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Lire et Imaginer - Page 2

  • Notre Pays d'Hélène Casado

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    • notre pays, le cycle d'imjin, guerre coréano-japonaise, invasion japonaise, atelier des cahiers, Hélène Casado, passion corée, littérature coréenne Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Notre Pays ?

       "Ce livre m'a été proposé par l'Atelier du Cahier, maison d'édition spécialisée dans la littérature coréenne et ça ne vous surprendra pas d'apprendre que j'ai eu du mal à dire non bien sûr."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Après avoir fait une chute et s'être cognée la tête, Ha-Neul se réveille en 1597, au beau milieu de l'invasion de la Corée par les japonais..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur de me lancer dans cette série parce que je parcours souvent les avis des autres lecteurs et pour ce roman, ils étaient plutôt mitigés. Maintenant que je l'ai terminé, je peux dire que je les trouve finalement assez sévères. Alors oui, ce n'est pas parfait. Mes peurs se sont même concrétisées dans les premières pages. Pour moi, il y a un vrai problème de style, c'est surtravaillé sans que ça n'apporte rien et lorsque le naturel revient au galop, ça tranche un peu trop. Ce qui est d'autant plus dommage qu'à mon avis, ce qui semble être la plume naturelle de l'autrice, simple et directe, colle mieux à l'histoire. Il y a quelques scènes aussi qui m'ont fait lever les yeux au ciel mais malgré tout, ça se lit vraiment facilement et surtout, l'intrigue rattrape pour moi ces bémols. C'est un pan de l'Histoire passionnant et on sent qu'Hélène Casado maîtrise son sujet à 1000%. Peut-être que mon obsession pour la Corée du Sud me pousse à l'indulgence mais j'ai trop aimé plonger au coeur de ces évènements pour lui en tenir rigueur. Toute l'histoire est imprégnée de culture coréenne et j'ai adoré suivre l'esprit attaché à l'héroïne et les jeoseung saja qui apportent enfin la touche d'humour tant attendue, j'aurais même voulu que la partie surnaturelle soit plus développée."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'essentiel pour moi reste que j'ai très envie de lire la suite et de retrouver Ha-Neul, en espérant qu'elle continuera à évoluer et, peut-être, que l'autrice nous offre un peu plus de profondeur psychologique."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Notre Pays" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • La Mort de Tante Dimity de Nancy Atherton

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    • tante dimity, la mort de tante dimity, Nancy Atherton, une enquête d'outre-tombe, cosy mystery, cosy mystery américain, fantômes, cottage anglaisMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mort de Tante Dimity ?

       "Quand un nouveau label voit le jour, je suis forcément attentive à ce qu'il va publier. C'est le cas pour Verso, nouveau venu de la maison d'édition Seuil, et l'un de ses premiers choix m'a tout de suite alléchée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Toute son enfance, Lori a entendu les histoires de tante Dimity mais jamais elle n'a pensé que cette femme était réelle ! Alors lorsqu'elle apprend que celle-ci vient de mourir et lui demande de lui rendre un service, c'est un choc, mais dans le chaos de sa vie actuelle, c'est aussi une lueur d'espoir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La quatrième de couverture nous avait averti, c'est plus cosy que mystery. À vrai dire, je ne sais pas ce qu'il en sera des tomes suivants mais en ce qui concerne celui-ci, je ne le classerais pas du tout dans la catégorie des cosy mystery puisqu'aucun crime n'est commis. Les mystères sont en réalité les secrets qui se cachent dans le passé de Dimity et que Lori tente de découvrir. Ça n'empêche évidemment pas le roman d'être réussi. C'est très douillet, avec tous les éléments que l'on aime, un cottage dans la campagne anglaise, de la pluie, une virée à Londres, un château en Écosse et même une petite touche de surnaturel. La Seconde Guerre Mondiale est évoquée, certains passages sont émouvants et l'humour allège le tout. Je pense que c'est une série à laquelle je pourrais facilement prendre goût et dont j'ai déjà hâte de retrouver certains personnages et d'apprendre à mieux connaître les autres."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "On flirte parfois avec un tout petit peu trop de bons sentiments à mon goût donc à voir ce qu'il en sera de la suite et même si j'ai trouvé l'histoire d'amour mignonne, les bases sur lesquelles elles s'appuient sont un peu spéciales quand même, mais ce ne sont que de petits détails."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Mort de Tante Dimity" ?

  • Dokkaebi - Vicious Spirit de Kat Cho

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    • dokkaebi vicious spirit, dokkaebi, Kat cho, mythologie coréenne, folklore coréen, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Dokkaebi, Vicious Spirit ?

       "J'avais vraiment bien aimé le premier tome donc il était évident que j'allais lire la suite et ce livre était juste parfait pour remplir le thème du Dokkaebi dans mon petit carnet sur la Corée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la perte de sa perle, et de sa mère, Miyoung n'est plus tout à fait la même, Jihoon pleure sa grand-mère et doit quitter son logement et Somin essaie comme toujours d'arranger tout ça, tout en gardant son sang froid face à Junu, qu'elle déteste. Ou peut-être pas..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est à la fois la suite de Gumiho et un tome compagnon, puisqu'ici c'est Somin et Junu que nous apprenons à mieux connaître. Nous plongeons donc dans l'univers du dokkaebi, même si celui-ci est un peu particulier, et j'en suis ravie, sans parler de la présence de gwisin et du Jeoseung Saja. Alors bien sûr, comme le premier, ce n'est pas parfait. J'ai quand même trouvé Miyoung difficile à aimer dans cette histoire et ce pauvre Jihoon a décidément bien peu de chance, c'est toujours lui qui subit ! J'ai été agacée aussi par les attaques incessantes contre Junu, certaines sont justifiées mais beaucoup ne le sont pas, et ce sont vraiment les moments où je me suis souvenue que les héros n'étaient que des adolescents ! Mais je suis tellement contente de pouvoir lire un roman inspiré du folklore coréen et il y en a encore si peu d'accessibles que même s'il a pu m'arriver de lever les yeux au ciel, je suis prête à passer outre quelques petits défauts, d'autant que les points positifs l'emportent largement. J'espère d'ailleurs très fort que Kat Cho nous prépare déjà d'autres romans de ce genre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les fins, je crois que c'est un peu le point faible de l'autrice. Je trouve qu'elle veut toujours en faire légèrement trop et que ça leur donne un côté brouillon. Mais nous avons droit à des rebondissements, des sacrifices et beaucoup d'émotions alors on ne va pas se plaindre non plus."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Dokkaebi, Vicious Spirit" ?