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santé mentale

  • Sauveur & Fils 1 de Marie-Aude Murail

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    • sauveur et fils,marie-aide murail,lecture jeunesse,psychologieMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sauveur & Fils ?

       "Des années que l'on me conseille ce roman et que je souhaite le lire mais les couvertures avec le hamster en gros plan étaient vraiment rédhibitoires pour moi alors quand j'ai vu qu'ils étaient réédités avec ce style que j'aime beaucoup, j'étais joie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien et son travail consiste à aider ses jeunes patients autant qu'il le peut mais ce qu'il ne sait pas, c'est que son fils écoute derrière la porte, que sa maîtresse pense qu'il aurait lui-même bien besoin qu'on l'écoute et que sa nounou est raciste..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ayant fait des études de psychologie, étant entourée de psychologues et passionnées de santé mentale, je savais que j'allais avoir un peu de mal à mettre à distance ce côté-la pendant ma lecture et ce fut le cas. J'ai eu du mal à ne pas surnanalyser, à ne pas me braquer même un peu lorsque certains sujets étaient abordés d'une manière qui ne me semblait pas adéquat. Et puis, j'ai fini par lâcher prise et par apprécier ma lecture. L'autrice montre justement qu'un psychologue reste un être humain, avec ses failles, ses doutes et ses imperfections et ça rend son personnage principal attachant. Après cela, impossible de ne pas être touchée par les différents patients qu'il reçoit, de ne pas vouloir savoir ce qu'ils deviennent, comme les autres personnages d'ailleurs, à commencer par le fils de Sauveur.

       J'aime toutes les idées que défend l'autrice, et sa façon d'aborder le racisme par exemple, mais aussi le fait qu'elle permette de banaliser le fait d'évoquer la santé mentale et même d'aller chez le psy mais je me dois de rectifier quand même un de ses propos qui sous-entend qu'un psychologue ne s'occupe pas des maladies mentales (elle dit même, il me semble, que c'est là qu'il atteint ses limites). C'est absolument faux ! Bien sûr, ce n'est pas lui qui prescrira le traitement, il n'est pas médecin, bien sûr qu'une équipe pluridisciplinaire complète sera recommandée dans ce cas-là mais bien sûr aussi que le psychologue clinicien est formé à ce genre de cas et qu'il est essentiel à l'équilibre du patient."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si ce n'est pas le coup de coeur que j'espérais, j'ai très envie de découvrir la suite de la série, et j'espère que maintenant que je connais bien les personnages, et que je les aime déjà, j'entrerai plus facilement dans l'histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Sauveur et Fils" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • In Limbo de Deb JJ Lee

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    • in limbo, deb jj lee, dépression, santé mentale, Corée du Sud, passion corée, littérature coréenne, album graphiqueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Shuttle ?

       "J'ai tout de suite été attirée par cette couverture qui exprime déjà tant de choses à elle seule. Ajoutez à cela la Corée et la santé mentale et je ne pouvais évidemment plus résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Deborah Jung-Jin Lee est une adolescente perdue, qui ne se considère plus vraiment coréenne mais pas complètement américaine, qui ne supporte pas de ne pas ressembler aux autres et qui se sent seule et abandonnée la plupart du temps..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai l'impression qu'il va être aussi difficile de parler de cet album que ça l'a été de le lire. J'ai adoré le graphisme, la mise en page, les petites vignettes, le choix du bleu comme couleur unique. On flotte dans les limbes aux côté de Deb, on doute avec elle, on souffre avec elle. On se projette aussi parce que certains sujets sont universels, on compatit. Bref, ce n'est pas une lecture très joyeuse mais très sensible, qui aborde de nombreux sujets compliqués comme la dépression, le suicide, la maltraitance... Mais je trouve que ça en vaut la peine, parce qu'il faut arrêter de faire de la santé mentale un tabou, c'est vital. 

       Ce qui m'a énervée en revanche, c'est qu'il y a de nombreux petits mots par-ci, par-là en coréen et qu'aucune traduction n'est proposée. Ça ne gêne pas la compréhension mais c'est quoi cette nouvelle tendance ? C'est le troisième livre au moins dans lequel je la constate, avec d'autres langues. C'est quand même très agaçant !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai surtout aimé le petit mot de l'autrice qui nous donne un peu plus d'informations sur la suite, ça m'a émue mais sans cela j'aurais vraiment trouvé la fin frustrante. J'aurais apprécié aussi plus de nuance dans la notion de pardon, mais c'est quelque chose de très coréen, alors je vais le dire ici : s'il faut pardonner aux autres, c'est essentiellement pour soi-même."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "In Limbo" ?

  • I Want to Die but I Want to Eat Tteokbokki de Baek Sehee

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    • I Want to die but I want to eat tteokbokki, Baek Sehee, littérature coréenne, santé mentale, hanguk, passion corée du sud, Corée du Sud Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec I Want to Die but I want to Est Tteokbokki ?

       "Je crois que c'est l'un des livres venu de Corée du Sud dont on parle le plus, il me paraît donc difficile de passer à côté quand on s'y intéresse un tant soit peu. Alors quand je l'ai croisé à ma librairie anglaise, il n'y avait aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous parle de sa santé mentale et nous relate un certain nombre de ses séances chez son psychiatre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimerais rappeler qu'il ne s'agit pas d'un roman et si vous ne vous intéressez pas à la santé mentale, ce n'est pas fait pour vous, aucun doute là-dessus. Mais si comme moi, c'est le cas, je pense que vous devriez trouver cela passionnant. Il me semble que l'on peut tous s'y reconnaître à un moment ou à un autre, à condition d'avoir un peu de recul sur soi-même, ce qui est d'autant plus interessant et ouvre de nombreuses perspectives de réflexions. J'ai particulièrement apprécié  la totale honnêteté de l'autrice, même lorsqu'elle se montre sous son plus mauvais jour, même lorsqu'elle est pathétique, comme elle le dit elle-même, ce qui la rend touchante, humaine, accessible. J'étais un peu frustrée lorsque j'ai vu arriver la fin parce qu'il ne s'agit finalement que d'un tout petit morceau de vie, et de thérapie, mais l'épilogue ainsi que les quelques lignes écrites par le psychiatre (et la recette du tteokbokki) apportent la touche finale attendue. Finalement, j'aurais autant aimé que le livre s'arrête là, sans les petits textes bonus qui suivent et que je n'ai pas tous trouvés très interessants."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est à peu près aussi bon pour votre santé mentale qu'une ou deux séances chez le psy et beaucoup moins cher alors pourquoi s'en priver ? Pour ma part, je suis impatiente de lire la suite (et j'ai presque envie de reprendre rendez-vous chez le psy)."

     

    PS/ Le livre est disponible en français mais l'éditeur a décidé de faire une traduction de la traduction anglaise... Vous êtes prévenus.

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "I Want to Die..." ?