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littérature coréenne - Page 12

  • No One Writes Back de Jang Eun-Jin

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    • no one writes back,jang eun-jin,littérature coréenne,passion hanguk,corée du sud,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec No One Writes Back ?

       "J'ai exploré les différents titres de cette collection, qui m'attirait beaucoup au demeurant, Corée du Sud oblige, à la recherche de celui par lequel j'allais commencer et forcément, cette histoire de lettres ne pouvait que me séduire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jihun voyage à travers tout le pays, de motel en motel, accompagné de son chien aveugle et chaque soir écrit une lettre à une personne rencontrée au cours de ce périple, en attendant qu'enfin quelqu'un lui réponde..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un récit emprunt de mélancolie qui m'a séduit dès ses premières pages. On s'attache beaucoup aux différents personnages et le sentiment de solitude du héros m'a profondément touchée. J'ai aimé cheminer et évoluer avec lui, apprendre à mieux le connaître par petites touches délicates. J'aurais pu souligner tellement de passages de ce roman tellement c'est joli et bien écrit (et très accessible en anglais). Et bien sûr, j'applaudis le plaidoyer pour la lettre manuscrite qui m'a donné envie de ressortir tout de suite tout mon nécessaire de correspondance. La seule chose que je regrette un peu peut-être, c'est de ne pas avoir croisé encore plus de personnalités différentes, lus encore plus de lettres du héros. Il y a avait vraiment de quoi étoffer le récit."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré la fin qui, tout en étant difficile, arrive à être lumineuse. Je regrette vraiment que ce roman ne soit pas traduit en français parce que sinon je passerais mon temps à le recommander et à l'offrir, d'autant que la Corée y est vraiment anecdotique (pour ceux qui ne sont pas attirés par ce pays)."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "No One Writes Back" ?

  • The Magical Language of Others d'E.J. Koh

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    • the magical language of others, E.J. Koh, memoir, lettres, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Magical Language of Others ?

       "Je suis fascinée par cette couverture. À tel point que j'ai acheté ce livre en hardback, un format plus cher et que je n'apprécie pas d'habitude, parce que je voulais cette illustration. Bien sûr, l'histoire m'attirait également énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous raconte, au travers des lettres de sa mère, reçues alors qu'elle était adolescente, le traumatisme qu'elle a vécu lorsque ses parents sont repartis vivre en Corée en les laissant seuls son frère et elle aux États-Unis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne plonge jamais dans les détails d'un livre avant de l'ouvrir, j'aime découvrir l'histoire au fil des pages. Ici, je m'étais donc imaginée les circonstances qui avaient pu pousser des parents à laisser leurs enfants derrière eux dans un autre pays et on peut dire que j'étais loin de la réalité. J'ai donc été choquée de découvrir que cette famille n'avait aucun problème financier et que la mère avait fait ce choix d'elle-même sans que ça ne semble la préoccuper plus que ça. L'égoïsme qui transparait d'ailleurs dans chacune de ses lettres est assez sidérant, pendant que sa fille souffre seule à l'autre bout de la planète. Et c'est vraiment le côté qui m'attirait dans cette histoire, je pense qu'il y avait beaucoup à en dire. Malheureusement, l'autrice s'éparpille, son récit manque parfois de cohérence. Elle nous emmène aussi sur les traces de ses grands-mères et, si c'est interessant, ce n'est pas forcément ce que j'attendais ici. Mais c'est d'autant plus touchant que l'on sent que c'est une façon de se protéger, et de protéger sa mère également, que de ne pas s'attarder sur ses problèmes de santé, ses difficultés à garder la nourriture ou ses envies de mourir pendant que sa mère lui écrit qu'elle est très fière d'elle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin, l'autrice revient au sujet principal et conclut son histoire, à la fois dans les faits et en décidant de lâcher prise mais d'une manière générale, je pensais aimer ce récit plus que ce fut le cas."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Les Enfants du Silence de Gong Ji-Young

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    • les enfants du silence,gong ji-young, picquier, passion corée, passion hanguk, littérature coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants du Silence ?

       "Nombreuses sont les parutions coréennes des éditions Picquier qui m'intéressent, malheureusement beaucoup sont aujourd'hui épuisées ou introuvables alors lorsque l'une d'entre elles est disponible, je n'y réfléchis pas à deux fois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Inho prend son poste de professeur dans une école pour enfants sourds, il sent tout de suite que quelque chose ne va pas mais ce qu'il va découvrir ira bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman parlant d'enfants maltraités et étant inspiré de faits réels, je me doutais que ce serait une lecture difficile et, on ne va pas se mentir, ce fut le cas. Certains passages sont proprement insoutenables, j'en ai même pleuré, ce qui ne m'arrive que très rarement. Et puis vient la colère, d'abord face aux actes abominables qui sont commis, puis face à l'injustice. Mais malgré cela, c'est un récit magnifique, tout en pudeur et en poésie, que je ne regrette pas une seconde d'avoir lu et qui m'accompagnera très certainement pendant longtemps. J'ai aussi beaucoup aimé chaque personnage héroïque et la manière dont l'autrice n'embellit pas la vérité, n'essaye pas de faire des uns et des autres des modèles de perfection et de courage, ne cache aucune de leurs failles. C'est ce qui en fait un récit si humain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Plus j'avançais, plus je craignais une fin plombante mais l'autrice a su insuffler ce qu'il faut d'espoir pour panser nos coeurs meurtris malgré un contexte écoeurant. Mon seul regret, c'est que l'éditeur n'ait pas jugé bon de joindre une note explicative. En effet, après la sortie du roman et son adaptation en film, l'indignation provoquée par ce récit a obligé la justice à rouvrir l'enquête, la fin de l'histoire reste donc manquante ici. Mais quelle belle leçon sur le pouvoir de la littérature."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Enfants du Silence" ?