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Books are my Wonderland - Page 213

  • Les Filles du Manoir de Foxcote d'Eve Chase

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    • nil éditions,eve chase,les filles du manoir de foxcote,gloucestershire,secret de familleMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Filles du Manoir de Foxcote ?

       "J'avais lu, à sa sortie en France, le premier roman d'Eve Chase, qui me laisse aujourd'hui encore avec des sentiments mitigés, je voulais donc tenter à nouveau l'expérience, comme pour dissiper quelque chose de désagréable. Et pour m'aider dans cette démarche, j'ai eu le plaisir d'en faire la lecture commune avec Julie des Petites Lectures de Scarlett."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sylvie vient de quitter son mari quand elle apprend l'accident de sa mère et les problèmes de sa fille. Peut-être est-il temps pour elle de se replonger dans le passé et dans les évènements qui se sont déroulés presque cinquante ans plus tôt dans la forêt qui encercle le Manoir Foxcote..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'y suis allée sur le pointe des pieds, avec quelques appréhensions mais quand j'ai enfin réussi à lâcher prise, je me suis laissée emporter. Comme pour le précédent, je n'aime toujours pas l'alternance des époques mais le livre se lit très facilement. Je dirais même que passer un certain moment, il devient extrêmement difficile de le lâcher. Je l'ai trouvé moins oppressant que le premier, mieux équilibré, avec beaucoup de personnages interessants et de rebondissements qui permettent de ne pas se focaliser sur le négatif, même s'il leur arrive quand même vraiment beaucoup de malheurs à tous ces gens-là (un bon marabout ne serait pas de trop à mon avis). Qu'est-ce qui fait alors que ce n'est pas un coup de coeur pour moi ? J'ai mis du temps à mettre le doigt dessus, mais ça y est, j'y vois plus clair... La catastrophe est annoncée dès les premières pages, on la voit arriver, on la sent se précipiter... Personnellement, je préfère les romans qui vont vers la lumière, le mieux. Ici, l'auteur nous place dans la position du voyeur, nous donne l'impression d'attendre avec impatience et délectation l'inévitable précipitation d'évènements dramatiques et de nous réjouir du malheur des autres, comme ces gens qui ralentissent pour jeter un oeil aux accidents sur l'autoroute. Pour ma part, je ne supporte pas ça, je suis plutôt de ceux qui accélèrent pour être sûre de ne rien voir et ce sentiment persistant a donc grandement diminué mon plaisir de lecture."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin parce que j'avais deviné certaines choses mais que j'ai également eu quelques surprises, et aussi parce que finalement, cette fois-ci, les secrets n'étaient pas présentés comme incroyables, juste les secrets de familles presque ordinaires, et du coup ça n'engendrait pas de déceptions. Maintenant, le précédent ne m'ayant laissé, au fil du temps, que le souvenir d'une lecture oppressante, la question que je me pose est : qu'en sera-t-il de celui-ci ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques d'Eve Chase ICI

    et toutes celles des éditons Nil, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Filles du Manoir de Foxcote" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • The Stubborn Light of Things de Melissa Harrison

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    • the stubborn light of things, nature writing, Melissa Harrison, a nature diary, the timesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Stubborn Light of Things ?

       "C'est à la fois une fascination pour la beauté de ce livre et un intérêt grandissant pour la nature qui m'entoure, né de l'année difficile que nous venons de passer, qui m'ont poussée à acheter ce livre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Melissa Harrison écrit chaque mois une chronique sur la nature dans le Times. Elle a regroupé ici cinq ans d'observations, à la fois au coeur de la ville de Londres et à la campagne..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je me suis lancée sans être tout à fait sûre que le 'nature writing' puisse me correspondre, moi qui ne lit quasiment que des romans depuis presque une décennie. J'avais peur de m'ennuyer, que cela n'éveille pas suffisamment mon intérêt au-delà des premières pages mais j'ai eu tort de m'inquiéter. Le sujet est passionnant et ce, malgré un vocabulaire que je n'ai pas l'habitude de rencontrer (même en français pour être honnête) et qui m'a compliqué la tâche. Me voilà maintenant plus riche d'un nombre non négligeable d'appellations d'oiseaux, de fleurs et d'arbres, dans les deux langues !

       Après, le fait que ce soit ici des chroniques regroupées en un même opus induit une certaine redondance et peu d'approfondissement des différents sujets évoqués, ce que j'ai un peu regretté. Ce n'était donc peut-être pas le livre parfait mais il aura au moins eu le mérite de m'initier au 'nature writing."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai déjà hâte de tenter à nouveau l'expérience et de trouver le format qui me convient parfaitement pour me rapprocher de la nature et m'apprendre toutes ces petites choses que je négligeais, à tort, jusqu'à ce jour."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Stubborn Light of Things" ?

  • La Fabrique des Petits Bonheurs de Danièle Fossette

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    • la fabrique des petits bonheurs, Danièle Fossette, Nil, Nil éditions, feelgood book, atelier d'écritureMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fabrique des Petits Bonheurs ?

       "J'aime bien cette collection Nil et je trouve souvent leurs parutions interessantes. Ici, il s'agit d'un atelier d'écriture et l'héroïne s'appelle Alice, il ne m'en a pas fallu plus pour basculer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alice se retrouve à travailler pour la mairie, un peu par hasard, un peu par piston mais certainement pas par envie. Elle y est chargée de rédiger la gazette à la gloire du Maire mais également d'animer un atelier d'écriture pour tous, dans lequel vous se retrouver des personnes cabossées par la vie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il est difficile de critiquer un roman lorsque l'on sent tant de bienveillance derrière et c'est ici le cas, ce livre, et même parfois dans ses défauts, en dit long je trouve sur son auteur et sur la bonté qui s'en dégage. Malheureusement, cela n'a pas été suffisant pour me happer. J'ai eu l'impression que l'on restait beaucoup trop en surface, que l'on effleurait à peine les personnages, que l'histoire se dessinait tout juste. Pour moi, tout cela a un goût d'inachevé, ça manque de quelque chose, de saveurs, de nuances aussi, de quelques épices, en un mot, d'approfondissement. C'est dommage, c'était malgré tout agréable mais gentillet, sans plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai quand même beaucoup aimé tout ce qui se rapporte aux mots, à l'écriture et la réflexion qu'il y a autour mais ça reste insuffisant pour moi. En fait, j'y repense avec l'impression que j'ai oublié de finir ce livre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Fabrique des Petits Bonheurs" ?

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