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  • Le Château d'Edward Carey

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Château ?

       "C'est en librairie que j'ai repéré ce livre à la couverture si étrange que vous ne pouvez vous empêcher de lire son résumé. Après un court séjour dans ma wishlist, c'est au pied du sapin que j'ai eu la joie de le retrouver."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le jeune Clod, qui peut entendre parler les objets, est un Ferrayor. Cela  implique qu'il veille, avec sa puissante famille, sur la gigantesque décharge de Londres et que, comme le veut la tradition, un objet lui a été remis à sa naissance dont il doit prendre soin. Mais tout déraille le jour où la tante Rosamund égare le sien..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Au début, j'ai adoré. L'auteur nous plonge dans un univers complètement nouveau, extrêmement original, sombre mais drôle aussi. On se prend au jeu des mystères qui se cachent derrière une poignée de porte ou une bonde de fond s'appelant James Henry Hayward, de cette maison biscornue, de ces personnages tous plus loufoques les uns que les autres. On s'interroge sur le destin de Clod et de Lucy, on espère, on redoute... Puis, petit à petit, j'ai trouvé que le côté sombre prenait de plus en plus d'ampleur et je dois dire que je me suis un peu détachée de ma lecture malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'ai aimé le rebondissement proposé par le dernier chapitre, qui nous promet de nouvelles aventures palpitantes. Malgré tout, je ne suis pas sûre de lire le tome suivant, n'ayant pas particulièrement envie de me replonger dans l'ambiance triste et dérangeante de la dernière partie de l'histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 4 commentaires
  • Frappe-toi le Coeur d'Amélie Nothomb

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Frappe-toi le Coeur ?

       "J'aime autant lire que l'objet livre en lui-même et lorsque j'apprécie un auteur, j'ai envie de retrouver ses oeuvres dans ma bibliothèque. Malgré tout, j'avais été séduite par ma première expérience de livre audio. J'ai donc trouvé le compromis idéal : je choisis d'utiliser ce média pour faire des découvertes, écouter des histoires que je n'aurais peut-être pas acheté et me laisser surprendre... Premier essai donc avec le nouvel Amélie Nothomb."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Marie est belle, jeune et intelligente. Son seul défaut ? La jalousie. Et quand son premier enfant va naître, elle ne va pas supporter de ne plus être le centre d'attention."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'ai écouté ce livre alors que je passais quelques heures dans un joli parc pour y prendre des photos, autant dire que j'étais proche du bonheur absolu... Du coup, je garde un souvenir mélancolique de cet après-midi là, lié aux différentes sensations ressenties pendant ma lecture et je dois dire que j'aime ça. Quand on lit un livre on est enfermé dans une bulle, ce que j'apprécie aussi souvent, mais ici on peut contempler le monde. Plus j'explore les possibilités des livres audios, plus j'aime ça. Ça ne remplacera jamais la lecture pour moi mais je trouve que c'est un bon complément, d'autant que les narrateurs d'audible sont très bien choisis.

       Pour ce qui est de cette histoire, très prenante dès le départ, qui explore les sentiments humains, les relations d'une mère avec ses enfants, c'est assez triste mais le détachement de l'héroïne nous permet d'avancer avec elle. J'aime la simplicité de l'auteur, ce récit clair et bien écrit, qui ne s'encombre pas de superflu même si on reste finalement un peu en surface, comme gardés à distance."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "La fin, qui comme le reste du livre, a besoin de peu de mots pour tout exprimer, tout expliquer, m'a plue. Ce n'est pas un coup de coeur mais je ne regrette pas mon choix."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Pour retrouver mes autres chroniques de livres audios, c'est par ICI.

  • La Serpe de Philippe Jaenada

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Serpe ?

       "Depuis ma rencontre avec Sulak, du même auteur, auquel je repense encore avec tendresse, j'attends toujours avec une grande impatience chaque nouvelle sortie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Georges Arnaud, l'auteur du Salaire de la Peur, de son vrai nom Henri Girard, à massacrer, dans sa jeunesse, son père, sa tante et la bonne, à coup de serpes. Du moins, c'est ce que tout le monde pense..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Ça me fait mal de le dire mais j'ai beaucoup, beaucoup souffert à la lecture de ce livre que j'ai mis plus d'un mois à achever. Dans ces opus précédents, nous étions face à des personnes coupables mais éminemment sympathiques. Ici, toute la première moitié du livre est consacrée à nous démontrer qu'Henri Girard est un homme détestable qui a massacré sa famille par cupidité. Sans empathie pour lui, difficile d'éprouver de l'intérêt pour son histoire. La seconde partie du livre est bien plus passionnante et je regrette encore plus que Philippe Jaenada n'ait pas commencé par les lettres qu'échangeaient le père et le fils avant le meurtre, ça aurait absolument tout changer. Je suis consciente que le but de la manoeuvre était de nous montrer que les apparences sont trompeuses et après nous avoir convaincu d'une chose, arriver à nous convaincre du contraire mais moi, petite fille simple, j'aurais préféré que ma lecture soit agréable de la première à la 643 ème page ! Ça ne m'a pas empêchée d'adorer le dernier tiers, d'être outrée, une fois encore, par les ratés de la justice française et l'ignominie de la race humaine, de rire des mésaventures de l'auteur ou d'aimer avoir des nouvelles de Pauline..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je garde cette fascination qu'arrive toujours à créer l'auteur pour ses personnages mais beaucoup de frustrations aussi. Il a certes démontré que le travail de la justice avait été bâclé, au mieux mais, même si j'ai envie d'y croire, il ne m'a pas complètement persuadée de l'innocence du principal suspect. Il fait beaucoup de suppositions, interprète les faits à la façon qui l'arrange et au final, de toutes façons, on ne saura pas... Je me suis également demandée s'il avait essayé de retrouver les descendants des gardiens. Puisqu'on entend l'avis d'à peu près tout le monde, je trouve que le leur manque cruellement."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Philippe Jaenada

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