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  • Picsou, les Grands Classiques Revisités, n°1 et 2

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    • picsou,les grands classiques revisites,disney,hamlet,les misérables,sherlock holmesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Picsou, les Grands Classique ?

       "Une balade dans une librairie papeterie, un grand moment de nostalgie avec une amie devant le rayon Picsou, toute notre enfance et la découverte par hasard, de ces réécritures."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans le premier et le second volume de cette collection, nous sont proposés des rééditions de parodies Disney, des grands classiques français ou anglais pour commencer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai commencé par lire le second volume, avec Sherlock Holmes. J'ai adoré les personnages choisis et l'explication donnée par l'éditeur. Mickey, qui est intelligent, mais d'une intelligence classique et rationnelle, est le parfait Dr Watson alors que Dingo, qu'on pense parfois stupide, est juste câblé différemment. J'ai aussi apprécié l'humour bien sûr, les présences des garçons des rues et la façon dont Londres et l'époque sont parfaitement dépeints.

       J'ai ensuite lu Les Misérables. Ici, on s'éloigne beaucoup plus du sujet d'origine, ce qui se comprend picsou,les grands classiques revisites,disney,hamlet,les misérables,sherlock holmesparfaitement, entre la longueur et les thèmes abordés, la tâche était ardue. Du coup, même si je me suis bien amusée, le côté adaptation m'a manquée et j'ai juste eu l'impression de lire l'une des aventures de Picsou. J'ai quand même trouvé la chute très amusante et les Thénardier parfaits.

       Il en est de même finalement pour Hamlet, et c'est l'histoire que j'ai le moins aimé. Définitivement, le deuxième numéro est bien plus interessant que le premier en terme d'adaptation, même si je ne regrette pas mon voyage au Royaume du Canemark."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je me suis vraiment régalée et j'ai déjà hâte de découvrir quels seront les prochains titres proposés mais il va falloir être un petit peu patient. Et pour lire mon avis sur la réécriture d'Orgueil et Préjugés, rendez-vous sur Jane Austen is my Wonderland."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez ma chronique détaillée d'Orgueil et Préjugés sur le blog Jane Austen is my Wonderland

  • Pars, le Vent se Lève de Han Kang

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    • pars le vent se lève, Han Kang, prix Nobel, prix Nobel de littérature, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pars, le Vent se Lève ?

       "À l'occasion de son prix Nobel de littérature, Han Kang a vu ses oeuvres, épuisées jusqu'alors en France, enfin réimprimées et j'en suis plus qu'heureuse. Celui-ci ne fait pas exception et j'ai eu la chance de le recevoir de la part des éditions Decrescenzo."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Accepter la mort d'In-Ju, son amie de toujours, a été une épreuve difficile pour Jeong-Hee mais lorsqu'un an plus tard, elle tombe sur un article qui sous-entend qu'elle se serait suicidée, écrit par un homme dont Jeong-Hee n'a jamais entendu parler, elle ne va pas le supporter et décider de se battre pour faire toute la lumière sur cette histoire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas le premier roman de Han Kang que je lis et j'avais quelques appréhensions sur ce que j'allais découvrir ici, en partie parce que j'ai tellement été marquée par Human Acts que je ne l'imagine pas pouvoir faire mieux et également parce que je sais ce que son écriture peut avoir de particulière. Et c'est évidemment le cas ici avec des paragraphes très courts, des changements de sujets et d'époque nombreux et même des passages sur l'univers, sa création, son fonctionnement... Disons qu'il faut être attentif à ce qu'on lit pour ne pas perdre le fil. Mais très vite, et malgré une multitude de procédés que j'aurais détesté dans un autre roman, et des personnages qui sont tous assez peu sympathiques et équilibrés, il devient impossible de le lâcher. Une tension s'installe, il y a un vrai mystère à élucider, une enquête à mener et un antagoniste à vaincre. Et puis surtout, il y a la puissance de la plume de Han Kang qui a elle seule justifie le Nobel qu'elle a reçu. Je me demande si j'ai jamais lu quelque chose d'aussi intense, même si ce n'est pas un coup de coeur évident, même si tout ne me plaît pas. C'est le genre de roman qui infuse lentement dans votre esprit et vous accompagne encore pendant un moment après avoir refermé la dernière page."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "À la coréenne bien sûr. Je m'y attendais tellement et pourtant ça m'a énervée et déçue malgré tout, du moins sur le moment. Les fins coréennes pour moi, ce sont en quelques sortes des fins ouvertes mais c'est aussi plus subtile que ça, en fait tout est là, dans les non-dits, les sous-entendus, il ne vous reste plus qu'à être attentif et à interpréter tout cela correctement. Je préfère obtenir des réponses claires pour ma part mais j'admire cette façon de faire et je crois que l'autrice nous dit aussi que le sujet du roman n'était pas forcément celui que l'on croyait au départ et que l'important est ailleurs."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Pars, le Vent se Lève" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Bitna, sous le Ciel de Séoul de J.M.G Le Clézio

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    • bitna sous le ciel de séoul,j.m.g. le clézio,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée,séoulMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Bitna, sous le Ciel de Séoul ?

       "Est-ce qu'un roman avec Séoul dans le titre aurait pu m'échapper ? L'occasion idéale de découvrir la très plébiscitée plume de J.M.G. Le Clézio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Bitna, étudiante sans le sou, invente des histoires pour Salomé qui, malade ne peut pas quitter son apparement, et l'aide à franchir les quatre murs qui l'oppressent grâce à son imagination..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Sans grande surprise, j'ai beaucoup aimé l'écriture, poétique, avec une certaine nuance coréenne dans la pudeur et la retenue, ce qui n'est pas pour me déplaire, et de nombreux passages vraiment jolis, qu'on a envie de recopier et de relire plus tard pour mieux les savourer. J'ai apprécié aussi l'évocation de Séoul à travers les différentes petites histoires, dont certaines m'ont beaucoup plu mais si je prends le roman dans son ensemble, je ne suis pas certaine de pouvoir en dire autant. Honnêtement, je me suis très vite demandée quel était son but et son intérêt alors qu'avec un tout petit peu plus de liant entre chaque conte, ça aurait pu prendre tout son sens. En l'état, c'est une lecture qui me laisse juste perplexe finalement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin vient confirmer mon impression générale, on ne sait pas ce qui est vrai, ce qui est faux et au lieu d'apporter du mystère, ça n'instille qu'un peu plus de confusion."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

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    Alors, vous craquez pour "Bitna, sous le Ciel de Séoul" ?

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