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Lire et Imaginer - Page 12

  • Le Sang de la Cité - Capitale du Sud 1 de Guillaume Chamanadjian

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    • le sang de la cité, capitale du sud, guillaume chamanadjian, la tour de garde, aux forges du vulcainMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Sang de la Cité ?

       "Il y a beaucoup d'éléments qui m'attiraient vers ce livre : son résumé, la couverture, le fait que l'auteur soit de ma région... Et le principe même de cette saga en trois tomes qui se veut le miroir de celle écrite par Claire Duvivier, Capitale du Nord. Alors quand je l'ai vu dans la Masse Critique Babelio, je n'ai pas hésité à le demander et j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour le recevoir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La Cité est découpée en duchés, aux mains des mêmes familles depuis des décennies, préservant ainsi un équilibre fragile mais existant. Mais la Caouane entend bousculer l'ordre établit et Nox, commis d'épicerie sur le port mais attaché à cette maison par son sombre passé, va se retrouver mêlé à des intrigues politiques qui le dépassent..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Sur les premières pages, les premiers chapitres, je n'ai vraiment rien de très concret à reprocher à ce roman si ce n'est le fait que je n'étais jamais très pressée de le reprendre. Pourtant, l'univers est extrêmement bien construit, cette ville est sans conteste l'élément central de l'intrigue, le personnage principal même et elle est imparfaite et intrigante, comme toutes les villes interessantes. Le héros, Nox, m'a plu également mais ce qu'il m'a manqué c'est de la tension, un véritable enjeu. J'ai d'ailleurs trouvé dommage de ne pas plus exploiter le personnage de la soeur... Parce que me balader dans la ville avec le jeune homme, c'était bien sympathique mais pas suffisant pour moi. Ce sont finalement dans les toutes dernières pages que les évènements s'affolent et que l'on tourne enfin les pages avec avidité mais cela arrive trop tard à mon goût."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ressors déçue de ma lecture, parce que j'en attendais beaucoup, bien sûr, mais surtout parce qu'il ne lui manque vraiment pas grand chose pour se démarquer et c'est toujours frustrant de voir un tel potentiel ne pas atteindre son but."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Le Sang de la Cité" ?

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  • QI de Christina Dalcher

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    • qi, Christina dalcher, nil éditions, master class, distopie, quotient Q, eugénismeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Qi ?

       "Le haut potentiel est un sujet qui m'intéresse particulièrement, je ne pouvais donc pas résister à un tel titre. Et puis, j'avais déjà hésité à lire Vox, du même auteur, c'était donc l'occasion de découvrir un roman de Christina Dalcher."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chaque élève, chaque personne, se voit attribuer un score de quotient Q, en fonction de ses résultats mais également de nombreux autres paramètres et toute sa vie est conditionnée par cette note. Elena Fairchild s'accommode plutôt bien du système jusqu'au jour où sa plus jeune fille est envoyée dans une école jaune, la pire de toutes, à des kilomètres de chez elle..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il n'est pas question de QI dans ce roman, c'est la première chose que je voulais clarifier. Il s'agit au mieux d'un mauvais choix de titre de la part de l'éditeur français, au pire d'un titre volontairement racoleur. Une fois que j'ai compris cela et les différents tenants et aboutissants de cette histoire, je n'ai plus réussi à lâcher le livre ! C'est bien écrit, pas du tout au rabais (pour une dystopie, ça change), tout en restant je pense tout à fait accessible aux adolescents. Et le sujet est passionnant, peut-être l'un de ceux qui me passionne le plus, à savoir : comment arrive-t-on à mener tout un peuple vers un système totalitaire et lui faire accepter des mesures de plus en plus inhumaines... Et ce n'est pas un sujet facile à maîtriser. Mon seul regret, c'est que l'auteur a choisi de faire un parallèle avec le nazisme plutôt que d'exploiter un thème qu'elle effleure à peine mais qui aurait vraiment mérité d'être traité, celui des écoles d'état et de l'eugénisme aux États-Unis, notamment sur les populations de natifs américains."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'était pas vraiment une fin facile mais non dénuée d'espoir. J'aurais préféré quelque chose de plus joyeux, comme toujours, mais c'était sûrement ce qu'il fallait pour marquer les esprits. À mettre entre les mains de tous les ados que vous connaissez. Et les vôtres."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "QI" ?

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  • Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick

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    • philip k. dick, le maître du haut château, prix Hugo, yi king, science fiction, hitlerMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Maître du Haut Château ?

       "Je suis fascinée par la seconde guerre mondiale et les personnalités telles que celle d'Hitler. Comment en arrive-t-on là, pourquoi ? Ce n'est pas pour rien que j'ai fait des études de psychologie. J'étais donc très intriguée par l'idée de ce livre, qui était dans ma wishlist depuis longtemps."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1948, la seconde guerre mondiale s'achève sur une capitulation des Alliés. Hitler a gagné, l'Allemagne se partage les États-Unis avec le Japon et les américains deviennent un peuple soumis et dominé..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Qui résisterait à un tel résumé et à une telle couverture ? Pas moi, en tous cas. Pourtant, autant se le dire tout de suite, à part deux ou trois petites allusions, Hitler est complètement absent de ce roman. D'ailleurs, même les allemands y sont presque anecdotiques, puisque tous les protagonistes que l'on suit vivent sous l'occupation japonaise et cela fait quand même une grande différence. De ce point de vue là, c'est donc une déception. Mais le temps de me faire à l'idée puis de m'immerger dans ce monde complètement différent du notre, et j'ai enfin pu apprécier ma lecture. C'était un roman bien plus complexe que ce à quoi je m'attendais et qui n'aborde pas forcément des sujets que j'aurais pensé trouver là. J'ai donc pris le temps d'accompagner ma lecture de la réflexion nécessaire et exigée par l'auteur. En ce sens, j'ai trouvé que c'était une lecture exigeante, surtout si on veut aller au fond des choses mais pas désagréable pour autant. Et j'ai apprécié d'y retrouver des thèmes comme le Yi King et les synchronies, entre autres..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Moi qui déteste généralement les fins trop vagues, voire ouvertes, j'ai vraiment aimé celle-ci. Je l'ai trouvé assez surprenante, malgré ce qu'en disent d'autres auteurs en postface, et tout à fait dans l'esprit du roman.

       En revanche, si je comprends l'intérêt d'avoir joint les deux chapitres supplémentaires que Philip K. Dick avait rédigé en vue d'une suite, j'aurais pour ma part préféré ne pas les lire parce qu'ils lèvent le voile sur cette conclusion justement, que j'avais appréciée telle qu'elle était."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la seconde guerre mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Le Maître du Haut Château" ?

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