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Lire et Imaginer

  • Last of the Talons de Sophie Kim

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    • last of the talons, littérature coréenne, mythologie coréenne, Sophie kim, corée du sud, passion corée, littérature jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Last of the Talons ?

       "Encore l'un des nombreux livres qui avait rejoint l'une de mes nombreuses listes de livres coréens ou autour de la Corée et qui est venu augmenter ma PAL à l'occasion d'une offre sur la version numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Shin Lina appartient au gang des Blackbloods mais n'allez pas croire que ce soit de son plein gré. Pas que cela ne la dérange de voler ou de tuer mais si elle obéit à Kalmin, leur chef, c'est uniquement pour protéger sa petite soeur. Alors quand ce dernier va être enlevé par un Dokkaebi, elle n'aura d'autre choix que de le suivre dans l'autre Royaume pour le ramener..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avant toute chose, j'aimerais préciser que le fait d'avoir lu ce roman en numérique a, je pense, influencé mon avis final. Je n'avais qu'une hâte, revenir au livre papier, et cela a sûrement accentué mon impression de longueurs et de répétitions. Pour autant, ça ne change rien au fait que l'intrigue est extrêmement classique, peu de surprises ici. Ce n'est pas mauvais pour autant, c'est même plutôt sympathique, mais à part le folklore coréen, un très bon point pour moi, ça manque quand même un peu d'originalité. L'autrice emploie de plus une double temporalité, ou du moins, de nombreux retours dans le passé, un procédé qui m'agace presque toujours, et comme ici le suspense est vraiment inexistant, j'aurais de loin préféré savoir dès le début ce qu'il en était de ces évènements. Ça n'aurait rien gâché et cela aurait permis de donner un peu d'épaisseur au personnage principal qui en manque cruellement. Je ne l'ai pas trouvée très attachante et  beaucoup de ses réactions ne m'ont pas parue cohérentes. Heureusement, le dokkaebi est là."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "S'il y a une chose qui est vraiment réussi dans ce roman, c'est cette fin. J'ai adoré l'idée, assez même pour me donner envie de lire la suite malgré mes nombreuses réserves mais comme il y a encore deux tomes, j'hésite. Affaire à suivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Last of the Talons" ?

  • The God and The Gumiho de Sophie Kim

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    • the god and the gumiho, Sophie Kim, gumiho, folklore coréen, Corée du Sud, littérature coréenne, mythologie coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The God and the Gumiho ?

       "J'ai déjà lu un roman de la même autrice que j'avais bien aimé alors j'étais curieuse de découvrir cette nouvelle série plus adulte mais une chose est sûre, entre le sujet et la couverture, il n'y avait absolument aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Hani n'a pas été très prudente avec ses dernières victimes et maintenant Seokga, le dieu déchu, est à sa recherche pour l'éliminer. Une seule solution, même si elle le déteste, devenir son assistance et orienter discrètement l'enquête...."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment beaucoup aimé. Ce qui m'importe le plus, dans ce genre de romans, c'est que l'univers soit bien construit, sans cela, c'est très vite creux. Ici, c'est clairement le cas, avec des créatures de la mythologie coréenne de toutes sortes, dieu, gumiho mais aussi dokkaebi, haetae, gwisin et j'en passe, un vrai régal. L'humour est bien présent au travers des personnages et l'histoire est prenante. Je ne peux pas dire que l'enquête soit très difficile à démêler et peut-être que si nos deux héros n'avaient pas passé leur temps à se dévorer des yeux dans des instants pourtant cruciaux, ils auraient vu ce qui était juste sous leur nez. La romance n'est d'ailleurs pas le point fort selon moi, je l'ai trouvé extrêmement cliché et l'écriture est définitivement très américaine, cela explique que ce ne soit pas un coup de coeur mais ce ne sont pas non plus les éléments principaux du roman et tout le reste compense largement ces défauts-là. J'ai aimé aussi ce que l'on a pu entrevoir de la relation entre les deux frères et j'aurais aimé que ce soit un peu plus développé. Peut-être dans le tome suivant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré la fin, vraiment, je n'ai pas vu les pages se tourner. Il y a juste ce qu'il faut de conclusion et juste ce qu'il faut d'ouverture pour nous donner terriblement envie de lire la suite."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "The God and the Gumiho" ?

  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

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    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie" ?