Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Books are my Wonderland - Page 397

  • Tu Tueras le Père de Sandrone Dazieri

    Imprimer

    tu tueras le père,sandrone dazieri,la bête noire,robert laffont,polar italien

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tu Tueras le Père?

       "J'ai la très grande chance de faire partie du Cercle Arion, un groupe de blogueuses privilégiées de Robert Laffont. L'Éditeur lance cet automne une toute nouvelle collection, la Bête Noire, spécialisée en polar bien sûr, ce qui ne pouvait que me ravir. Je suis donc enchantée de vous présenter sa toute première parution."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un homme erre à la recherche de sa femme et de son fils qui ont disparu pendant leur pique-nique. Très vite, la police retrouve le corps décapité de la mère et arrête le père. En marge de l'enquête, le commissaire Colomba Caselli, officiellement en repos, ne croit pas du tout à leur hypothèse et va creuser un peu plus."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Dans les premiers chapitres, on découvre les différents personnages, on passe du passé de l'un au présent de l'autre, puis inversement et il m'a donc fallu quelques temps pour m'y retrouver. Malgré tout, on est immédiatement plongé dans le vif du sujet et moi qui n'avait pas lu une seule ligne du résumé avant de l'ouvrir, je n'ai pas été déçu. Ensuite, les pages ont défilées sans même que je m'en aperçoive et j'ai dévoré ce pavé presque d'une traite. J'ai adoré les personnages, surtout Dante bien sûr, encore un Sheldon Cooper comme je les aime, et j'ai trouvé que l'auteur savait les étoffer sans céder à la facilité. L'histoire est poignante, surtout parce qu'elle implique des enfants, mais sans tomber dans le gore inutile. En bref, Sandrone Dazieri sait parfaitement maintenir le bon équilibre entre tous ces éléments. En arrivant au troisième tiers du roman cependant, j'ai commencé à voir se profiler la fin, à deviner là où elle nous menait et j'ai croisé les doigts très forts pour me tromper, mais non. Je ne peux pas vous en dire plus sans vous spoiler mais je n'aime pas les thrillers qui débouchent sur ce genre de découverte."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "La résolution de l'enquête de départ est bien menée et en dépit de l'élément gênant dont je vous parlais plus haut, j'ai vraiment apprécié ce roman. Je lirai d'ailleurs la suite avec plaisir, surtout pour découvrir tous les mystères non élucidés de ce premier tome, quand même un peu trop nombreux à mon goût, et retrouver Dante bien sûr."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques sur la Bête Noire ICI

    Catégories : Lire et Enquêter 2 commentaires
  • La Petite Femelle de Philippe Jaenada

    Imprimer

    philippe jaenada, pauline dubuisson, la petite femelle

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Petite Femelle?

       "L'année dernière, j'avais été très marquée par ma lecture de Sulak, la biographie du célèbre cambrioleur, par le même Philippe Jaenada. A ce jour, cela reste l'une de mes meilleures découvertes depuis l'ouverture de ce blog, impossible donc que je rate cette nouvelle sortie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'auteur décide cette fois-ci de retracer l'histoire de Pauline Dubuisson, accusée de meurtre, et sur laquelle à peu près tout a déjà été dit... sauf la vérité peut-être..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Pour que les choses soient claires une bonne fois pour toutes, et malgré les quelques bémols que je vais évoquer par la suite, ce livre me paraît une fois encore indispensable, vous ne pouvez pas vous en dispenser, vous ne pouvez pas passer à côté de cette lecture, de cette découverte indispensable de la nature humaine, de ce qu'elle a de pire, de ce qu'elle a de meilleur et de toutes les nuances de gris que vous trouverez en chemin entre l'un et l'autre. Une fois encore, Philippe Jaenada, sans en avoir l'air, nous fait aimer son criminel, malgré ses actes, à cause de ses actes. On souffre avec Pauline, on tremble avec elle, on tient l'arme avec elle. On voudrait la protéger, la consoler, on s'énerve contre ces abrutis de journalistes, ces fausses féministes en herbe, ces menteurs, ces jaloux, on crie, on s'insurge avec plus de soixante ans de retard mais c'est comme si c'était aujourd'hui. Au milieu de tout cela, l'auteur nous fait parfois rire aussi,philippe jaenada,pauline dubuisson,la petite femelle digresse souvent, un peu trop même à mon goût et sur des sujets parfois qu'il pourrait tout autant garder pour lui, merci bien. Mais bon, comme à "ses criminels", on a du mal à ne pas tout lui pardonner."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Comme avec Sulak, je quitte Pauline avec regret mais entre Philippe et moi, en tous cas, c'est loin d'être fini. A chaque fois que je lis un article sur un destin intéressant je me dis que cela ferait un bon livre sous sa plume et je guetterai les prochaines parutions avec impatience. Et par-dessus tout, j'adorerais qu'il nous raconte un vrai méchant et tester sa capacité à nous le faire aussi bien aimer."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain... 

    Retrouvez ma chronique de Sulak ICI 

  • Sans Âme de Gail Carriger

    Imprimer

    sans âme,gail carriger,alexia tarabotti,steampunk,londres

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sans Âme?

       "Les trois premiers tomes en anglais sont restés environ trois ans dans ma PAL je pense. Bien que j'avais une envie folle de les lire, le vocabulaire me paraissait vraiment compliqué et je repoussais toujours l'échéance. Comme depuis ils avaient eu largement le temps de tous sortir en français n'est-ce pas, je me suis finalement décidée à échanger mes trois livres en version originale contre celui-ci, que j'ai dévoré dès sa réception."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Miss Alexia Tarabotti est une sans âme. Bien sûr, sa famille n'en sait rien, elle en ferait une maladie, mais en ce qui la concerne, elle s'en accommode très bien même si elle se retrouve plus souvent qu'il n'est convenable mêlée à des affaires de vampires et de loup-garou. Lorsqu'elle se fait attaquer en plein bal par un suceur de sang qui aurait pourtant du savoir qu'il ne pouvait rien contre elle, elle décide d'enquêter et même Lord Maccon ne saurait l'en empêcher."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Tout d'abord, sachez que je n'ai pas regretté une seule seconde de l'avoir lu en français. Même si la traduction m'a semblé présenter parfois quelques petits soucis, le vocabulaire du steampunk m'est bien trop étranger, même dans ma propre langue, pour m'y risquer en anglais. Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, c'est un genre que je connais encore peu mais que j'apprécie de plus en plus et rien que l'époque (victorienne) et le lieu de l'action (Londres) auraient suffi à me séduire. Je pense que certains sujets manquent peut-être un peu d'approfondissement mais nous n'en sommes qu'au tome un et dans ce genre d'univers il y a tout de même beaucoup de choses à mettre en place. Et malgré la légèreté et les scènes érotiques, l'humour l'emporte largement et il est difficile de ne pas se prendre au jeu même si le dénouement a été deviné depuis longtemps."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Ce ne fut pas un énorme coup de coeur comme je l'avais espéré mais je me suis quand même bien amusée et je retrouverai Alexia avec grand plaisir dans les tomes suivants, en espérant un peu plus de profondeur et de mystère. Et cette fois, c'est sûr, je n'attendrai pas trois ans!"

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 3 commentaires