Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Les Planificateurs de Kim Un-Su

    Imprimer
    • les planificateurs,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,kim un-su,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Planificateurs ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne et surtout, à ses polars, c'est celui que j'ai le plus souvent vu cité ou conseillé. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à le trouver en librairie alors quand j'ai fini par tomber dessus au cours de mes vacances dans le Jura, je me suis jetée dessus. Littéralement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Laesang, depuis qu'il a été sorti de l'orphelinat par le Vieux, ne s'est jamais vraiment posé de questions. Il a grandi à la Bibliothèque sans poser de questions, il est devenu tueur à gages sans poser des questions... Mais aujourd'hui, il sent que les choses sont en train de changer, il est peut-être temps qu'il commence à se poser des questions..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai déjà lu un autre roman noir de cet auteur donc je savais à peu près à quoi m'attendre. C'est pour cela certainement que j'ai plus aimé que le précédent, que le rythme lent et le fait qu'il ne se passe pas grand chose au départ ne m'a pas vraiment dérangée. On s'intéresse au destin d'un homme, à sa vie, à sa psychologie et à comment il en est arrivé là. Comme dans le précédent, on s'attache à ce personnage et on lui souhaite mieux que la vie pathétique qu'il mène. Pourtant, c'est un tueur à gages. Je trouve que c'est quand même fort de la part de l'auteur cette façon qu'il a de nous faire tisser des liens avec des malfrats, de nous convaincre qu'ils sont là par hasard et qu'ils ne sont pas mauvais pour autant. Ils ont juste joué de malchance. Ça pourrait être n'importe qui. Ça pourrait être nous. Et petit à petit, le récit devient de plus en plus prenant, les révélations de plus en plus interessantes et la tension monte gentiment. J'ai aimé aussi l'idée qui se cache derrière ces fameux planificateurs, j'aurais même aimé en savoir plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans Sang Chaud, la fin était vraiment l'un des points forts et là encore, ça a forcément influencé mes attentes. Du coup, même s'il y avait peu d'autres issues possibles ici et que c'est la conclusion logique de la montée en puissance de l'intrigue, j'ai été un peu déçue. Je l'ai trouvé un peu rapide et j'espérais encore mieux."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Planificateurs" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Sang Chaud de Kim Un-Su

    Imprimer
    • sang chaud,littérature coréenne,mafia,mafia coréenne,busan,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,passion hanguk,kim un-suMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sang Chaud ?

       "Je cherche depuis plusieurs mois déjà les Planificateurs, du même auteur, qui a vraiment de très bonnes critiques, mais à force de ne pas le trouver, j'ai fini par craquer sur celui-ci, en attendant."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Huisu vient d'avoir quarante ans, il se demande ce qu'il a fait de sa vie. Homme de main pour la pègre locale d'un petit quartier de Busan, il n'est pas sûr d'avoir fait les bons choix et d'avoir choisi le bon camp..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus gros reproche que je puisse faire à ce livre, c'est que ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Mais est-ce vraiment sa faute ? Non, plutôt la mienne et celle de l'éditeur. Oubliez donc la version coréenne du Parrain, ou le thriller bien noir. On suit des petits mafieux qui trafiquent de la poudre de piment, rien de très palpitant à première vue. Mais c'est un univers dans lequel il faut véritablement prendre le temps de plonger, de s'immerger. Au bout de quelques dizaines de page, on ne peut que s'attacher au personnage principal et même, parfois, s'identifier à lui, à ses interrogations. À partir de là, on n'a de cesse d'espérer une vie meilleure pour lui sans y croire vraiment. Et plus on avance, plus la situation se complique. Ce qui pouvait prêter à rire au début ne nous fait plus rire du tout quand les premiers morts tombent. Malgré ces qualités, et même une fois mes préjugés mis de côté, j'aurais quand même aimé que la tension soit un peu plus palpable, et l'action un peu plus rapide. J'ai également regretté de ne pas en apprendre plus sur la ville de Busan, qui m'intrigue beaucoup, même si je connais maintenant les quartiers à éviter."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin. J'avais eu le temps d'en imaginer une autre qui m'aurait bien plu aussi mais celle-ci n'est vraiment pas mal non plus. À condition de ne pas comparer cette mafia-là à celle de Mario Puzo, je le conseille volontiers à tous les fans du genre, qu'ils s'intéressent à la Corée du Sud ou non."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques atour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Sang Chaud" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Coronation de Paul Gallico

    Imprimer
    • coronation, Paul gallico, the fortnight in September, Elizabeth II, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Coronation ?

       "Paul Gallico est l'auteur de Mrs Harris Goes to Paris, qui a été adapté récemment, et je souhaitais découvrir sa plume. Alors quand Miranda Mills a présenté ce roman dans une de ses vidéos, en le comparant à The Fortnight in September, je l'ai commandé dans l'heure."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Tout la famille Clagg, décide de renoncer à ses quinze jours de vacances annuelles, un sacrifice pour ces gens modestes, afin de se rendre à Londres et d'assister au couronnement de la Reine. Une épopée qui va s'avérer bien différente de ce à quoi ils s'attendaient..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Cette pauvre famille Clagg... Elle m'a effectivement rappelée la famille Baldwin à bien des égards. Ça aurait pu être eux, quelques années avant, alors que les enfants étaient encore petits et j'ai aimé retrouver le même genre de récit. Mais ici, les catastrophes se multiplient et c'est l'espoir que les choses finissent enfin par s'arranger qui nous poussera à tourner les pages. Est-ce que les Clagg vont réussir à voir la Reine ? Et nous ? Rien n'est moins sûr. Mais les péripéties de cette famille ne pourront pas vous laisser indifférent, ni la façon dont l'ambiance change progressivement, pour vous ramener vers la joie, l'espoir et la satisfaction."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas un coup de coeur comme ce le fut pour The Fortnight in September mais c'est vraiment un chouette petit roman, comme je les aime. Et si en plus, vous êtes passionné par l'Angleterre ou par la famille royale, alors il vous le faut."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez ma chronique de The Fortnight in September ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Coronation" ?