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  • Conclave de Robert Harris

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    • conclave, robert harris, religion, rome, pape, habemus papam, catholiquesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Conclave ?

       "C'est Bianca, du blog des livres, des livres, qui m'a parlé de ce roman et m'a proposée de le lire en temps réel avec le conclave qui allait s'ouvrir à Rome. Comme, normalement, une occasion pareille ne devrait pas se représenter de si tôt, j'ai accepté avec joie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le pape est mort et le Cardinal Lomeli va devoir mettre de coté son deuil pour organiser le prochain conclave, accueillir ses frères, ménager les susceptibilités et jouer le rôle de médiateur mais il va aller de surprise en surprise et garder la tête sur les épaules et le coeur pur va s'avérer plus difficile que prévu..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je partais sûrement avec un petit à priori concernant l'auteur, je pensais que ça n'était pas forcément pour moi et pourtant, je dois dire honnêtement que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu autant de mal à lâcher un bouquin. Ma lecture commune en a fait un moment plus agréable encore, la tenue du conclave en parallèle a indéniablement participé à la montée en pression, mais même sans ça j'aurais adoré ce roman. C'est efficace, addictif et plein de rebondissements, parfois drôle même, parfois tragique. Je pensais que c'était du roman à sensation, et ça l'est sûrement un peu, mais c'est intelligent et bien amené, bien documenté aussi. Maintenant, je veux lire tout ce qu'à pu écrire Robert Harris ! Et que dire du personnage principal que j'ai trouvé magnifique, d'une grande humanité, tout ce qu'un représentant de l'Église devrait être. Ses réflexions, ses doutes, sur la croyance, sur l'institution elle-même, sur sa place en son sein, m'ont touchée, tout comme son empathie sans faille pour ses semblables. Une belle réussite."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'étais avertie que la fin était particulière et elle l'est. Pendant quelques secondes, j'ai vraiment été déçue même, on peut le dire. Avec le recul pourtant, non seulement elle ne gâche en rien mon ressenti sur ce roman mais j'en apprécie toute l'ironie."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Conclave" ?

  • Le Défi de Jérusalem d'Eric Emmanuel-Schmitt

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    • le défi de Jérusalem, pape François, Eric Emmanuel-schmitt, terre promise, jésusMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Défi Jérusalem ?

       "J'aime beaucoup cet auteur, notamment quand il parle de religion, alors après l'Évangile selon Pilate et la Nuit de Feu, je voulais absolument lire ce titre-là. Finalement, c'est mon beau-frère qui me l'a prêté et j'ai profité de la période de Pâques pour le découvrir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Eric-Emmanuel Schmitt reçoit un appel du Vatican qui lui propose de se rendre en terre sainte, sur tous les lieux de son choix, et pourquoi pas, de partager son expérience à son retour..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Visiter Jérusalem n'est pas quelque chose qui m'attire particulièrement, je n'en ressens pas le besoin en tant que croyante, ni l'envie en tant que potentielle voyageuse. Une chose est certaine, ce n'est pas ce roman qui me fera changer d'avis. C'est ce que j'aime chez l'auteur, son franc parler, et ici il nous en gratifie de nouveau sans parcimonie, que ce soit pour nous rappeler que la plupart des lieux visités ne sont très certainement pas ceux cités dans la Bible, pour décrire les horribles constructions (des églises pour la plupart) qui viennent défigurer d'autres lieux qui auraient dû rester intactes et naturels ou encore pour nous en dépeindre l'exploitation commerciale à outrance, par l'Église toujours. Tout me crie 'fuyez, fuyez' ! Bien sûr, il y a aussi du positif, de belles expériences et des révélations mais je crois que c'est cela que j'en retiendrais, et de le contexte actuel, c'est la tristesse et la tension qui m'ont marquée. Quant aux pensées d'Eric-Emmanuel Schmitt, ses réflexions sur le catholicisme, mais pas seulement, et sa façon de vivre sa foi, c'est toujours aussi interessant et édifiant je trouve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé son compte rendu de son entretien avec le pape, un pape qui vient de mourir et auquel je m'intéressais peu j'avoue, mais dont je découvre une façon d'être très touchante qui me plaît beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Eric-Emmanuel Schmitt ICI

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    Alors, vous craquez pour "Le Défi Jérusalem" ?

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  • Made in Gangnam de Ju Won-Kyu

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    • made in gangnam, ju won-kyu, policier coréen, thriller coréen, roman policier, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Made in Gangnam ?

       "Un roman qui se passe au coeur même de Gangnam, le célèbre quartier riche et branché de Séoul, ne pouvait que m'intéresser et j'ai vraiment attendu cette sortie poche avec grande impatience."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Trop d'argent, trop de sexe et trop de drogue, un flic véreux et couvert de dettes, un avocat un peu particulier et dix corps nus et couverts de sang à faire disparaître..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je préfère prévenir, il ne faut pas s'arrêter à la scène d'ouverture qui relève vraiment du voyeurisme inutile à mon goût. Du coup, ce n'était pas forcément très bien parti et les avis que j'avais lu en amont sur le roman étaient plutôt mitigés mais finalement j'ai aimé ma lecture. Bien sûr, c'est parfois un peu too much, on sent que ça a été écrit dans l'espoir de devenir un film et je reste convaincue que plus de retenue, sur deux scènes en particulier, aurait eu plus d'impact mais il y a trop d'éléments interessants dans ce roman pour ne retenir que ça. Le personnage du flic, mais surtout celui du planificateur m'ont tout de suite intéressée, ça en devient même fascinant quand on se souvient que tout cela est en partie inspiré de faits réels. C'est glauque aussi bien sûr, et inquiétant mais le format court permet de s'immerger dans ce monde pourri jusqu'à la moelle sans s'y perdre pour autant. J'aurais juste apprécié un peu plus de profondeur psychologique même si, comme souvent avec les romans coréens, les silences et les non-dits sont aussi importants que les mots écrits noir sur blanc."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé le cynisme de ces dernières lignes. Que sont vingt minutes dans la vie d'un homme."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Made in Gangnam" ?

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