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  • The Dutch House d'Ann Patchett

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    • ann patchett, lire en vo, the dutch houseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Dutch House ?

       "C'est encore une histoire d'Instagram et de jolies couvertures que vous commencez à connaître. De plus, Ann Patchett est encensée par la critique et j'avais vraiment envie de découvrir sa plume."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Danny nous raconte son enfance, et celle de sa soeur Maeve. Grandir à "The Dutch House", les samedis juste entre son père et lui, sa nouvelle belle-mère qui ne les a jamais aimés... Puis l'âge adulte, et tout le reste..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour dire toute la vérité, quand j'ai reçu ce livre, j'ai un peu regretté de l'avoir commandé. Tout à coup, il me faisait un peur... Et puis je l'ai commencé et je n'ai plus eu le temps de m'interroger. J'ai été séduite dès les premières pages. Tout d'abord, c'est bien écrit mais dans un anglais complètement fluide, à tel point que j'ai rapidement oublié que je ne lisais pas dans ma langue maternelle et ça, c'est toujours un réel plaisir (d'autant que le niveau de complexité ne fait pas la qualité...). Mais surtout, l'histoire de ce frère, de cette soeur, de cette maison, qui est presque le personnage principal du livre, la palette d'émotions que l'auteur nous fair ressentir : la fascination, la tendresse, l'indignation, la colère, la tristesse... J'ai adoré par-dessus tout la belle relation entre Danny et sa soeur Maeve, l'amour qu'ils se portent mutuellement envers et contre tous mais j'ai regretté la grande indulgence de l'auteur envers les parents des héros. C'est tellement plus facile de mettre la faute sur la belle-mère quand c'est pour moi la lâcheté du père qui est la première responsable de la situation. Quant à l'idée que l'on peut tout pardonner à une mère, même d'avoir abandonné ses enfants, je ne suis pas sûre d'avoir assez d'indulgence en moi. Mais Ann Patchett a un talent indéniable pour ne pas idéaliser ni le monde, ni les hommes et les dépeindre avec brio, tout en nous aidant à accepter ces imperfections."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, j'ai pensé que je n'aimerais pas la fin. Je suis adepte, dans les romans, à défaut de pouvoir l'obtenir dans la vraie vie, des choses qui s'équilibrent. J'aime que les personnages aient ce qu'ils méritent et plus je tournais les pages, plus il m'était difficile de continuer à y croire. Pourtant, en refermant le livre, j'étais tout à fait satisfaite de cette boucle bouclée, sûrement ai-je lâchée prise moi aussi au fil des pages. C'est un roman très mélancolique mais qui fait malgré tout du bien. Je le conseille les yeux fermés et j'espère qu'il bénéficiera bientôt d'une traduction française."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Dutch House" ?

  • Agatha Raisin Enquête 24 - Gare aux Empoisonneuses de M. C. Beaton

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    • saga Agatha raisin, Agatha Raisin, m. c. beaton, gare aux empoisonneuses, Albin Michel, policier anglais, cotswoldsMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Gare aux Empoisonneuses ?

       "Je me dis toujours que je vais attendre un peu avant d'acheter les nouveaux tomes, surtout que nous approchons dangereusement de la fin de cette saga, mais je ne résiste jamais longtemps à ces magnifiques couvertures."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un meurtre a été commis dans un tout petit village où tout le monde se connaît et où tout le monde commence à se soupçonner. Pour apaiser l'ambiance, le conseil municipal embauche Agatha pour résoudre l'enquête mais très vite, elle ne sera plus la bienvenue..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je crois que j'ai peut-être un peu trop enchaîné les romans de la série ces derniers temps et pour une fois, je me suis presque ennuyée. D'abord, parlons de ce qui m'intéresse le plus, la relation d'Agatha et Charles : on semble être revenu plusieurs tomes en arrière et franchement ça m'agace. Ensuite, cette jeune Toni de plus en plus présente, que j'avais trouvé rafraîchissante au début, et bien je ne la supporte plus. Elle est toujours d'une exceptionnelle ingratitude envers Agatha et d'une grande bêtise avec les hommes. J'ai malgré tout été très fière de notre détective qui, pour une fois, ne s'est pas mêlée des affaires de coeur de son ex-mari et pour ça, un grand bravo.

       Pour ce qui est de l'enquête, là aussi le déroulement m'a un peu tapé sur les nerfs. Agatha n'arrivait jamais à échanger plus de deux mots avec les suspects avant de se faire mettre dehors, autant dire qu'on n'avançait pas vraiment. Bref, c'est vraiment un des tomes que j'ai le moins aimé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Une fois n'est pas coutume, j'ai aimé la résolution de l'enquête et la découverte de l'assassin mais je pense que, pour changer, je vais attendre quelques temps avec de lire le prochain tome."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de M.C. Beaton ICI

    et toutes celles de la saga Agatha Raisin, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Gare aux Empoisonneuses" ?

  • Hamish Macbeth 7 dans Rira Bien qui Rira le Dernier de M.C. Beaton

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    • rira bien qui rira le dernier, Hamish Macbeth, m. c. beaton, littérature écossaise, highlands, cosy mysteryMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Rira Bien qui Rira le Dernier ?

       "Comme beaucoup d'entre nous, j'ai décidé de faire un dernier tour en librairie la veille du deuxième confinement et, pour une fois, de ne pas (trop) me restreindre dans mes achats. Les deux derniers Hamish Macbeth, tout juste édités, n'ont donc pas tardé à terminer dans mon panier."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Hamish est appelé chez Andrew Trent. Celui-ci aurait été retrouvé poignardé mais ce n'est pas la première fois que le vieux blagueur lui fait le coup et le policier n'y croit pas une minute. Pourtant, quand il arrive au manoir, il va bel et bien trouvé le propriétaire assassiné et tous les membres de sa famille présents et particulièrement suspects..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour ce qui est de l'enquête, sans deviner complètement tous les tenants et les aboutissants, certains secrets ne sont pas très difficiles à déterrer. S'il n'est pas étonnant que Blair n'y voit que du feu, et fasse preuve de préjugés racistes par-dessus le marché, je me demandais quand même pourquoi Hamish n'avait pas encore posé certaines questions. Au final, heureusement que Priscilla était là pour le mettre sur la bonne piste. Pour le reste, c'est l'humour de l'auteur et son excellente connaissance de la nature humaine qui contribuent, comme toujours, à nous faire passer un moment agréable, jamais dénué d'intérêt ni de leçon à retenir. C'était la lecture parfaite pour l'époque et la situation, une lecture qui ne manque jamais son objectif et qui fait du bien."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Une enquête résolue, une petite pique d'humour dans les dernières lignes et on referme le livre avec satisfaction. Mais pour être honnête, c'est un roman sans évènement majeur, ni marquant et je pense que ce sera peut-être l'un des tomes dont je garderai le moins de souvenirs. J'espère que le suivant bousculera un peu notre policier écossais préféré."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des aventures d'Hamish Macbeth ICI

    et celles des livres de M. C. Beaton par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Rira Bien qui Rira le Dernier" ?