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Lire et Imaginer - Page 2

  • Last of the Talons de Sophie Kim

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    • last of the talons, littérature coréenne, mythologie coréenne, Sophie kim, corée du sud, passion corée, littérature jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Last of the Talons ?

       "Encore l'un des nombreux livres qui avait rejoint l'une de mes nombreuses listes de livres coréens ou autour de la Corée et qui est venu augmenter ma PAL à l'occasion d'une offre sur la version numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Shin Lina appartient au gang des Blackbloods mais n'allez pas croire que ce soit de son plein gré. Pas que cela ne la dérange de voler ou de tuer mais si elle obéit à Kalmin, leur chef, c'est uniquement pour protéger sa petite soeur. Alors quand ce dernier va être enlevé par un Dokkaebi, elle n'aura d'autre choix que de le suivre dans l'autre Royaume pour le ramener..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avant toute chose, j'aimerais préciser que le fait d'avoir lu ce roman en numérique a, je pense, influencé mon avis final. Je n'avais qu'une hâte, revenir au livre papier, et cela a sûrement accentué mon impression de longueurs et de répétitions. Pour autant, ça ne change rien au fait que l'intrigue est extrêmement classique, peu de surprises ici. Ce n'est pas mauvais pour autant, c'est même plutôt sympathique, mais à part le folklore coréen, un très bon point pour moi, ça manque quand même un peu d'originalité. L'autrice emploie de plus une double temporalité, ou du moins, de nombreux retours dans le passé, un procédé qui m'agace presque toujours, et comme ici le suspense est vraiment inexistant, j'aurais de loin préféré savoir dès le début ce qu'il en était de ces évènements. Ça n'aurait rien gâché et cela aurait permis de donner un peu d'épaisseur au personnage principal qui en manque cruellement. Je ne l'ai pas trouvée très attachante et  beaucoup de ses réactions ne m'ont pas parue cohérentes. Heureusement, le dokkaebi est là."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "S'il y a une chose qui est vraiment réussi dans ce roman, c'est cette fin. J'ai adoré l'idée, assez même pour me donner envie de lire la suite malgré mes nombreuses réserves mais comme il y a encore deux tomes, j'hésite. Affaire à suivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Last of the Talons" ?

  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

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    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Le Monde Suspendu - Le Mercenaire et la Saltimbamque d'Axie Oh

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    • axie oh, le monde suspendu, le mercenaire et la saltimbanque, littérature fantastique, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, folklore coréen, conte coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde Suspendu ?

       "Je suis toutes les publications d'Axie Oh, ayant beaucoup aimé ses romans précédents et quelle bonne surprise ce fut d'apprendre que la version française de celui-ci sortait quasiment en même temps que l'anglaise, d'autant que comme j'ai beaucoup de chance, je l'ai reçue de la part des éditions Lumen."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Ren vivait une vie paisible au sein de sa famille d'adoption, rythmée par leurs spectacles et leurs déplacement de village en village, une attaque soudaine va l'obliger à utiliser le pouvoir qu'elle cachait précieusement et révéler sa présence à ses nombreux ennemis. Rien ne sera plus jamais comme avant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans son roman précédent, la Fiancée du Dieu de la Mer, Axie Oh s'inspirait du conte coréen de Simshong, ici, c'est autour d'un forgeron et d'une biche que se tisse son histoire. J'aime cette idée, celle des contes, qui lui permet de se démarquer des autres romans qui s'inspirent du folklore coréen et se focalisent le plus souvent sur les créatures, comme le gumiho. J'aime aussi ce fil rouge dans son oeuvre fantastique. L'univers qu'elle imagine ici, avec ce monde suspendu, m'a beaucoup plu aussi. Bien sûr, il faut un peu de temps pour mettre en place tous les paramètres de cette histoire, et nous les faire découvrir, mais ça ne m'a pas gênée du tout et je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris le temps de rencontrer les personnages, de découvrir leurs secrets et de m'attacher eux, j'ai apprécié la romance qu'Axie Oh maîtrise, je le sais, et j'ai attendu que la magie se déploie avec plaisir. Après, tout comme pour le précédent, il m'a manqué le petit truc en plus pour que ce soit un coup de coeur et il m'est arrivé de lever les yeux au ciel face à certaines facilités. Et peut-être qu'il m'a manqué une pointe d'humour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les dernières chapitres ne sont pas forcément ceux que j'ai préféré mais j'ai apprécié que l'autrice nous offre une conclusion pour une partie de son intrigue tout en nous donnant plus qu'envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il en est du reste de son histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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