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Books are my Wonderland - Page 310

  • Une Poignée de Cendres d'Evelyn Waugh

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Poignée de Cendres ?

       "Encore l'un de ses auteurs incontournables que Pavillons Poche rééditent joliment et que je voulais découvrir depuis longtemps."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Tony et Brenda Last forment un couple charmant que tout le monde envie. Seulement voilà, Brenda commence à s'ennuyer à la campagne et décide de multiplier les séjours à Londres pour sortir et s'amuser avec son nouvel amant pendant que son fils et son mari l'attendent avec impatience..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "La quatrième de couverture parle de "cruauté indicible, en même temps que d'une folle drôlerie". Si j'ai bien perçu le premier, je cherche encore le second. À moins que le lecteur ne soit censé rire du malheur du personnage principal, ce qui, j'en ai bien peur, est bien le propos. Personnellement, m'amuser des déboires d'un mari trompé par une femme égoïste et insensible, simplement parce qu'il est trop amoureux et trop naïf pour voir ce qui se passe sous son nez mais aussi parce qu'il est noble et que donc, il l'a sûrement mérité, très peu pour moi. Il y a un côté absurde qui aurait pu effectivement être amusant si ce n'était pas toujours au dépend de la même personne, une fois encore. Si se moquer des anciennes valeurs édouardiennes pouvait sûrement paraître comique dans les années 30, je crois que l'état de notre société actuelle nous pousse plutôt à regretter qu'il ne reste pas plus de traces d'un certain niveau de moral."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "L'auteur propose deux fins différentes, ce qui est original, mais aucune des deux ne m'a plue, toujours pour les mêmes raisons, qui n'ont rien à voir avec les talents d'écriture d'Evelyn Waugh évidemment."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires
  • Constantinople de Baptiste Touverey

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Constantinople ?

       "Je suis toujours attentive aux nouvelles sorties de Robert Laffont et j'ai été attirée par ce choix d'édition qui change un peu de ce qu'ils sortent habituellement je trouve et qui m'a intrigué."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'empereur Phocas, surnommé l'usurpateur, est assailli de toutes parts et son trône ne tient plus qu'à un fil tandis que l'armée de Nicétas se rapproche dangereusement de Constantinople et que son beau-fils Prisque complote dans son dos..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Trop vanter les mérites d'un ouvrage sur sa quatrième de couverture n'est pas toujours une brillante idée et ici, clairement, me vendre Constantinople comme un thriller historique étourdissant dans la veine d'House of Cards, c'était franchement mal inspiré. Dans cette histoire, tout le monde complote contre tout le monde pour récupérer Constantinople, le problème c'est qu'aucun des protagonistes ne le fait véritablement pour de bonnes raisons et nous donne envie d'espérer pour lui. Cela dit, ce n'est pas une excuse parce que si on compare justement avec House of Cards, le héros a beau être un salaud, Michael Dobbs nous donne envie de le voir réussir dans ses plus noirs complots. Ici, l'auteur est bien peu généreux avec ses personnages dont on ne fait que survoler l'histoire et la personnalité et les quelques scènes qui auraient été interessantes sont tout simplement passées sous silence. Dans ces conditions, les interminables stratagèmes des uns et des autres ont du mal à captiver notre intérêt et les chapitres excessivement courts ne m'ont pas plus aidés à tourner les pages plus vites. Il m'a fallu attendre 350 pages pour m'attacher à un personnage avec un minimum d'honneur et de passif et enfin trembler pour lui..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "À partir de là, j'ai dévoré les derniers chapitres et j'ai aimé ma lecture mais la route qui m'y amena fut tout de même bien longue."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Bon Retour à la Maison de Debbie Macomber

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Bon Retour à la Maison ?

       "Je suis une inconditionnelle de Debbie Macomber grâce aux Éditions Charleston. Il y a peu d'auteurs à mon humble avis donc les livres vous feront autant de bien."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À 18 ans, Cassie s'est enfuie pour épouser son petit ami, laissant derrière elle une famille qu'elle aimait pourtant plus que tout. Treize plus tard, après avoir réussi à s'extraire d'un mariage violent et tenté de rebâtir sa vie pas à pas, elle reçoit une lettre de sa soeur aînée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Je crois que j'ai rarement autant pleuré en lisant un livre. C'est drôle parce que la semaine dernière je vous parlais de La Saison des Roses qui raconte également le destin de trois soeurs dont une a quitté la maison très tôt. Ici, les raisons sont bien différentes et Cassie a traversé des épreuves au-delà de ce que je peux imaginer. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que j'ai choisi de publier ma chronique aujourd'hui. Ce livre est un message d'espoir, qui nous parle d'une femme incroyablement courageuse qui, jour après jour, tente de remettre sa vie sur des rails, pour elle et pour sa fille, avec une devise : "une bonne décision à la fois". Rien que pour ça, il faut lire ce livre. Mais les scènes avec ses soeurs sont celles qui m'ont le plus remuée et l'alternance des points de vue nous permet de connaître les sentiments et les regrets de chacune et de n'être que plus émue à chaque fois qu'elles font un peu les unes vers les autres."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'aurais voulu que ça ne s'arrête pas, j'aurais voulu plus de détails, plus de scènes de retrouvailles, plus d'amour... Bref, je crois qu'il s'agit de mon premier coup de coeur de l'année. Ah si ! Une seule petite chose me contrarie : Charleston a encore changé son format d'édition !"

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Debbie Macomber ICI