Le Clan Snæberg d'Eva Björg Ægisdóttir

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Clan Snæberg ?

   "Encore une autrice que je voulais découvrir mais j'évite, si je le peux, de me lancer dans trop de nouvelles séries. Ce one-shot était donc l'occasion parfaite, en plus, il m'a été conseillé par mon libraire."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Tous les membres de la famille Snæberg, riche et très en vue, se retrouvent pour fêter un évènement. Seuls dans un hôtel isolé et battu par les vents, ils ne sont pourtant pas en sécurité à l'intérieur. Le mal est déjà parmi eux..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Le bandeau vantait un genre de cluedo et honnêtement je ne suis pas sûre de voir le rapport et de savoir d'où sort cette comparaison mais c'était très sympa malgré tout. Il s'agit d'un huis clos donc, au coeur d'une famille dysfonctionnelle, avec une ambiance inquiétante et une tension qui monte au fil des pages. Je vous le conseille pour la période d'Halloween ou alors pendant l'hiver puisqu'une tempête de neige est également de la partie. Dès le départ, on sait que quelqu'un est mort durant le weekend avant de revenir en arrière pour apprendre à connaître tous les personnages et c'est un stratagème qui fonctionne très bien. On s'attache à certains, on en déteste d'autres et on découvre tous leurs secrets. On ne peut s'empêcher de faire tout un tas de suppositions quant à l'identité de l'assassin, comme toujours, mais cette fois-ci, de la victime également, et de savoir qui on voudrait sauver et qui on voudrait voir sombrer..."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'ai été un peu déçue par le dénouement. Dans ce genre d'ambiance, on attend que les choses explosent, s'exposent et que certaines vérités soient dites, enfin. Ici, tout se passe de façon à nouveau très secrète, entre certains personnages seulement, et ce n'est pas ce que j'aurais voulu."

 

    Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Le Clan Snæberg" ?

Les Gardiens de Baguette Magique de Tiffany McDaniel

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Gardiens de Baguette Magique ?

   "Il s'agit du tout premier livre jeunesse publié chez Gallmeister, une maison d'édition que j'adore, par l'autrice de Betty, et avec une couverture vraiment canon. Vous auriez résisté, vous ?"

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Charmille vit paisiblement auprès de sa tante Chaudronille, de leur chat Egypte et de tous leurs chapeaux préférés, elle n'est donc pas pressée de partir pour l'école de magie. Mais sa tante va se faire enlever sous ses yeux et tout va alors changer..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Ça a commencé doucement, très doucement. L'intrigue démarre réellement aux alentours de la page 200. Jusque là, l'autrice nous abreuve de détails certes amusants mais pas forcément très utiles. Elle veut visiblement nous montrer qu'elle a bien construit son monde magique mais c'est une façon bien maladroite de le faire, comme si elle avait voulu noyer le poisson pour qu'au moment où on débarque à l'école de magie, on ne se dise pas 'tiens, ça ressemble bizarrement à Harry Potter'. Et bien c'est raté, c'est ce qu'on se dit. Tout le temps. Alors bien sûr, il est impossible d'écrire un roman dans ce monde-là, sans évoquer des sujets communs, j'en suis consciente, voire même sans s'en inspirer, et ça ne me dérange pas forcément mais il y a des limites à ne pas franchir. Je vous laisse juger : c'est l'histoire d'un enfant orphelin élevé par sa tante. Un jour, il reçoit une lettre enchantée et bien que le destinataire ne veuille pas l'ouvrir, il finira par y être obligé. Puis une créature surgit du ciel pour emmener l'enfant à l'école de magie où il fera la connaissance de Wesley et Malfoy... euh, pardon... de Tolden et Visco (le fils de bonne famille qui ne supporte pas que l'école accueille maintenant vraiment n'importe qui !). Je m'arrête là parce que ça ne m'amuse même pas mais je vous assure qu'on n'a pas encore touché le fond (le premier cours de balai est vraiment à couper le souffle dans le genre !)."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'ai refermé ce livre quelque peu énervée, vous l'aurez compris mais ça n'a l'air de choquer que moi. Pour me remettre de mes émotions, il ne me reste plus qu'à replonger dans l'original, que personne n'a encore réussi à surpasser et surtout pas ceux qui essaie de le copier."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des livres Gallmeister ICI

 

Alors, vous craquez pour "Les Gardiens de Baguette Magique" ?

Le Manoir de Castlecatz d'Alain T. Puysségur

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Manoir de Castlecatz ?

   "C'est la faute de Sandrine, du compte Clotted Cream Lover, et d'Anaïs, du compte Melwasul, qui n'ont pas arrêté de me tenter avec cette série et je peux vous dire que j'attendais la sortie poche avec grande impatience."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Malgré sa différence, Khovan rêve depuis toujours d'intégrer l'école de magie de Castlecatz. Contre l'avis de sa famille, il décide donc se présenter seul aux épreuves d'admission du Manoir afin de découvrir de quoi il est vraiment capable et où est sa place..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "C'est une lecture chouette et douillette, bien sympathique comme on les aime, un Harry Potter chez les chats. D'ailleurs, c'est étonnant que ce ne soit pas vanté sur la couverture pour une fois, à grand renfort de bandeau, parce que certaines des scènes sont quand même extrêmement similaires. Et si le fait qu'on s'inspire d'autres oeuvres ne me dérange pas, le fait qu'on ne le dise pas clairement me perturbe un peu plus (je ne le sais pas encore au moment de ma lecture mais je vais voir bien pire dans un autre roman...). La transposition dans l'univers des chats, quoi qu'il en soit, est ingénieuse et fonctionne parfaitement. Je pense que tous les amoureux de ces petits bêtes à poil s'amuseront de ces comportements typiques et passeront un excellent moment de lecture. Et puis, le roman met en avant de jolies valeurs comme le courage et l'entraide, l'acceptation de soi aussi, qu'il est toujours utile de rappeler aux enfants."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "C'est agréable de la première à la dernière ligne et pourtant, pas assez pour me donner envie de lire la suite. Clairement, je ne suis pas le public cible mais je suis sûre que les plus jeunes apprécieront sans réserve."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Le Manoir de Castlecatz" ?