Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Books are my Wonderland - Page 95

  • Les Dames de Guerre - Saïgon de Laurent Guillaume

    Imprimer
    • les dames de guerre, saïgon, Asie, Laurent Guillaume, roman d'espionnage, reporter de guerreMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Dames de Guerre - Saïgon ?

       "Le fait de m'intéresser à la Corée me pousse petit à petit à m'intéresser à l'Asie dans son ensemble et le Vietnam, dont je ne sais presque rien, m'attire particulièrement, j'étais donc ravie d'avoir l'occasion de recevoir ce livre de la Bête Noire en service de presse."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Fatiguée qu'on ne lui propose que des chroniques de la rubrique mondaine, Elizabeth se propose en tant que reporter de guerre pour remplacer son collègue, décédé sur le terrain, et s'envole pour Saïgon..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimais vraiment beaucoup l'idée de départ, suivre un reporter de guerre, découvrir le Vietnam et changer de destination à chaque tome. J'ai aussi aimé les premières pages, on entre directement dans l'action, et l'écriture très détaillée de Laurent Guillaume était plutôt un point positif. J'aurais pu facilement oublier le côté cliché des personnages si on n'avait continué dans cette veine. Et puis... Lorsqu'on rencontre Elizabeth, elle est nue et sur le coup, ce n'est pas forcément quelque chose que j'ai relevé. Puis, on croise une secrétaire et sa "poitrine en forme d'obus", là, j'ai moins aimé. Quand on fait la connaissance de la seconde héroïne et que, comble de malchance, elle est également nue et que l'auteur nous gratifie une nouvelle fois de la description détaillée de ses seins, j'ai tiqué. J'imagine que le but était de rester dans l'ambiance des années 50 mais comme il n'y a pas de narrateur à l'histoire, pour moi ça ne passe pas. Je peux l'admettre dans les dialogues (où on ne se gêne pas pour gratifier les femmes de "salopes" et de "petites putes") mais pas dans le corps du texte. Et pour en avoir parlé avec de nombreuses lectrices, je ne crois pas vraiment non plus que c'était le style d'écriture des romans de l'époque, c'est plutôt l'idée que l'on s'en fait aujroud'hui et que certains aiment bien perpétrer. Bref, à l'allusion suivante, décrivant "deux jeunes femmes nues et leurs corps lisses aux sexes glabres et impudiques", j'ai décidé d'arrêter les frais, et je n'en étais qu'à la page 150."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'abandonne quasiment jamais une lecture et je crois que je ne l'ai jamais fait avec autant de facilité pourtant, même si l'histoire avait l'air intéressante. Je crois que j'ai franchi un cap et que pour moi, certaines choses ne sont vraiment plus acceptables, peu importe les excuses que l'on se trouve pour les écrire, les imprimer ou les lire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la collection de la Bête Noire ICI

     

    Non, pas de lien pour ce livre, non.

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Les Petites Épiceries de mon Enfance de Lee Mekyeoung

    Imprimer
    • lee mekyeoung, les petites épiceries de mon enfance, album, beau livre, hanguk, livre sur la coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Petites Épiceries de mon Enfance ?

       "C'est un livre dont la beauté des dessins m'a tout de suite attirée et que j'aurais certainement acheté peu importe le sujet mais comme, en plus, il m'emmène sur les routes de Corée du Sud, il était évident que sa place était dans ma bibliothèque."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Pendant plus de vingt ans, Lee Mekyeoung a parcouru son pays à la recherche de ces petites épiceries, pour les dessiner et garder une trace de ces commerces qui ont aujourd'hui tendance à disparaître..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce livre est un petit bijou. Les dessins sont d'une grande délicatesse, tous plus beaux les uns que les autres, et vous pouvez passer des heures à les admirer, à observer le moindre détail, ou encore à essayer comme moi de déchiffrer le nom de chaque épicerie. Beaucoup de ces bâtiments ont disparu aujourd'hui au nom de la modernisation et ce témoignage de leur existence est très émouvant. Et ce à quoi je ne m'attendais pas forcément, c'est que le texte qui les accompagne est tout aussi beau et touchant, emprunt de poésie et de nostalgie. Il y est question de l'enfance, de nos souvenirs et de tous ces moments envolés à jamais."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré. J'ai maintenant envie de parcourir moi-même toute la Corée à la recherche de ces petites épiceries. Mais ce témoignage du temps qui passe ne se limite pas à ce pays, il est universel, et les oeuvres de l'artiste s'adressent à tous et plairont, je pense, à beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Petites Épiceries de mon Enfance" ?

  • Les Oracles de Margaret Kennedy

    Imprimer
    • les oracles,margaret kennedy,mathieu persan,les éditions de la table ronde,littérature anglaise,vintage classicMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Oracles ?

       "J'ai adoré le Festin de Margaret Kennedy, réédité aux éditions de la Table Ronde et j'ai eu un avis beaucoup plus mitigé sur le suivant, Divorce à l'Anglaise. J'avais hâte de savoir si celui-ci pencherait plutôt du côté du premier ou du second."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'un violent orage a secoué la petite ville de Summersdown sans faire de gros dégâts, il se pourrait bien que ses répercussions n'aillent finalement bien plus loin que l'on a pu le penser au premier abord..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne vais pas faire durer le suspense éternellement, je dirais que cette lecture se situe parfaitement au croisement des deux autres. Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai bien aimé tout de même. C'est un petit peu long à démarrer et à se mettre en place et une partie de l'histoire, celle des enfants, est indéniablement plus interessante que le reste. On y retrouve une vision assez pessimiste du couple que l'on commence à reconnaître chez Margaret Kennedy, une connaissance certaine de la nature humaine et humour noir que j'apprécie beaucoup. Il est peut-être plus léger que dans le Festin mais cette histoire de sculpture est quand même d'une ironie mordante. J'aurais aimé qu'elle finisse avec plus d'éclat et que le roman se termine sans amertume mais cela n'en rend le récit que plus réaliste. Si l'expérience ne fut pas du tout désagréable donc, je ne suis pas certaine pour autant que cette lecture me marquera durablement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je reste curieuse de découvrir le reste de l'oeuvre de Margaret Kennedy et de savoir quel texte choisira de nous proposer la maison d'édition la prochaine fois mais mon engouement du début commence peut-être à s'essouffler un peu."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Margaret Kennedy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Oracles" ?

    Catégories : Lire des Classiques 0 commentaire