Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

martin page

  • Comment Je Suis Devenu Stupide de Martin Page

    Imprimer
    • comment je suis devenu stupide, martin page, douance, souffrance intellectuelle, hqi, roman surdoué, hypersensibleMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Comment je suis Devenu Stupide ?

       "J'avais repéré ce petit ouvrage en cherchant des romans qui abordaient le thème de l'intelligence ou de la douance. J'ai déjà lu et apprécié d'autres ouvrages de l'auteur alors quand j'ai fini par tomber sur celui-ci en librairie, je n'ai pas hésité."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Antoine souffre trop de penser en permanence, de décortiquer chaque acte, chaque idée, de chercher du sens à tout, de se sentir différent. Il est à bout, il ne voit qu'une solution à son malheur, devenir stupide..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le sujet de ce roman peu paraître loufoque et sa forme l'est, sans aucun doute possible, pourtant je sens également une souffrance authentique derrière l'humour, que je comprends parfaitement. J'aurais pu écrire certaines des répliques d'Antoine ! Alors forcément, j'ai beaucoup aimé la première partie du roman parce qu'elle me fait rire autant qu'elle me touche et parce que ça raisonne en moi et que ça me fait du bien. J'ai trouvé la suite moins interessante, c'est un peu too much à mon goût et j'aurais aimé que l'on reste sur quelque chose d'un peu plus réaliste."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Honnêtement, je n'ai vraiment pas compris l'intérêt de cette fin qui donne l'impression d'être rattachée au roman sans avoir véritablement de rapport avec lui mais en même temps, il n'y a pas de solution miracle au problème de départ. En revanche, j'ai adoré la postface, ces quelques mots de l'auteur qui nous parle de ce livre, qui a été son premier. Il y a certaines personnes qui me touchent particulièrement par leur surplus d'empathie et d'humanité et Martin Page est de ceux-là."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Martin Page ICI

    et ceux qui traitent plus ou moins de la douance, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Comment Je Suis Devenu Stupide" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • La Nuit a Dévoré le Monde de Martin Page

    Imprimer

    martin page,la nuit a dévoré le monde,horreur,robert laffont,zombies,pit agarmen

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nuit a Dévoré le Monde ?

       "Je dois dire que je n'avais pas repéré ce livre à sa sortie mais par chance il vient d'être réédité, avec cette très belle couverture, à l'occasion de son adaptation au cinema. Entre temps, j'ai lu Je suis un Dragon, du même auteur, et j'étais vraiment curieuse de voir ce qu'il pouvait faire d'une fin du monde et d'une invasion de zombies."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Antoine Verney se réveille avec la gueule de bois après une soirée chez une amie, le monde a changé. Pendant la nuit, une épidémie s'est répandue, transformant les humains en zombie et, totalement par hasard, il a survécu."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Avec Je suis un Dragon, j'avais aimé le décalage complet que l'on peut trouver entre le Pitch qui ressemble à celui d'un film Marvel, et la forme qui est celle d'un livre à la française, qui prend son temps et qui réfléchit. Ici, c'est de nouveau la même chose et vous seriez étonné de constater les belles réflexions que l'on peut trouver dans un livre qui parle de zombies ! Franchement, cette histoire en devient poétique. Cet homme seul face à la fin de l'humanité mais surtout face à ses pensées, qui fait le bilan de ce qu'il regrette et de toutes les choses qu'il ne regrette pas tant que ça et qui essaie juste de se recréer un monde avec un peu de sens. En plus, je me suis beaucoup retrouvée dans ce héros un peu décalé, qui s'est senti différent toute sa vie et qui l'est aujourd'hui plus que jamais mais qui décide d'en faire une force. Une lecture très prenante même s'il s'agit plus d'angoisses existentielles finalement que de celle de se faire dévorer par une horde de morts-vivants."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Sur le moment, je l'ai trouvé extrêmement frustrante, j'aurais voulu en savoir tellement plus, mais avec le recul je me rends compte qu'elle est juste ce qu'il faut."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez ma chronique de Je suis un Dragon, de Martin Page, ICI

    Catégories : Lire et Frissoner 0 commentaire
  • Les Uns, les Autres de Patrick Besson, Martin Page...

    Imprimer

    les uns les autres,les passe-murailles,robert laffont,nathalie azoulai,patrick besson,arnaud cathrine,emmanuelle delacomptée,jean-michel delacomptée,jean-paul enthoven,yves harté,cécile ladjali,franck maubert,céline minard,éric naulleau,martin page

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les uns, les Autres ?

       "Toujours cette jeune collection Passe-Murailles que j'affectionne... Il s'agit ici de nouvelles, ce qui m'attire peu en général mais l'idée de nous raconter une rencontre avec un artiste disparu était quant à elle bien trop tentante pour ne pas y céder."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "12 auteurs se prêtent au jeu de la nouvelle. On y rencontre Romain Gary, Cocteau, Baudelaire et on se balade de la Dune du Pila au Père-Lachaise..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Tout d'abord, dans ce genre d'ouvrage, on peut s'attendre à aimer plus la plume de l'un ou de l'autre, accrocher à certaines histoires mais pas à d'autres mais ici j'ai trouvé une belle homogénéité et ce que je vais dire s'applique donc à chacune des productions. Même si, comme la plupart du temps avec les nouvelles, j'aurais aimé que ce soit plus long, ces très courtes histoires sont ici suffisamment intenses pour que ces quelques pages se suffisent à elles-même. On y trouve des personnages réels et fictifs extrêmement attachants, des lieux dans lesquels on a l'impression de se promener nous-mêmes et surtout, une grande poésie. Ce recueil est 100% réussi et vous invite même à laisser galoper votre imagination. Tiens, me voilà bavardant gaiement avec Jane Austen, sous un timide soleil de printemps, sur les routes de la campagne anglaise..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Comme je l'ai dit, j'en aurai voulu plus, plus, plus. Bravo !"

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques sur la collection Passe-Murailles ICI