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Lire et Imaginer - Page 8

  • Gumiho - Wicked Fox de Kat Cho

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    • gumiho, wicked fox, kat cho, roman jeunesse, folklore coréen, renard à sept queues, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Gumiho, Wicked Fox ?

       "Pour diversifier un peu mes lectures autour de la Corée, je suis obligée de regarder du côté des États-Unis, les traductions coréennes restant limitées, et une lecture jeunesse, basée sur le folklore coréen, me semblait apporter la touche de légèreté qu'il me manquait dans ma nouvelle obsession."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Par hasard, une nuit, alors que Jihoon pénètre dans la forêt pour retrouver son chien, il va apercevoir Miyoung, une Gumiho, et ses neuf queues de renard. Bien décidée à éviter celui qui connaît son secret, la jeune fille ne va pas apprécier de le retrouver le lundi matin au lycée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. J'ai souvent lu que c'était comme regarder un drama, et c'est vrai que ça ferait une bonne base pour une adaptation. On est plongé au coeur de la Corée, de sa culture et de son folklore et ça, évidemment, ça ne pouvait que me séduire. L'autrice emploie d'ailleurs un grand nombre de mots coréens, ce qui ajoute à l'ambiance mais j'imagine quand même que cela doit rendre la lecture un peu ardue si on n'est pas déjà habitué. Je n'ai pas été gênée par le fait qu'il s'agissent d'adolescents non plus, alors que ces derniers temps je me suis rendue compte que j'accrochais de moins en moins à ce genre d'histoires, parce qu'ils ont quand même des problèmes bien plus graves que de savoir s'ils se plaisent l'un à l'autre. D'ailleurs j'ai apprécié tous les différents personnages, les principaux comme les secondaires, ainsi que les thèmes abordés, surtout autour de la famille. Et attention, ce n'est pas si léger que ça pourrait en avoir l'air."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai cru que ça allait être un coup de coeur, et puis il y a eu les quelques dernières pages. Ce n'est pas mauvais mais j'ai trouvé ça très confus déjà, et un peu décevant au niveau de l'intrigue. Ça ne m'empêchera pas pour autant de lire la suite."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Gumiho, Wicked Fox" ?

  • Le Château Solitaire dans le Miroir de Mizuki Tsujimura

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    • le château solitaire dans le miroir, milan, mizuki tsujimura, littérature japonaise, imaginaireMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Château Solitaire dans le Miroir ?

       "Les éditions Milan ont eu la gentillesse de me proposer de recevoir quelques-uns de leurs titres et j'ai tout de suite craqué pour celui-ci et l'univers qu'il nous promet."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kokoro ne peut plus aller à l'école. Elle n'y arrive plus. Et même si ses parents ne lui mettent pas la pression, elle sait bien qu'ils sont déçus, ce qui complique encore plus les choses. Alors quand son miroir se met à briller et l'invite à passer de l'autre côté, l'appel est irrésistible..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Souvent, je me laisse porter par le titre d'un livre, le visuel de la couverture et les avis que j'ai pu lire, sans rien savoir de l'histoire. Ce fut le cas ici et je ne l'ai pas regretté. J'avais peur de sombrer dans un univers un peu trop onirique mais malgré le côté fantastique, on reste bien ancré dans la réalité quand il s'agit de parler phobie scolaire et harcèlement. Et j'ai adoré. Bien sûr, ce n'est pas toujours une lecture facile, découvrir ce que les enfants sont capables de se faire entre eux en sachant que ça existe bel et bien m'a tordu le ventre à plusieurs reprises mais je trouve de plus en plus que les asiatiques excellent à traiter les sujets difficile par leur retenue. Découvrir ces personnages petit à petit, entrer dans leur cercle, les voir créer des liens, c'était comme un privilège. Comme eux, je ne voulais plus quitter le château et je souhaitais toujours y retourner au plus vite. J'avais deviné la problématique derrière leur rencontre et j'ai longtemps espéré me tromper mais finalement l'idée était joliment exploitée. C'est pour moi le genre de livre qu'il ne faut pas hésiter à offrir aux adolescents autour de soi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans la frustration et je ne sais même pas vraiment dire pourquoi. Il y a certainement un peu du fait qu'on est loin d'en savoir assez sur la suite à mon goût, que certaines scènes que j'attendais ne sont jamais venues et que ça manquait d'émotions alors que ça aurait du me faire pleurer... Bref, on est passé très très près d'un énorme coup de coeur."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Le Château Solitaire dans le Miroir" ?

  • Tower de Bae Myung-Hoon

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    • tower, bae myung-hoon, roman coréen, littérature coréenne, hanguk, passion corée, Corée du Sud, passion hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tower ?

       "Au milieu de toutes mes recherches de littérature coréenne, une couverture aussi belle ne pouvait pas passer inaperçue. Le côté science-fiction m'attirait aussi même si je n'en lis pas souvent."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Beanstalk est une tour de 674 étages, nation souveraine accueillant plusieurs milliers d'habitants, avec son pouvoir, sa corruption et ses problèmes comme partout ailleurs dans le monde..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je voudrais commencer par dire que côté science-fiction, c'est très léger, tout est dit dans le résumé. Et à part les noms des personnages peut-être, ce roman pourrait se dérouler dans n'importe quelle partie du monde. Donc, si vous n'êtes ni un fan de science-fiction, ni un fan de la Corée du Sud, rien ne vous empêche de le lire quand même. Et franchement, vous auriez raison de le faire parce que c'est fin et intelligent, parfois drôle, parfois extrêmement touchant. Comme dans un recueil de nouvelles, j'ai aimé certaines histoires plus que d'autres. En fait, je n'en ai pas comprise une, aimé deux et adoré deux autres. Je trouve qu'on est plutôt sur un bon ratio. J'ai apprécié l'humour de l'auteur (dont la blague récurrente du chien, excellente), mais il a aussi réussi à me faire verser une larme. J'ai été conquise par son imagination, le monde qu'il met en place sans jamais s'y perdre, et la critique sous-jacente du pouvoir et de la politique. La seule chose manquante entre le coup de coeur et moi, ce sont des connections bien plus fortes entre les différents personnages. C'est le petit élément que j'ai attendu en vain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si chaque chapitre est presque une nouvelle, l'auteur nous offre une vraie fin, et une fin aussi pleine d'ironie et d’humanité en même temps que le reste de son livre. Et que dire des appendices... Encore un livre que je regrette de ne pas pouvoir vous conseiller en français !"

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Tower" ?