture d'hiver, littérature coréenne, Corée du Sud, passion Corée, blue the bearMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Hiver chez Bleuet ?

       "Ce livre est la preuve qu'en s'interessant à la littérature coréenne, on découvre tout un univers multiple. Et moi qui ne lit quasiment jamais d'albums, j'ai tout de suite été attirée par ce petit ours bleu et solitaire..."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "C'est l'hiver et Bleuet s'apprête avec bonheur à le passer dans son intérieur douillet mais voilà, il n'a plus de tartes aux myrtilles ! Il va alors être obligé de prendre sur lui pour affronter une situation difficile : sortir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La douceur de cet album est magique. Le trait du dessin m'avait déjà charmée et donnée envie de le lire et chaque page fut un réel bonheur. Le parti pris de n'utiliser que le bleu nous plonge au coeur de l'hiver avec délice. Comme Bleuet, on voudrait ne jamais quitter son univers et d'ailleurs, c'est mon seul regret, qu'on se sépare si vite... Quant au sujet, il ne touchera peut-être pas tout le monde, mais se rendre dans un lieu inconnu, se mettre dans une position qu'on ne contrôle pas, devoir parler à des inconnus sont autant de situations qui, si elles peuvent paraître anodines à certains, sont paralysantes pour d'autres. Connaissant bien le problème moi-même, j'ai forcément était très touchée par Bleuet."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'en aurais voulu plus, plus, plus mais j'ai adoré et je vais le relire souvent. Il convient à tous les âges et j'ai également déjà très envie de l'offrir autour de moi."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Un Hiver chez Bleuet" ?