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littérature coréenne - Page 3

  • Une Saison à l'Atelier de Poterie de Yeon Somin

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    • une saison à l'atelier de poterie, Yeon Somin, feelgood coréen, healing book, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Saison à l'Atelier de Poterie ?

       "Les feelgood coréens traduits se multiplient, pour ma plus grande joie, et j'étais tellement heureuse d'apprendre que ce roman, que je comptais lire en anglais, sortait également en français ! Merci Nami pour ce choix, et pour l'envoi de la jolie box."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jongmin a fini par craquer, elle a quitté son travail et est restée des mois enfermée dans son appartement. Puis un jour, enfin, sans savoir quoi exactement, quelque chose la pousse à sortir, et elle va se retrouver devant la porte de l'atelier de poterie de son quartier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai été agréablement surprise par la qualité de l'écriture, la profondeur des sujets abordés et le développement de l'histoire. Ce n'est pas aussi simple, si je puis dire, que les 'feelgood' qui sont partout aujourd'hui et se ressemblent tous un peu, on est bien plus proche de la littérature coréenne généraliste que j'ai l'habitude de lire. D'ailleurs, pour moi, le sentiment de 'han', un mélange de regrets, d'amertume, difficile à définir et typiquement coréen, est bien présent ici. Peut-être que le nouveau terme à la mode de 'healing book' lui conviendrait mieux que celui de 'feelgood book'. J'ai aimé que tout ne soit pas facile, que tout ne soit pas résolu d'un coup de baguette magique, que le récit prenne son temps, comme la guérison. J'ai évidemment aussi beaucoup aimé tous les passages qui parlent de poterie et, comme je suis très influençable, j'ai envie de m'y mettre, et ceux qui parlent si bien de nourriture que j'en avais l'eau à la bouche. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est le genre de livres que l'on aimerait offrir aux gens qu'on aime pour qu'ils s'imprègnent eux aussi de tous ses jolis messages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je trouve que ça ferait un excellent drama, avec une ambiance proche de celle de Our Blues ou My Liberation Notes, que j'adore. Vous ne savez pas de quoi je parle ? Il ne vous reste plus qu'à regarder."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Une Saison à l'Atelier de Poterie" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • Whale de Cheon Myeong-Kwan

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    • whale, Cheon Myeong-Kwan, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Whale ?

       "Je n'ai cessé de voir ce roman mis en avant sur les sites des libraires anglais et pour un roman coréen, c'est chose assez rare pour m'avoir immédiatement donné envie de l'acheter, sans même lire le résumé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dès qu'elle a été libérée, Chunhui est retournée à la briqueterie. Pourtant, plus personne ne l'attend là-bas. Qu'est-il arrivé à tous ceux qu'elle aimait ? Est-elle vraiment responsable de leur disparition ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est le genre de livre où je me demande toujours si c'est moi qui n'ai rien compris ou si certains lecteurs s'inventent des significations profondes pour donner l'impression d'avoir saisi l'insaisissable. Comme pour ma part, je ne suis pas du genre à faire semblant, c'est le genre de livre que je n'aime pas, tout simplement. L'autrice nous présente Chunhui avant de repartir en arrière, et un peu dans tous les sens aussi. C'est malin parce que sans ça, j'aurais abandonné ma lecture mais là, je voulais savoir. J'ai donc péniblement tourné les pages jusqu'à la fin. L'histoire n'est pas déplaisante mais les procédés, le réalisme magique, les exagérations, la fable, l'auteur qui s'adresse à nous, le sexe omniprésent, ça m'a franchement fatiguée. Et puis surtout, je n'ai ressenti aucune empathie pour l'héroïne, qui n'est pas Chunhui mais sa mère, et je me rends compte que ça, c'est vraiment rédhibitoire pour moi. D'ailleurs, sur la fin, l'auteur parle d'elle en disant qu'elle n'est plus la jeune femme gentille et généreuse du début, qualités que je ne lui ai absolument jamais attribuées pour ma part, c'est dire comme on ne s'est pas compris ce livre et moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "De façon aussi décevante que le reste en ce qui me concerne."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Whale" ?

  • L'Arbre Nu de Pak Wan-Seo

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    • l'arbre nu, pak wan-seo, l'atelier des cahiers, Séoul, guerre de corée, corée du sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec l'Arbre Nu ?

       "J'avais repéré cette sortie, comme à peu près toutes les sorties coréennes, mais j'avais décidé d'être raisonnable pour une fois et de ne pas craquer tout de suite. J'ai finalement eu la bonne surprise de le recevoir de la part des éditions de l'Atelier des Cahiers."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lee Gyeong essaie de mener une vie normale, entre son travail de vendeuse et ses soirées mornes avec sa mère, alors que la guerre est aux portes de Séoul et que le drame les a déjà frappées durement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quand un livre est mauvais, mal écrit, mal traduit ou misogyne pour ne citer que les exemples les plus courants, je n'ai aucun mal à le dire franchement, à vous faire part de mes critiques. Mais ici, il ne s'agit pas de ça, et c'est bien plus difficile pour moi de vous dire que je n'ai pas aimé cette parution d'une petite maison d'édition dont j'apprécie le travail et d'une autrice, reconnue en Corée, dont la plume séduit de nombreux lecteurs. Mais pas moi. Je n'ai pas du tout accroché avec la narratrice et je n'ai ressenti aucune empathie pour elle, même si je suis très consciente qu'elle est dans un état proche de l'hébétude suite aux drames qu'elle a vécu et que son babillage futile relève de l'évitement. Je l'ai trouvé agaçante, égoïste et peu interessante. Les seuls aspects que j'ai apprécié, c'est d'en apprendre plus sur la présence des soldats américains à Séoul pendant la Guerre de Corée et comment cela était vécu des deux côtés, ainsi que le passage qui nous révèle enfin ce que l'héroïne, qui n'est autre que l'autrice elle-même, a enduré mais ça n'arrive que dans les dernières pages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le roman a été adapté en album par Keum-Suk Gentry-Kim, dont j'avais adoré Mauvaises Herbes, sur les femmes de réconfort, et j'avoue que je suis d'autant plus curieuse de découvrir ce qu'elle a pu retirer de ce récit et ce qu'elle a réussi à en faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "L'Arbre Nu" ?

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