"Ce titre revient très souvent lorsque l'on s'intéresse à ce qui a pu être publié autour de la Corée mais j'avais un peu peur que ça ne me plaise pas en lisant les différentes chroniques. Finalement, c'est l'avis positif de Carolivre qui a fini par me convaincre."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Une jeune coréenne isolée, rêvant d'ailleurs, dans une ville qui tourne au ralenti, un français usé qui écrit des bandes-dessinés, dessine la nuit des femmes sans jamais être satisfait, une rencontre..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Ce n'est assurément pas un roman qui plaira à tout le monde et, il y a quelques temps encore, il ne m'aurait peut-être pas plu non plus. Mais les choses étant ce qu'elles sont, ma passion pour la Corée du Sud, mon amour grandissant pour leur littérature et cette façon qu'ils ont de se livrer tout en pudeur, avec si peu de mots, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Il y a un côté cru, brut, que j'ai vraiment apprécié dans la plume de l'autrice et qui nous happe directement dans le récit pourtant, il y a peu d'histoire. Il s'agit d'une tranche de vie, de la rencontre passagère de deux entités à la dérive, rien de plus, rien de moins, avec en toile de fond la ville de Sokcho, comme un troisième personnage, et cette ambiance pesante et particulière que l'on peut ressentir dans une ville balnéaire l'hiver."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Sur ce point, je ne change pas, j'aime qu'une histoire est un début et une fin et j'ai forcément trouvé celle-ci légèrement frustrante mais il suffit peut-être de savoir lire entre les lignes."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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