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Books are my Wonderland - Page 43

  • Tous les Membres de ma Famille ont Déjà Tué Quelqu'un de Benjamin Stevenson

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    • tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un, benjamin Stevenson, polar, policier australienMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tous les Membres de ma Famille ont Déjà Tué Quelqu'un ?

       "On en a beaucoup entendu parler à sa sortie et c'est un livre qui m'intriguait vraiment. Je comptais craquer dès le format poche disponible mais je n'ai finalement pas eu à attendre aussi longtemps puisqu'une amie me l'a gentiment prêté."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les Cunningham ne sont pas une famille comme les autres, tous ses membres sans exception ont déjà tué quelqu'un. Alors lorsqu'ils décident de se retrouver ensemble dans un lieu isolé pour la première fois depuis longtemps, on peut s'attendre à quelques étincelles..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai adoré l'entrée à matière, hommage aux romans policiers de l'âge d'or, et surtout les règles à respecter pour l'écriture d'un roman policier. Si seulement les auteurs actuels pouvaient s'en inspirer... Et si Benjamin Stevenson va, lui, scrupuleusement les respecter, ça ne veut pas dire pour autant qu'il ne va pas se jouer de nous. On est autant dans l'hommage que dans la parodie d'ailleurs. La construction du roman est diablement efficace, extrêmement compliquée et bien pensée, sans perdre le lecteur pour autant. Mais si j'ai pu apprécier tout cela, comme l'humour bien présent et le fait que le narrateur s'adresse sans arrêt à nous au départ, c'est finalement un procédé qui devient assez lassant sur la fin, c'est un peu lourd pour tenir tout un roman, surtout quand peu de personnages sont assez sympathiques pour nous intéresser à leur sort. Ça ne m'empêche pas de saluer l'originalité de ce roman, rien que ça, ça fait du bien, ainsi que sa réalisation et la mise en oeuvre de cette idée à part mais ce ne fut pas suffisant pour moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai été surprise par la révélation finale, et ça, c'est un excellent point. En revanche, le pourquoi du comment est un peu faible par rapport au reste et aurait mérité un peu plus d'élaboration et de psychologie."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

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    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Proverbes Coréens de Cho Yonghee

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    • proverbe coréens, hangeul, hanguk, Cho yonghee, Kang young-suk, danwon, hyewon, passion corée, corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Proverbes Coréens ?

       "Je voulais faire une page sur les proverbes coréens dans mon carnet réservé à la Corée, je me suis donc dit que c'était l'occasion idéale d'ajouter ce livre à ma bibliothèque."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Plus de 200 proverbes utilisés dans la langue coréenne sont proposés dans cet ouvrage bilingue et illustré..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Évidemment, au milieu de tous les livres que je lis autour de la Corée, celui-ci ne fait pas partie de ceux que je pourrais recommander à n'importe qui. Il faut vraiment s'intéresser à ce pays, voire à sa langue, pour trouver de l'attrait à cet ouvrage mais si c'est le cas, foncez ! D'abord, comme le dit très bien l'auteur dans son introduction, les proverbes reflètent l'âme d'un pays. C'est passionnant de découvrir quelles analogies seront utilisées, quelles pourront être les similitudes ou les différences avec la France par exemple. Mais en plus, ce livre est extrêmement bien fait, il ne lui manque rien : chaque proverbe est écrit en coréen, en romanisation et en français, accompagné d'un fichier audio pour pouvoir également écouter sa prononciation, et d'une explication si besoin. Les dernières pages sont consacrées à un glossaire coréen/français puis français/coréen. Enfin, on peut y découvrir des illustrations du 18ème siècle des artistes Danwon et Hyewon ainsi qu'au centre du livre, plusieurs proverbes illustrés par l'artiste Kang Young-Suk.

       Mon proverbe préféré ? 'C'est comme chercher un Kim à Séoul', qui s'apparente à notre 'chercher une aiguille dans une botte de foin', une grande partie de la population du pays portant le nom de Kim."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai vraiment aimé le soin apporté au sujet et la richesse du contenu proposé. Je vais sûrement craquer très bientôt pour les autres livres de cette collection consacrés aux contes coréens."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Catégories : Lire et Apprendre 0 commentaire
  • The Hen Who Dreamed she Could Fly de Sun-Mi Hwang

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    • the hen who dreamed she could fly, littérature coréenne, littérature jeunesse, Sun-mi Hwang, conte, corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Hen Who Dreamed she Could Fly ?

       "Dès que l'auteur est coréen, je suis irrémédiablement attirée par un livre et même si celui-ci n'évoque absolument pas le pays, l'histoire de cette petite poule m'intriguait."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sprout est une poule pondeuse mais elle ne supporte plus d'être enfermée, ne supporte plus qu'on lui prenne chaque jour ses oeufs. Tout ce qu'elle veut c'est vivre libre dans la cour de la ferme et pouvoir couver paisiblement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un très joli conte pour enfants. C'est tendre, parfois triste. Ça parle de liberté, de courage et de différences. D'amour maternel aussi. C'est poétique et émouvant et j'ai beaucoup aimé faire la rencontre de cette petite poule. Je comprends pourquoi le livre a été traduit dans de nombreux pays et adapté à plusieurs reprises mais ça reste un conte pour enfants. S'il n'était pas épuisé en français, je l'offrirais sans aucun doute à tous ceux de mon entourage mais en tant qu'adulte, je ne sais pas si au-delà de la lecture plaisante, il me restera grand chose de cette histoire mais peut-être que je me trompe. Et ça ne m'empêche pas pour autant d'avoir envie de lire les autres romans de l'autrice. Après tout, ça ne fait jamais de mal de retomber un peu en enfance."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme cela devait finir, nous étions prévenus, mais on retrouve bien ici le côté souvent doux amer de la littérature coréenne, plus réaliste que nos sempiternels "tout est bien qui finit bien."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Hen who Dreamed she Could Fly" ?