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Lire et Frissoner - Page 4

  • Blackwater I - La Crue de Michael McDowell

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    • la crue, blackwater, saga blackwater, famille Caskey, Alabama, monsieur Toussaint louverture, Michael McDowell Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Crue ?

       "C'est sûrement le livre le plus instragramable de l'année alors il aurait franchement été difficile de passer à côté ! Et après avoir appris que l'auteur n'était autre que le scénariste de Beetle Juice, film culte de mon enfance, je ne pouvais pas passer à côté."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Toute la ville est sous les flots de la Perdido, seuls dépassent la tour de la Mairie et le premier étage de l'unique hôtel du coin. Oscar Caskey, fils d'une famille influente, vient examiner l'état de la décrue lorsqu'il découvre une jeune femme là où personne n'aurait pu survivre si longtemps. Mais Elinor a une explication pour tout et tout le monde l'apprécie, sauf Mary-Love, la mère d'Oscar..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman est accompagné d'une note sur l'auteur et de quelques mots de lui expliquant qu'il écrit pour que les gens passe(nt) un bon moment, sans avoir à lutter. Et dans cette optique là, c'est parfaitement réussi. L'écriture est d'une grande simplicité, les pages se tournent toutes seules et l'histoire est interessante. Si c'est donc un livre qui m'a plu, j'avoue que les critiques dithyrambiques me laissent perplexe. Je n'aurais pas pensé qu'il était du genre à déclencher des passions, manifestement j'ai du passer à côté de quelque chose (de l'humour par exemple, que je cherche encore pour ma part). Le mystère n'est pas très épais, le côté surnaturel très limité et surtout, les personnages sont peu sympathiques. À partir de là, difficile pour moi de m'inquiéter véritablement du destin de l'un ou de l'autre. Je pense que pour me faire une meilleure idée, il faudra que je lise le deuxième tome mais pour le moment, je ne peux pas garantir que j'irai au-delà."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "On a un peu l'impression de s'arrêter au milieu du récit, à cause du format je suppose. Mais les dernières révélations sont pour le moins accrocheuses."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Monsieur Toussaint Louverture ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Crue" ?

  • La Mécanique du Diable de Philip Pullman

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    • la mécanique du diable, Philip pullman, histoire qui fait peur, Flammarion jeunesse, Xavier collette, automatesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mécanique du Diable ?

       "J'adore offrir des livres à mon neveu et lorsque je suis tombée sur celui-ci, j'ai pensé qu'il serait parfait : un auteur que je connais et que j'admire, une histoire courte, avec des illustrations et une couverture plus qu'attrayante. Une bonne occasion également de le lui emprunter."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un auteur qui n'arrive pas à terminer son histoire, un horloger qui n'a pas d'oeuvre à présenter pour la fin de son apprentissage et beaucoup de promesses faites au diable en échange de son aide..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Finalement, mon neveu a trouvé que l'histoire faisait trop peur et ne l'a pas terminée. Je pense qu'il tentera à nouveau l'expérience dans quelques temps mais en le lisant moi-même j'ai vite compris ce qu'il entendait par là. Une fois de plus, Philip Pullman montre tout son talent et excelle à installer une atmosphère glaçante. Quant à l'histoire, il s'agit à la fois d'un conte assez classique et d'une idée très originale mais je ne vous conseille pas de la lire à vos enfants pour les endormir...

       Je voudrais saluer le travail de Flammarion Jeunesse et de Xavier Collette. D'abord, un grand bravo pour ces illustrations qui sont vraiment sublimes mais aussi, merci à l'éditeur. Un livre jeunesse si beau, avec, en plus, jaquette et couverture cartonnée, à ce prix plutôt raisonnable, c'est une très belle surprise."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai bien aimé cette expérience. C'est très court, ça se lit très vite et j'ai toujours plaisir à retrouver la plume de Philip Pullman. Après, c'est l'évidence mais je préfère tout de même le souligner, nous sommes très loin de la Croisée des Mondes quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "La Mécanique du Diable" ?

  • We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson

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    • lecture d'halloween, roman noir, shirley jackson, we have always lived in the castle, nous avons toujours vécu au châteauMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec We Have Always Lived in the Castle ?

       "J'ai entendu parler de Shirley Jackson a plusieurs reprises en cherchant des lectures d'Halloween. Ses livres sont disponibles en français d'ailleurs mais je ne tombais jamais dessus en librairie. Finalement, j'ai craqué pour cette édition anglaise à la couverture assez parlante."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La famille Blackwood a toujours vécu là mais jamais elle ne s'est abaissée à fréquenter les gens du village. Aujourd'hui, plus de six ans après le drame, les seuls membres restants de la famille, sont plus isolés que jamais, reclus dans leur maison, cachés aux yeux de tous..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès les premières pages, cet ouvrage est extrêmement addictif. Impossible de le lâcher. Il y a d'abord toute cette haine ressentie autour des héroïnes qui nous semble si injuste, et tout ces secrets que l'on devine à demi mais que l'on attend de nous voir révélés. À chaque fois que l'on pense que le récit ralentit, un nouvel évènement survient. Il n'y a aucun temps mort dans ce roman par ailleurs assez court. On se prend au jeu, on sait que quelque chose cloche et pourtant on reste aux côtés de deux soeurs Blackwood. C'est d'ailleurs essentiellement la narratrice, la plus jeune des deux, qui installe ce climat dérangeant. Sans cesse, je dois essayer de me rappeler qu'elle a dix-huit ans alors qu'elle parle et qu'elle agit comme une enfant de douze ans, comme si elle était restée bloquée à l'âge du drame..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La révélation principale n'est absolument pas une surprise mais je ne suis pas sûre que l'auteur souhaitait qu'elle en soit une, tous les éléments étaient quand même assez clairement sous nos yeux. Après, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue par cette fin parce que je ne peux pas m'empêcher d'être une optimiste et d'espérer toujours mieux, toujours un peu plus."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "We Have Always Lived in the Castle" ?