Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Résidence Saha de Cho Nam-Joo

    Imprimer
    • résidence Saha, cho nam-joo, science-fiction, littérature coréenne, science-fiction coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Résidence Saha ?

       "Tout le monde ou presque connaît Kim Jiyoung, Née en 1982, premier roman traduit en français de Cho Nam-Joo. L'ayant lu et apprécié, j'étais également curieuse de découvrir celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans la ville-état de Town, lorsqu'une pédiatre est retrouvée morte, c'est vers la Résidence Saha que l'enquête s'oriente, ce lieu où vivent ceux qui ne sont pas qualifiés pour obtenir le titre d'habitant, tout juste bons à exécuter les corvées dont personne ne veut..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'espérais une ambiance inquiétante, je m'attendais à une enquête et je n'ai véritablement trouvé ni l'un ni l'autre. L'autrice utilise la fiction, cette ville-état qui n'existe pas, pour poser des critiques qui passeraient sûrement moins facilement sans cela et qui résonne malgré tout très fort avec la réalité dans laquelle nous vivons aujourd'hui (et juste histoire d'avoir un peu froid dans le dos quand même : écrit en 2019, un chapitre non décrit une pandémie extrêmement similaire à celle que nous avons vécu un an après). Le propos est intéressant mais la façon dont il est amené m'a moyennement convaincue. On passe d'un résident à l'autre, du passé au présent et toutes les histoires tristes finissent pas s'entremêler. Même si j'ai apprécié les personnages, ou peut-être justement parce que je les ai appréciés, j'aurais aimé quelque chose de plus cohérent."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avais peut-être mis trop d'espoirs dans ces dernières pages. Parfois, un livre sur lequel j'ai un avis mitigé peu complètement se révélera ce moment-là mais ce ne sera finalement pas le cas ici avec un suspense à la résolution décevante et peu originale à mon goût, et une fin plus ou moins ouverte."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Résidence Saha" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-Joo

    Imprimer
    • kim jiyoung née en 1982, Cho nam-joo, littérature coréenne, hanguk, passion corée, Corée du Sud, littérature féministeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kim Jiyoung, Née en 1982 ?

       "Je me souviens avoir déjà hésité à le lire lors de sa sortie en grand format, alors que je ne connaissais encore rien de la Corée du Sud. Et puis d'autres lectures ont pris le pas sur celle-ci. Je ne me suis pas non plus jetée dessus dès mes premières découvertes de la littérature coréenne mais finalement, au détour des rayons d'une librairie, j'ai senti qu'il était temps de se lancer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Jiyoung est fatiguée, peut-être un petit peu déprimée aussi, d'avoir dû quitter son travail pour élever sa fille, de devoir rester à la maison, alors lorsqu'elle se met à tenir des propos étranges, son mari ne s'inquiète pas tout de suite. Mais il lui faudra se rendre à l'évidence, elle parle avec la voix d'autres femmes, et elles ont des choses à dire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est étonnant parfois à quel point on peut être trompé par l'impression que l'on a d'un livre. Je lisais celui-ci un peu à reculons, il faut l'avouer. J'avais envie de le lire mais en en même temps, j'avais peur du côté critique, peur que ce soit une attaque de la culture et du pays que j'aime tant. Je suis évidemment très consciente des défauts de la Corée du Sud, ce n'est juste pas sur cela que j'ai envie de me concentrer. Mais j'avais tort. Ce livre est un constat du machisme ordinaire, une description sans fioriture du patriarcat et de toutes les situations d'un commun affligeant que subissent les femmes au quotidien, parfois  même sans plus s'en rendre compte, mis en exergue par la simplicité de la plume. Si le décor se trouve être la Corée, chaque élément de l'intrigue est universel et toutes les femmes s'y reconnaîtront malheureusement. Et je trouve ça d'une grande force, bien plus qu'un texte virulent, plein de haine et de colère, s'attardant sur des actes choquants pour tout être doté d'un sens commun. Montrer au contraire que ce que l'on considère comme normal, ordinaire, que l'on applique aux autres ou à soit même sans même plus y penser est dégradant, anormal, c'est ça qui est puissant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Un livre à mettre entre toutes les mains, que je recommanderai sûrement régulièrement à l'avenir. J'ai juste trouvé dommage que l'idée de départ, ces âmes de femmes qu'incarne l'héroïne, ne soit pas plus poussée."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Kim Jiyoung, Née en 1982" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • The Things You Can See Only When You Slow Down de Haemin Sunim

    Imprimer
    • the things you can see only when you slow down, haemin sunim, prenez le temps de vivre, moine bouddhiste, conseils de vie, Corée du Sud, passion Corée, hanguk, passion hanguk, bouddhisme Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Things you Can See Only When You Slow Down ?

       "C'est encore et toujours au cours de mon exploration de la littérature coréenne que je suis tombée sur ce livre. Je ne lis pas vraiment d'ouvrages de développement personnel en général mais le titre et la couverture de celui-ci m'ont interpellée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haenim Sunim est un moine bouddhiste coréen qui dispense ses enseignements sur les réseaux sociaux. Devant le succès remportés par ses conseils de vie, certains ont été rassemblés dans différents ouvrages."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais et dans un premier temps, j'ai été plutôt déçue. La plupart des phrases proposées ici m'ont parues terriblement banales, des choses entendues cent fois, que tout le monde connaît. J'ai de loin préféré les textes introductifs où l'auteur explicite mieux sa pensée. Je dois avouer aussi que je n'étais certainement pas prête à entendre certaines choses comme le fait de devoir non seulement pardonner à celui qui t'a fait du mal mais en plus avoir de la peine pour lui... Pas toujours facile à appliquer. Mais que ce soit à cause des sujets abordés, ou de mon humeur du moment, j'ai plus accroché avec la deuxième partie du livre et certaines pensées étaient juste ce que j'avais besoin d'entendre... J'ai aussi adoré les dessins de l'illustrateur Lee Young-Cheol, tout en simplicité et en poésie."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pensais acheter le deuxième ouvrage du même auteur, le goût des choses imparfaites, un titre qui là encore, me parlait énormément mais finalement je n'en ferai pas une priorité. À noter tout de même qu'ils sont tous les deux disponibles en français, celui-ci sous le titre Prenez le Temps de Vivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Prenez le Temps de Vivre" ?