Éteindre la Lune de William Boyle

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Éteindre la Lune ?

   "Plusieurs romans de William Boyle sont dans ma wishlist depuis un certain temps et j'ai finalement profité de cette nouvelle sortie au titre poétique et à la sublime couverture pour découvrir cet auteur."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Bobby a 14 ans, il vit à Brooklyn, c'est l'été et il s'ennuie. Avec un ami, il invente un jeu pour passer le temps, bombarder les voitures de ketchup depuis un pont. Jusqu'au jour où ils essaient avec une pierre..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Dès les premières lignes, on sait qu'il va se produire quelque chose de grave, on le sent, quelque chose qui va définir la vie de tous les gens touchés, et ça ne manque pas. Cela nous plonge directement dans l'histoire et donne le ton. Et puis on rencontre Jack, et on sait. C'est vraiment le personnage que j'ai le plus aimé dans cette histoire. Il est touchant, droit, sans être parfait. Il croit à une certaine forme de justice. J'aurais aimé le suivre tout au long du roman mais on enchaîne les chapitres en changeant de protagonistes à chaque fois et c'est ce qui a un peu émoussé mon intérêt. Bien sûr, on comprend très vite que tout est lié, bien sûr, toutes ces personnes vont finir par se croiser, mais ce moment-là n'arrive que tard dans l'intrigue. D'ailleurs, je vous déconseille vivement de lire la quatrième de couverture ou vous risquez de trouver le temps vraiment long. Pour ma part, j'ai aimé ma lecture, ses thèmes, son histoire mais peut-être moins sa réalisation."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Pour une partie de l'intrigue, ça pouvait difficilement finir autrement mais j'aurais aimé que cela découle d'un véritable choix, et non des circonstances. Pour le reste, j'ai aimé la petite touche d'espoir et d'humanité de dans ce monde sombre et terrible."

 

    Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

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Alors, vous craquez pour "Éteindre la Lune" ?

Tous mes Voeux 2024, 13' édition

   Le 13 novembre est une date où l'on a besoin de se remonter le moral et quoi de mieux que Noël pour ça. Étonnamment, cette année, je ne suis pas encore dans l'ambiance mais si je ne lance pas le projet maintenant, je n'aurais jamais le temps de tout organiser alors c'est parti pour la 13' édition de Tous mes Voeux, l'échange épistolaire de Noël dans la lignée de la tradition anglaise.

 

   Les règles, simples et efficaces, à suivre absolument (merci d'avance d'avoir pitié de moi) sont toujours les mêmes :

- Avant le 30 Novembre, envoyer un petit mail à [e-mail] avec la confirmation de votre inscription, le nombre de cartes que vous voulez envoyer et votre adresse postale (pas mail, postale), si vous souhaitez échanger ou non avec l'étranger aussi, sachant que toutes les correspondantes sont francophones, belges le plus souvent. Le timbre est un peu plus cher que pour la France, c'est la seule différence.

   N'hésitez pas non plus à rentrer mon adresse mail dans vos contacts pour être sûr de recevoir ma réponse qui validera votre participation. Et si je ne réponds pas tout de suite, ne vous inquiétez pas !

- Choisir de jolies cartes. Non mais vraiment vraiment jolies. Pensez à ce que vous aimeriez recevoir, ce qui vous ferait sourire en ouvrant votre enveloppe, ce qui répandra la magie de Noël… Des paillettes, une belle enveloppe, un timbre de fête ne sont jamais de trop… Et pas de cartes faites maison. Si vous n'avez pas beaucoup d'argent à dépenser, et je le comprends, d'autant que les cartes sont souvent chères, mieux vaut alors vous engager pour peu de correspondants que d'acheter un paquet de cartes de mauvaises qualités.

- Envoyer les cartes avant le 15 décembre. Tout le monde enverra ses cartes à peu près en même temps, inutile d’attendre de recevoir celle de l’autre pour envoyer la sienne ou d'attendre les adresses pour commencer à préparer ses envois. Les cartes célèbrent l'entrée dans la période de Noël, si elles arrivent en janvier, ça perd beaucoup de son intérêt (je vous vois rigoler, mais ça arrive tous les ans !).

 

   Voilà, j’espère encore et toujours que cette idée vous apportera, comme à moi, beaucoup de bonheur en ces temps difficiles, et un soupçon de magie. À très vite...

La Dame Pâle d'Alexandre Dumas

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Dame Pâle ?

   "Je n'ai pas lu de classiques cette année et celui-ci, très court, était dans ma wishlist d'Halloween depuis quelques temps alors j'ai eu envie de me jeter à l'eau, malgré la couverture que je trouve hideuse."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Une jeune femme nous raconte l'aventure qu'elle a vécu, isolée dans un château des Carpates, à la merci de deux hommes qui se disputaient son coeur..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Une fois encore, ne lisez pas la quatrième de couverture qui raconte presque la totalité de l'histoire. Il faut dire qu'il s'agit d'une nouvelle assez courte et qu'il est difficile de ne pas trop en dire mais quand même, qu'est-ce que ça peut m'agacer ! Comme, pour ma part, je ne les lis presque jamais, ça ne m'a pas gâchée ma lecture heureusement et j'ai pu savourer ma découverte, la plume de Dumas, la tension et le suspense bien présents et l'étrangeté ambiante. Ça fonctionne plutôt bien côté horreur j'ai trouvé, encore aujourd'hui où on ne s'émeut pourtant plus de grand chose, et ça m'a rappelé des romans comme Carmilla, pour l'ambiance, ou encore les Mystère d'Udolphe (en beaucoup, beaucoup plus court pour le coup)."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Je ne pense pas que ce sera un récit qui me marquera durablement mais je n'hésiterai pas à le relire à l'occasion, et pourquoi pas dans un volume plus complet des nouvelles de Dumas d'ailleurs."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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Alors, vous craquez pour "La Dame Pâle" ?