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Lire et Imaginer - Page 2

  • Le Monde Suspendu - Le Mercenaire et la Saltimbamque d'Axie Oh

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    • axie oh, le monde suspendu, le mercenaire et la saltimbanque, littérature fantastique, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, folklore coréen, conte coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde Suspendu ?

       "Je suis toutes les publications d'Axie Oh, ayant beaucoup aimé ses romans précédents et quelle bonne surprise ce fut d'apprendre que la version française de celui-ci sortait quasiment en même temps que l'anglaise, d'autant que comme j'ai beaucoup de chance, je l'ai reçue de la part des éditions Lumen."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Ren vivait une vie paisible au sein de sa famille d'adoption, rythmée par leurs spectacles et leurs déplacement de village en village, une attaque soudaine va l'obliger à utiliser le pouvoir qu'elle cachait précieusement et révéler sa présence à ses nombreux ennemis. Rien ne sera plus jamais comme avant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans son roman précédent, la Fiancée du Dieu de la Mer, Axie Oh s'inspirait du conte coréen de Simshong, ici, c'est autour d'un forgeron et d'une biche que se tisse son histoire. J'aime cette idée, celle des contes, qui lui permet de se démarquer des autres romans qui s'inspirent du folklore coréen et se focalisent le plus souvent sur les créatures, comme le gumiho. J'aime aussi ce fil rouge dans son oeuvre fantastique. L'univers qu'elle imagine ici, avec ce monde suspendu, m'a beaucoup plu aussi. Bien sûr, il faut un peu de temps pour mettre en place tous les paramètres de cette histoire, et nous les faire découvrir, mais ça ne m'a pas gênée du tout et je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris le temps de rencontrer les personnages, de découvrir leurs secrets et de m'attacher eux, j'ai apprécié la romance qu'Axie Oh maîtrise, je le sais, et j'ai attendu que la magie se déploie avec plaisir. Après, tout comme pour le précédent, il m'a manqué le petit truc en plus pour que ce soit un coup de coeur et il m'est arrivé de lever les yeux au ciel face à certaines facilités. Et peut-être qu'il m'a manqué une pointe d'humour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les dernières chapitres ne sont pas forcément ceux que j'ai préféré mais j'ai apprécié que l'autrice nous offre une conclusion pour une partie de son intrigue tout en nous donnant plus qu'envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il en est du reste de son histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Monde Suspendu" ?

  • The Constant Rabbit de Jasper Fforde

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    • the constant rabbit, jasper fforde, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Constant Rabbit ?

       "Jasper Fforde est l'un de mes auteurs préférés de tous les temps, sa série des Thursday Next est une pure merveille d'imagination. J'étais donc ravie, et c'est peu dire, de voir arriver ce nouvel opus. J'ai attendu une sortie française en vain et j'ai fini par craquer à l'occasion d'une offre sur la version numérique anglaise."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le village de Much Hemlock a toujours été légèrement à droite sans que ça ne crée de tensions particulières. Mais ça, c'était avant qu'une famille de lapins n'ose venir s'y installer et ne vienne troubler la paix de ses habitants. À moins que ce ne soit le contraire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Vous l'avez donc compris, dans cet univers parallèle, un évènement s'est produit dans les années 60 et des lapins ont été anthropomorphisés. Depuis, les humains tentent de vivre en harmonie avec eux, ou plutôt s'assurent qu'ils sachent rester à leur place. À travers cette idée loufoque, Jasper Fforde nous propose le reflet de notre société, de son racisme et de son attitude envers les immigrés. Sauf qu'il s'agit de lapins et que les réactions semblent de ce fait plus facilement absurdes. C'est très intelligent, comme toujours chez cet auteur, drôle aussi, dans un univers complexe et sans failles. J'ai adoré cet aspect. J'ai eu un peu plus de mal avec le héros, toujours passif, que l'on a envie de secouer. J'ai conscience qu'il est pensé à la perfection pour incarner l'idée que ne pas être raciste ne suffit pas, laisser faire est tout aussi grave, mais j'ai trouvé un peu difficile de m'intéresser à son parcours à cause de cela également. C'est sûrement ce qui me sépare du coup de coeur. Et le niveau d'anglais qui n'est pas des plus aisé peut-être."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est un fin douce amère, un peu triste même à mon goût, que nous propose l'auteur ici et je le comprends. Nous offrir une fin heureuse aurait sûrement été plus irréaliste encore qu'un monde peuplé de lapins qui parlent. Quoi qu'il en soit, je suis heureuse du retour de Jasper Fforde sur la scène littéraire et j'attends avec impatience ses autres romans déjà annoncés. Si seulement les éditeurs français pouvaient se remettre à le traduire..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Jasper Fforde ICI

     

    Alors, vous craquez pour "The Constant Rabbit" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Snowglobe de Soyoung Park

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    • snowglobe, dystopie, soyoung park, télé réalité, lecture d'hiver, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Snowglobe ?

       "Comme toutes les sorties coréennes ou presque, ce livre avait rejoint ma whislist bien avant sa sortie et puis j'ai eu la surprise de le trouver dans une librairie. Depuis, il est même sorti en français chez Nathan !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chobahm rêve de rejoindre Snowglobe, le seul endroit sur Terre où les températures sont encore vivables, où on ne risque pas de mourrir de froid si on reste dehors plus de trente minutes. La contrepartie ? Accepter d'être filmé en permanence, de faire de sa vie un divertissement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je me suis immergée dans ce monde de froid avec délice et j'ai aimé prendre le temps d'explorer cet univers et de rencontrer Chobahm et sa famille. Puis arrive le moment tant attendu, celui de pénétrer à l'intérieur du Snowglobe et les évènements se précipitent alors. C'est vraiment une lecture intéressante, pleine de rebondissements et d'idées intrigantes, avec des scènes particulièrement réussies mais j'ai été un peu déstabilisée par l'équilibre des choses ou plutôt le mauvais équilibre des choses devrais-je dire. Je ne me suis jamais ennuyée mais soit certains passages sont vraiment trop longs par rapport à d'autres, soient ce sont ces autres qui sont trop sous-développés. Pour ma part, je penche plutôt pour cette idée mais j'imagine que c'est une question de point de vue. J'aurais aimé 100 pages de plus au moins, j'aurais aimé qu'on apprenne plus à connaître la deuxième famille de l'héroïne et surtout j'aurais aimé que l'idée de télé-réalité ne reste pas qu'un prétexte à l'intrigue complètement sous-exploité. C'est encore et toujours ce que je reproche à presque tous les livres de ce style qui favorisent l'action au détriment d'un contexte solide et bien construit."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est très satisfaisante et on sent en même temps que l'autrice a planté pas mal de graines pour la suite, que j'ai hâte de lire. Et si vous cherchez une dystopie du froid sans prise de tête, je vous conseille de la lire aussi."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Snowglobe" ?