Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire et Imaginer - Page 2

  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

    Imprimer
    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Grand Magasin des Rêves" ?

  • Babel de R.F. Kuang

    Imprimer
    • babel, racisme, rf kuang, colonisation, asieMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Babel ?

       "Il n'y avait absolument aucune chance que je résiste à cette lecture. La couverture est sublime, les retours sur le livre à sa sortie en anglais étaient excellents et les autres romans de l'autrice m'intriguent également. Ajoutez à cela le sujet et le cadre et j'étais perdue."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Robin Swift a été sauvé de la mort et de la misère à Canton pour être élevé comme un anglais à Londres et devenir un grand traducteur de Babel. Alors, quand il entre à Oxford dans ce but, il croit être enfin au paradis mais il va vite découvrir que c'est peut-être tout le contraire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce livre me laisse des impressions très différentes selon les parties et les sujets traités. L'idée de départ est excellente : originale, complexe, intelligente, rien que ça. Tout ce qui tourne autour de la traduction l'est et les discussions sont réellement passionnantes si c'est un thème auquel vous portez un minimum d'intérêt. C'est ce qui fait que j'ai aimé la première moitié du roman même s'il ne s'y passe quasiment rien.

       Oui parce que voilà, côté roman, c'est assez faible à mon goût, tout arrive un peu tard, on ne sait pas trop comment, et la magie est si peu présente ! Quel dommage d'avoir bâti cet univers incroyable pour si peu l'exploiter... Bref, j'ai aimé la théorie mais un peu moins la pratique.

       Enfin, il y a le traitement du racisme et du sujet colonial. Je l'ai trouvé très bien au début mais j'ai finalement été déçue par la dichotomie absolue du roman, les blancs d'un côté, le reste du monde de l'autre. Je ne suis pas assez naïve pour ne pas savoir ni comprendre que l'on est très proche de la réalité de l'époque mais je n'ai pas envie de penser que nous n'avons aucune chance de pouvoir vivre ensemble."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin aurait pu être parfaite si... Si elle n'avait pas été si évidente dès les premières pages pour moi et surtout si l'autrice ne prônait pas la violence comme seule solution possible pour faire changer les choses. Non seulement je trouve cela extrêmement dérangeant mais en plus je trouve extrêmement dérangeant, voire inquiétant, que cela semble ne déranger personne."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres De Saxus ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Babel" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Les Soeurs Hiver de Jolan C. Bertrand

    Imprimer
    • les soeurs hiver, jolan c. Bertrand, roman jeunesse, lecture d'hiver, personnage transgenre Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Soeurs Hiver ?

       "J'ai vu passer ce roman sur plusieurs comptes différents, toujours avec de bonnes critiques et je l'avais ajouté à ma wishlist d'hiver. Lorsque mon chemin a croisé le sien en librairie, je n'ai pas pu résister à sa beauté."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les soeurs Hiver étaient inséparables alors quand la Petite a disparu, la Grande est devenue incontrôlable. Pour sauver son oncle, Alfred va devoir affronter le froid, la fôret et une malédiction bien étrange..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quand j'ai du mal à écrire le résumé d'un roman, ce n'est pas très bon signe en général et cela dévoile bien ici la confusion que j'ai ressenti dans cette histoire. La suite d'éléments proposés manquait pour moi de liant, d'une logique claire et établie, surtout pour un récit jeunesse. Pourtant, j'ai aimé toutes les idées proposées. L'auteur prône l'ouverture d'esprit, l'acceptation des différences avec un personnage transgenre par exemple et j'ai particulièrement été charmée par sa façon de parler de la dépression. Mais à trop se disperser, tout est dilué. Ce n'est pas un livre désagréable à lire, loin s'en faut mais peut-être que j'en attendais trop. J'aurais préféré que Jolan C. Bertrand simplifie moins le niveau de lecture mais plus l'intrigue, qu'il sélectionne ses idées pour mieux les exploiter, même si je suis bien consciente qu'ici mon avis est plutôt minoritaire."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour finir sur une note positive, je voudrais revenir sur le visuel du livre qui est vraiment splendide. En plus de la couverture soignée, parée de reflets argentés, le texte est également émaillé de magnifiques illustrations. Si seulement tous les livres étaient aussi beaux."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouver toutes mes chroniques de lectures d'hiver ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Soeurs Hiver" ?