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Books are my Wonderland - Page 257

  • Tous mes Voeux, 8' Édition

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       Je déclare officiellement ouverte la huitième édition de "Tous mes Voeux", l'échange épistolaire de Noël dans la lignée de la tradition anglaise. Je suis toujours aussi enthousiaste à l'idée de relancer le projet, et j'espère qu'il en sera de même pour vous (comment ça, j'ai dit exactement pareil l'année dernière, mot pour mot ? Vous ne croyez quand même pas que je vais tout réécrire pour la huitième fois, non ?)

       Donc, où en étais-je... Ah oui, s'amuser, les règles à suivre, vous supplie de les lire attentivement, bla bla bla bla...

       Le protocole pour s'inscrire, en deux étapes :

    - Avant le 30 Novembre, merci de me laisser un commentaire ici avec le nombre de cartes que vous souhaitez envoyer.

    - Et (ce n'est pas facultatif, les deux étapes sont indispensables, même pour celles que je connais, même pour celles qui n'ont pas changé d'adresse), merci de m'envoyer un petit mail à itismywonderland@gmail.com avec la confirmation de votre inscription, le nombre de cartes que vous voulez envoyer et votre adresse postale (pas mail, postale). N'hésitez pas non plus à rentrer mon adresse mail dans vos contacts pour être sûre de recevoir ma réponse qui validera votre participation. Si vous avez la moindre demande (comme des échanges avec l'étranger, sachant que ce sont toujours des correspondantes francophones), c'est à ce moment-là qu'il faut le faire également. En revanche, un seul mail suffit, même si je ne vous réponds pas tout de suite !

     

       Les règles de l'échange, toutes aussi importantes. Ne croyez pas qu'elles sont là pour m'amuser ou parce que je suis psychorigide (même si je le suis en effet) mais chaque année, certains ne les respectent pas et des correspondantes sont déçues. Si vous ne vous sentez pas capable de respecter ces règles, merci de ne pas vous inscrire.

    - Choisir de jolies cartes. Non mais vraiment vraiment jolies. Pensez à ce que vous aimeriez recevoir, ce qui vous ferait sourire en ouvrant votre enveloppe, ce qui répandra la magie de Noël… Des paillettes, une belle enveloppe, un timbre de fête ne sont jamais de trop… Et pas de cartes faites maison. J’en suis navrée mais les résultats étaient vraiment trop aléatoires et ont fait de nombreux déçus lors d'éditions précédentes. Si vous n'avez pas beaucoup d'argent à dépenser, et je le comprends, d'autant que les cartes sont très chères, mieux vaut alors vous engager pour peu de correspondants que d'acheter un paquet de cartes de mauvaises qualités.

    - Envoyer les cartes avant le 15 décembre. Tout le monde enverra ses cartes à peu près en même temps, inutile d’attendre de recevoir celle de l’autre pour envoyer la sienne ou d'attendre les adresses pour commencer à préparer ses envois. Les cartes célèbrent l'entrée dans la période de Noël, si elles arrivent en janvier, ça perd beaucoup de son intérêt (vous rigolez, mais ça arrive tous les ans !).

    - En parler autour de vous. Sur ce point, pas d'obligation mais n’oubliez pas, le principe à Noël, c’est le partage.

     

       Voilà, j’espère toujours que cette idée vous apportera, comme à moi, beaucoup de bonheur. Et on se retrouve dès lundi pour mes chroniques livresques habituelles et la suite du Pottember !

    Catégories : Blablas de Blog 51 commentaires
  • Harry Potter à l'École des Sorciers de J.K. Rowling

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    • Harry Potter, Harry Potter à l'école des sorciers, j.k. rowingMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Harry Potter à l'École des Secrets ?

       "C'est marrant comme certaines choses vous marquent à jamais... Je me rappelle parfaitement avoir découvert Harry Potter dans une librairie de Courchevel, où je passais les vacances de Noël en famille. Je me souviens précisément du rayon, de la couverture, de ma main se tendant avidement vers le second tome alors que je venais de dévorer le premier en quelques heures à peine, ce frisson provoqué par une rencontre exceptionnelle qui ne s'est jamais démentie depuis..."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le jeune Harry Potter a perdu ses parents dès le plus jeune âge et est élevé, ou plutôt martyrisé, par son oncle, sa tante et son cousin. Mais le jour de ses onze ans, tout son univers va basculer lorsqu'il va découvrir qu'il est un sorcier et qu'il est attendu de pied ferme à Poudlard, le collège magique, où tout le monde sait déjà qui il est..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "À l'époque, à chaque nouvelle sortie, je relisais tous les Harry Potter depuis le début. Puis il y a eu les films, revus récemment avec mes neveux, et puis, disons-le, j'ai un peu grandi quand même... Du coup, je me suis un peu lassée des histoires des deux ou trois premiers volumes, très marqués jeunesse, et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai peut-être moins été subjuguée par ma lecture que ce à quoi j'aurais pu m'attendre. Et puis, plus j'avançais, plus j'étais gênée par certaines tournures de phrases, par de nombreuses répétitions et je commençais à me dire que finalement, J.K. Rowling avait peut-être amélioré son style au fil des années. Sacrilège ! Finalement, après une énième interrogation, je suis allée chercher, au fond de mes tiroirs, un vieil exemplaire en anglais acheté lors de mon séjour en Angleterre. Et là, quelle ne fut pas ma stupéfaction en comparant les textes. Alors je tiens à préciser tout de suite que je suis consciente de la difficulté de ce travail, surtout pour un roman tel que Harry Potter avec de nombreux mots inventés, que je ne suis habituellement d'ailleurs pas particulièrement pointilleuse sur le sujet mais que ce que j'ai découvert m'a stupéfaite. Le style est différent, toutes les répétitions relevées n'existent pas dans l'original et de très nombreux mots et adjectifs ne sont tout simplement pas traduits. Et je vous parle là d'une édition soi-disant complète et non de la toute première dans laquelle Gallimard avait tout simplement estimé que l'on pouvait purement et simplement se passer de paragraphes entiers. Après cette polémique là, après celle des noms propres, après tant d'années, tant de rééditions et tant d'argent gagné, je suis non seulement déçue mais également en colère de découvrir la qualité de cette traduction alors même que j'ai tous les volumes dans une édition reliée, collector et particulièrement coûteuse. Bien sûr, et même si Dumbledore m'a un peu manqué, Harry Potter à l'école des sorciers est toujours une merveille d'imagination mais vous n'aviez pas attendu ma chronique pour le savoir, en revanche, cette traduction m'aura gâchée ma lecture jusqu'à la dernière ligne."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme Harry, j'ai déjà hâte de retourner à Poudlard au plus vite mais que faire, racheter tous les exemplaires en anglais, continuer en français en essayant de faire abstraction ? Pour le moment, je vais adopter la seconde solution, mon porte-monnaie n'étant pas extensible à l'infini mais je ne vous cache pas que je continue à pester intérieurement. D'ailleurs, comme Ginny ayant avalé la potion de Mrs Pomfresh contre le rhume, je suis sûre que de la fumée sort de mes oreilles."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de J.K. Rowling ICI

    et toutes celles de l'univers de Harry Potter, par là...

     

    Alors, vous craquez pour "Harry Potter à l'École des Sorciers" ?

     

       Et si vous voulez des exemples concrets des problèmes de traduction qui m'ont gênée, je vous invite à lire mon post Facebook à ce sujet.

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Jane Eyre de Charlotte Brontë

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    • jane eyre, Charlotte Brontë, Nathalie Novi, tibert editionsMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Jane Eyre ?

       "Ma première rencontre avec Jane Eyre remonte à l'adolescence, époque où je dévorais avec avidité tous les classiques que je pouvais trouver dans la bibliothèque maternelle. Ma seconde rencontre se fit grâce au travail et à la générosité de Tibert Éditons."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jane Eyre est une jeune orpheline mal aimée, qui comprendra très vite qu'elle devra faire seule son chemin dans la vie. Mais son premier poste de gouvernante, chez Mr Rochester, pourrait bien tout bouleverser..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je vais commencer par vous parler de l'objet livre parce que, vraiment, c'est une pure merveille. Les dessins de Nathalie Novi collent une nouvelle fois à la perfection à l'univers du roman. C'est une réussite complète et entière, je n'ai pas le moindre bémol à relever et c'est sans aucun doute un ajout précieux à toute bibliothèque. Bravo à l'illustratrice et à toute l'équipe de Tibert Éditions qui me touchent en plein coeur avec l'amour si palpable qu'ils insufflent à leur travail.

       En ce qui concerne le roman, c'est plus compliqué. Je l'ai adoré dans le passé et j'avais très peur de le relire, sachant que beaucoup d'histoires de mon adolescence ne me plaisent plus aujourd'hui. Pourtant, je me suis à nouveau laissée happer assez facilement par le romantisme grandiloquent de Jane Eyre. En revanche, beaucoup d'autres petits détails m'ont gênés : les longues descriptions pour commencer, qui me donnaient souvent l'impression d'assister à une démonstration de lyrisme, les leçons de moralité, la rigidité et la froideur de certains personnages également, dont Jane Eyre elle-même malheureusement et surtout, les dialogues qui sonnaient souvent faux. Je sais que je vais m'attirer les foudres de certains mais je dois dire que la comparaison avec Jane Austen n'a vraiment pas joué en la faveur de Charlotte Brontë. Je lisais justement dernièrement une analyse d'Orgueil et Préjugés qui expliquait que c'était le réalisme parfait du roman qui en faisait un si grand chef-d'oeuvre et à la lecture de Jane Eyre j'ai ressenti l'exacte contraire. Sûrement est-ce une erreur de les comparer me direz-vous, et vous auriez parfaitement raison, mais voilà, c'est Charlotte Brontë elle-même qui s'est permise de critiquer assez vertement Jane Austen et qui m'a donc amenée à cette comparaison. Je dois ajouter que j'ai trouvé Mr Rochester fort peu attirant, et qu'en tant que psychologue, j'en aurais long à dire sur les conceptions de la beauté, de l'amour et du sexe de Charlotte Brontë. En bref, il me semble que Jane Austen fait mieux avec infiniment plus de simplicité mais il est évident que je ne suis certainement pas tout à fait neutre dans ce conflit.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Jane Eyre reste un classique incontournable, une grande histoire, d'une plume plus qu'élégante, à lire sans hésiter. Mais décidément entre Charlotte Brontë et Jane Austen, mon coeur ne balance pas une seconde. Si je reconnais le talent de la première, il n'atteindra jamais pour moi le génie de la seconde."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour ce "Jane Eyre" magnifiquement illustré ?

    Catégories : Lire des Classiques 10 commentaires