Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

passion corée

  • La Femme de Gangnam de Lee Hong

    Imprimer
    • la femme de gangnam, roman noir, roman noir corée, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Gangnam ?

       "J'ai découvert ce titre, comme beaucoup d'autres titres coréens, grâce à la maison d'édition Decrescenzo, spécialiste de la Corée du Sud, et j'ai eu la chance de le recevoir de leur part."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Belle, riche, célèbre, Oh Mina a tout pour être heureuse. Mais à l'approche de ses 40 ans, alors qu'elle s'apprête à se remarier, un harceleur s'en prend à elle, un évènement qui pourrait bien tout changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'une des choses que j'aime dans les dramas coréens, c'est que contrairement aux séries américaines pour lesquelles je peux vous raconter toute l'intrigue après avoir regardé les cinq premières minutes, je suis toujours surprise. C'est la même chose pour la littérature coréenne qui me sort de ma zone de confort et me bouscule. Mais j'aime ça, et je m'y attends même, j'ai donc beaucoup aimé ma lecture alors que ça n'aurait pas été le cas quelques années en arrière, je crois. Le roman est particulier, c'est certain. Il est découpé en quatre parties distinctes et commence avec une Mina adulte pour repartir une dizaine d'années en arrière à chaque fois. Quatre évènements de sa vie nous sont relatés et chaque épisode est passionnant mais attention, ils sont aussi pleins de non dits et de zones d'ombres et si vous attendez des réponses claires, vous allez être déçu. Pourtant, tout est là,  et en ce sens ce roman m'a fait pensé à Lemon. Pour moi, il ne s'agit pas comme certains romans occidentaux de fin ouverte où le lecteur peut imaginer ce qu'il veut, il s'agit de tout suggérer et de laisser le lecteur faire les liens. Nous n'y sommes pas habitués, et cela reste assez frustrant je l'admets, mais en même temps, cela fait partie de l'expérience. Et à l'heure où les nouvelles générations, bercées à l'IA, ne prennent plus la peine de développer leurs capacités de réflexion, je trouve ça particulièrement interessant et je me dis que c'est ça aussi le rôle de la littérature.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le quatrième évènement est relaté et puis... c'est tout. Pas de retour au présent comme je m'y attendais, pas de conclusion, pas de réponse. Il faudra vous contenter de ça. Une expérience à tenter si vous voulez mon avis."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Femme de Gangnam ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Plus Heureuse que Moi, tu Meurs de Joo Youngha

    Imprimer
    • plus heureuse que moi tu meurs, joo youngha, matin calme, polar coréen, policier coréen, Corée du Sud, passion corée, roman noirMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Plus Heureuse que Moi, tu Meurs ?

       "Je me souviens très bien de sa sortie, je me souviens très bien de m'être dit que j'avais le temps pour l'acheter. Et puis la maison d'édition a fermé et c'est devenu le parcours du combattant pour trouver ses publications. Ça m'apprendra à être raisonnable."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans une résidence de luxe, une jeune femme qui avait tout pour être heureuse est retrouvée assassinée. Mais ce bonheur était-il réel ? Et n'est-il pas la cause même de cet acte abominable ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un roman qui est très prenant, avec une ambiance pesante, mais qui est certainement plus captivant pour ce qu'il montre de la société que pour son enquête à proprement parlé (vous ne croiserez pas un seul policier d'ailleurs). Mais ce que la pression sociale nous pousse à faire, accentué par les réseaux sociaux et couplé à la malveillance et la jalousie des êtres humains, c'est tout simplement terrifiant. L'héroïne elle-même est un peu étrange, obsédée par cette histoire pour laquelle elle va jusqu'à se mettre en danger, qui ne la regarde par vraiment mais qui est intimement liée à son passé et à ses regrets. Là encore, la question de savoir s'il est toujours possible aujourd'hui de rester sain d'esprit dans le monde dans lequel nous vivons me semble posée. La construction est à la fois singulière et intelligente et même si je me demande encore si elle était vraiment cohérente et si toutes les réponses sont bien là, je pense que l'objectif de l'autrice était ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai évidemment était très surprise par cette fin et je ne vois pas comment il peut en être autrement. Je comprends qu'elle ait pu déplaire, comme je l'ai lu dans d'autres chroniques, elle sort un peu de nul part, mais après avoir digéré les faits, je la trouve pour ma part aussi déroutante qu'intéressante, comme tout le reste du récit finalement."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Été, Quelque Part, des Cadavres de Park Yeon-Son

    Imprimer
    • été quelque part des cadavres, park Yeon-seon, thriller coréen, policier coréen, roman noir coréen, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Été, Quelque Part, des Cadavres ?

       "Il fait partie des policiers sortis chez Matin Calme dont j'avais vraiment entendu de bons retours et je suis ravie d'avoir pu le trouver et le lire malgré la fermeture de la maison d'édition."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Musun a été désignée par sa famille pour tenir compagnie à sa grand-mère quelques temps. Alors qu'elle s'ennuie à la campagne, elle part sur la trace de ses souvenirs d'enfance et va découvrir que l'été de ses 5 ans, quatre jeunes filles de son entourage ont disparu..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Très honnêtement, ça partait plutôt mal. J'ai trouvé le début long et comme l'héroïne, je me suis ennuyée ferme. En plus, cette Musun, qui s'adresse directement à nous comme si on était amis, n'est pas forcément très sympathique et il n'y a pas non plus d'enquête à proprement parler. Oui, ça fait beaucoup. Et pourtant, au fil des pages, j'ai fini par m'immerger dans cette ambiance léthargique, sous un soleil de plomb, par apprécier le cadre et la vie étrange de ce petit village touché par le drame. Et puis, bien sûr, je voulais savoir. Contre toute attente, j'ai donc aimé ma lecture. J'ai même aimé que Munsun n'enquête pas vraiment, qu'elle soit consciente que ce n'est pas son rôle mais qu'elle veuille juste élucider un mystère qui la concerne et que cela soulève un à un tous les voiles qui s'étaient déposés sur le passé. Les différentes révélations nous remuent et nous bousculent, je me doutais de certaines et je me suis laissée surprendre par d'autres. J'aurais juste préféré que deux d'entre elles ne soient pas si similaires."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Étrangement, la seule chose qui reste un peu floue, c'est pourquoi la boîte au trésor de Munsun contenait-elle des objets qui ne lui appartenaient pas, c'était pourtant le fil rouge de toute cette histoire..."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Été, Quelque Part, des Cadavres" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire