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Books are my Wonderland - Page 400

  • Le Jardin Blanc de Stephanie Barron

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin Blanc?

       "Connaissant déjà Stephanie Barron pour ses livres sur Jane Austen, j'ai été très intriguée de découvrir qu'elle s'était également attaquée à d'autres illustres auteurs telles que Virginia Woolf et Vita Sackville-West."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, la maison ayant autrefois appartenu à Vita Sackville-West et célèbre pour ses jardins, afin d'y copier le Jardin Blanc pour l'un de ses clients. Mais elle va également soulever des mystères liés à son grand-père, autrefois jardinier au château, et au suicide de Virginia Woolf."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Je dois tout d'abord dire que je ne connais que peu l'histoire de Virginia Woolf, de Vita Sackville-West et du groupe de Bloomsbury. Ce ne sont pas des auteurs que j'ai beaucoup lu et je pense que cela me rend bien plus indulgente à cette lecture que lorsque je lis la série de Stephanie Barron sur Jane Austen. En conséquence, j'ai passé un très agréable moment. C'est léger, ça se lit facilement et de nombreux passages sont intéressants. On y parle bien sûr littérature, mais aussi peinture et paysagisme. Mon père et ma sœur exerçant ce métier, c'est forcément une dimension qui m'a beaucoup plue. Concernant les personnages, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur nous épargne l'héroïne idiote et se serve plutôt des évènements pour justifier ses choix. C'est difficile à expliquer sans vous en dire trop mais dans ce genre d'histoires les péripéties sont souvent dues au fait que l'héroïne prend systématiquement la mauvaise décision, ce qui n'est pas forcément le cas ici. On trouve cependant une bonne dose de méchants et stupides qu'on prendra plaisir à détester, ne vous inquiétez pas!"

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "La fin apporte les réponses et, très important pour moi, les punitions que l'on attend. En lisant ce livre avec détachement par rapport à l'Histoire et en ayant conscience de sa légèreté, je peux dire que je me suis régalée."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Venez découvrir tout mes chroniques sur la série austenienne de Stéphanie Barron ICI

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  • Le Plus Beau de Tous les Pays de Grace McCleen

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Plus Beau de tous les Pays?

       "J'ai rencontré ce livre grâce aux éditions Nil. La couverture et le résumé m'ont donné envie de découvrir cette histoire racontée par une petite fille de 10 ans."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Judith est sûre que sa fin est proche. Lundi, Neil, son camarade de classe, va lui mettre la tête dans les toilettes et elle va se noyer. Sauf que Judith à la foi. Alors elle prie, elle demande un miracle, espère de la neige alors qu'on est en Octobre. Et lundi matin, quand elle se lève, le monde est recouvert de son manteau blanc."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'ai lu plusieurs chroniques sur ce livre et presque toutes parlent de coup de cœur. Et comme pour la femme qui décida de passer une année au lit, il y a quelque chose que j'ai du mal à appréhender. Ce n'est pas du tout une critique mais j'essaie vraiment de comprendre comment on peut adorer se plonger ainsi dans le malheur des autres. En ce qui me concerne, j'avais mal au ventre tellement j'étais angoissée pour Judith, cette lecture m'a tendue et m'a donc été assez désagréable. De plus, je n'ai pas du tout apprécié la façon dont est traitée la religion. Certes, Judith et son père appartiennent à une communauté religieuse que certains qualifieraient d'extrémiste, voire d'illuminée, et il y a sûrement beaucoup de choses à un dire. Mais ici, on a l'impression qu'à la fin, le père et la fille seront heureux s'ils arrêtent de croire en Dieu. Sans parler du fait que Judith entend Dieu dans sa tête et qu'il la culpabilise de tout ce qui arrive autour d'elle alors même que cette enfant est la gentillesse incarnée. Ce n'est ni juste, ni la conception que je me fais de Dieu."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je regrette de dire que j'étais soulagée de fermer ce livre. Je pense qu'il s'adresse à un certain public et que je n'étais clairement pas la bonne cible. Certains ont besoin de ce genre de livres pour se plonger dans des sujets sérieux, des réflexions, quant à moi j'ai besoin de livres qui me divertissent pour arrêter d'y penser."

     

        Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...

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  • Sulak de Philippe Jaenada

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sulak?

       "C'est la présentation de l'éditeur qui m'a donné envie de lire ce livre et de participer un peu à la rentrée littéraire pour une fois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'auteur nous raconte avec tendresse, la vie de Bruno Sulak, braqueur audacieux et fascinant des années 80."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Dès les premières lignes, j'ai adoré la plume de l'auteur: son humour surtout, la façon de s'impliquer dans le récit. Mais au bout d'une centaine de pages, l'écriture ne suffit plus, encore faut-il s'intéresser à la vie de Bruno Sulak. Comme Jaenada commence par nous raconter l'histoire de son grand-père puis de son père, j'avoue que j'ai le temps de me poser la question sur l'intérêt de ce livre pour moi et je commence même à être agacée par la tendance de l'auteur à tout pardonner à Bruno Sulak, à lui trouver des excuses, à dire que rien n'est de sa faute, le pauvre. Puis la rencontre a lieu entre ce bandit au grand coeur et moi et comme chaque personne qu'il a croisésulak,philippe jaenada,bruno sulak,julliard sur sa route, il me séduit. A partir de là, il m'a été très difficile de lâcher le livre. A chaque pose, je m'empressais de raconter ses péripéties à tout mon entourage et chacun voulait en savoir plus. Ma mère me pressait même de finir pour connaître l'épilogue et je dois dire que je ne me suis pas fait prier."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je ne dirai rien sur la fin car je ne veux pas gâcher le suspense. Je peux vous dire que ce livre m'a procuré plus d'émotions qu'aucun autre livre depuis au moins un an, m'a fait rire, pleurer et que je pense régulièrement à Bruno Sulak..."

     

        Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...