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Lire et Imaginer - Page 2

  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

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    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie" ?

  • Le Monde Suspendu - Le Mercenaire et la Saltimbamque d'Axie Oh

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    • axie oh, le monde suspendu, le mercenaire et la saltimbanque, littérature fantastique, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, folklore coréen, conte coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde Suspendu ?

       "Je suis toutes les publications d'Axie Oh, ayant beaucoup aimé ses romans précédents et quelle bonne surprise ce fut d'apprendre que la version française de celui-ci sortait quasiment en même temps que l'anglaise, d'autant que comme j'ai beaucoup de chance, je l'ai reçue de la part des éditions Lumen."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Ren vivait une vie paisible au sein de sa famille d'adoption, rythmée par leurs spectacles et leurs déplacement de village en village, une attaque soudaine va l'obliger à utiliser le pouvoir qu'elle cachait précieusement et révéler sa présence à ses nombreux ennemis. Rien ne sera plus jamais comme avant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans son roman précédent, la Fiancée du Dieu de la Mer, Axie Oh s'inspirait du conte coréen de Simshong, ici, c'est autour d'un forgeron et d'une biche que se tisse son histoire. J'aime cette idée, celle des contes, qui lui permet de se démarquer des autres romans qui s'inspirent du folklore coréen et se focalisent le plus souvent sur les créatures, comme le gumiho. J'aime aussi ce fil rouge dans son oeuvre fantastique. L'univers qu'elle imagine ici, avec ce monde suspendu, m'a beaucoup plu aussi. Bien sûr, il faut un peu de temps pour mettre en place tous les paramètres de cette histoire, et nous les faire découvrir, mais ça ne m'a pas gênée du tout et je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris le temps de rencontrer les personnages, de découvrir leurs secrets et de m'attacher eux, j'ai apprécié la romance qu'Axie Oh maîtrise, je le sais, et j'ai attendu que la magie se déploie avec plaisir. Après, tout comme pour le précédent, il m'a manqué le petit truc en plus pour que ce soit un coup de coeur et il m'est arrivé de lever les yeux au ciel face à certaines facilités. Et peut-être qu'il m'a manqué une pointe d'humour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les dernières chapitres ne sont pas forcément ceux que j'ai préféré mais j'ai apprécié que l'autrice nous offre une conclusion pour une partie de son intrigue tout en nous donnant plus qu'envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il en est du reste de son histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Monde Suspendu" ?

  • The Constant Rabbit de Jasper Fforde

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    • the constant rabbit, jasper fforde, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Constant Rabbit ?

       "Jasper Fforde est l'un de mes auteurs préférés de tous les temps, sa série des Thursday Next est une pure merveille d'imagination. J'étais donc ravie, et c'est peu dire, de voir arriver ce nouvel opus. J'ai attendu une sortie française en vain et j'ai fini par craquer à l'occasion d'une offre sur la version numérique anglaise."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le village de Much Hemlock a toujours été légèrement à droite sans que ça ne crée de tensions particulières. Mais ça, c'était avant qu'une famille de lapins n'ose venir s'y installer et ne vienne troubler la paix de ses habitants. À moins que ce ne soit le contraire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Vous l'avez donc compris, dans cet univers parallèle, un évènement s'est produit dans les années 60 et des lapins ont été anthropomorphisés. Depuis, les humains tentent de vivre en harmonie avec eux, ou plutôt s'assurent qu'ils sachent rester à leur place. À travers cette idée loufoque, Jasper Fforde nous propose le reflet de notre société, de son racisme et de son attitude envers les immigrés. Sauf qu'il s'agit de lapins et que les réactions semblent de ce fait plus facilement absurdes. C'est très intelligent, comme toujours chez cet auteur, drôle aussi, dans un univers complexe et sans failles. J'ai adoré cet aspect. J'ai eu un peu plus de mal avec le héros, toujours passif, que l'on a envie de secouer. J'ai conscience qu'il est pensé à la perfection pour incarner l'idée que ne pas être raciste ne suffit pas, laisser faire est tout aussi grave, mais j'ai trouvé un peu difficile de m'intéresser à son parcours à cause de cela également. C'est sûrement ce qui me sépare du coup de coeur. Et le niveau d'anglais qui n'est pas des plus aisé peut-être."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est un fin douce amère, un peu triste même à mon goût, que nous propose l'auteur ici et je le comprends. Nous offrir une fin heureuse aurait sûrement été plus irréaliste encore qu'un monde peuplé de lapins qui parlent. Quoi qu'il en soit, je suis heureuse du retour de Jasper Fforde sur la scène littéraire et j'attends avec impatience ses autres romans déjà annoncés. Si seulement les éditeurs français pouvaient se remettre à le traduire..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Jasper Fforde ICI

     

    Alors, vous craquez pour "The Constant Rabbit" ?

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