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Lire et Enquêter - Page 3

  • La Loi des Lignes de Hye-Young Pyun

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    • la loi des lignes, hye-young pyun, littérature coréenne, Corée du Sud, roman noir coréen, polar coréen, korean lit Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Loi des Lignes ?

       "Comme tout roman coréen sorti en France, surtout les romans noirs, il était dans mes wishlists et je suis finalement tombée dessus aux Quais de Polar à Lyon. C'est si rare de les trouver, en parfait état en plus, qu'il n'était pas question que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sae-oh a perdu son père et pour s'en remettre, ou pour y survivre, elle a besoin de trouver un responsable. Quant à Ki-jeong, c'est sa soeur qui vient de mourir et elle va alors enquêter sur ses derniers mois..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est loin d'être une histoire joyeuse. Deux jeunes femmes se trouvent confrontées au deuil et le roman explore sans complaisance leurs âmes pour y mettre à jour les ressources que l'on déploie pour ne pas sombrer, les incohérences aussi parfois, et les sentiments, la colère, la curiosité... Le début est très prenant, on alterne entre les deux héroïnes et on découvre ce qui leur est arrivé. Puis, petit à petit, je me suis un peu plus ennuyée et peut-être aussi que l'ambiance a fini par me peser. Il n'y a pas une étincelle d'espoir pour éclairer ce récit et on sombre inexorablement dans une misère sans fond. Aucun personnage n'est particulièrement attachant et aucun n'est complètement mauvais non plus, il y a juste cette vie, cette malchance qui les broient jour après jour, et c'est terrible."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est touchante mais reste trop en retenue pour compenser la difficulté du reste je trouve. Ce n'est pas une mauvaise lecture mais elle reste assez particulière quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur les romans noirs coréens, par LÀ

     

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  • La Mort à Demi-Mots de Kim Young-Ha

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    • la mort à demi-mots, kim Young-ha, i have the right to destroy myself, littérature coréenne, suicide, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mort à Demi-Mots ?

       "J'étais très attirée par le titre et la couverture anglaise mais comme je l'ai trouvé en français, je n'ai pas hésité à l'ajouter à ma pal, d'autant qu'il ne fait même pas deux cents pages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Est-ce un crime de vouloir pousser les autres à mourir lorsque c'est ce qu'ils souhaitent également ? De leur révéler leur désir profond ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Puisque le roman commence par un avant-propos, je vais également commencer là. En général, je ne les lis pas d'ailleurs mais celui-ci explique pourquoi l'éditeur français a décidé de changer le titre de l'ouvrage qui, en coréen comme en anglais, est I have the right to destroy myself. J'ai trouvé la justification oiseuse au mieux, prétentieuse au pire. Je pense que l'auteur et sa maison d'édition d'origine restent les mieux placés pour savoir de quoi parle véritablement le roman tout de même...

       Quant à ma lecture, je suis assez mitigée. J'aimais l'idée de départ justement et j'ai trouvé le point de vue du narrateur vraiment très interessant mais les autres personnages sont creux et je n'ai ressenti aucune empathie pour eux là où leurs histoires auraient pu être extrêmement poignantes. Pour un texte aussi court, on s'attarde beaucoup sur des éléments qui n'ont pas d'importance je trouve et je n'ai pas du tout était happée par l'histoire. Le sujet m'interessant particulièrement, j'avais peut-être des attentes trop élevées mais je pense malheureusement que j'aurai oublié ce roman d'ici quelques temps."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'auteur a été traduit à de nombreuses reprises et plusieurs de ses autres romans m'attirent, j'en ai même déjà un dans ma pal, j'aurai donc l'occasion de tenter à nouveau l'expérience à ses côtés et de me faire une meilleure idée de ce qu'il propose et souhaite exprimer."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • The Oxford Soju Club by Jinwoo Park

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    • the Oxford soju club, jinwoo park, netgalley, Corée du Sud, Corée du Nord, littérature coréenne, hanguk, roman d'espionnageMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Oxford Soju Club ?

       "Jinwoo Park est très présent sur les réseaux sociaux pour parler de littérature coréenne et il est également traducteur. J'étais donc très impatiente de découvrir son premier roman que j'ai eu la chance de recevoir grâce à Netgalley."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Quand Yohan découvre le corps de Doha dans une ruelle sombre d'Oxford, il comprend qu'ils ont été démasqués et que ses jours d'espion sont comptés. Mais de qui vient la menace ? De la Corée du Sud, des États-Unis ou de la Corée du Nord, son propre pays ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je voulais vraiment aimé ce livre. J'apprécie ce que l'auteur propose sur les réseaux, la couverture est sublime, le titre intriguant... Et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé du tout d'ailleurs. Toutes les idées sont bonnes, le lieu et les personnages bien choisis, les révélations intéressantes mais... Mais ça manque clairement de l'ingrédient magique qui aide tout cela à prendre forme, ça manque d'approfondissement, de relief et d'épaisseur. Je n'aime pas les pavés, je n'aime pas quand ça s'étire en longueur mais clairement ici il restait de la place pour mieux construire l'univers du roman et de ses héros. Et sur la Corée du Nord, son passé, ses relations avec les autres pays, il ne manque pas de choses à dire, sur la loyauté, sur l'identité non plus... Bref, on reste beaucoup trop en surface. La multiplication des personnages et des temporalités n'aide pas non plus à entrer dans l'histoire, surtout quand on désigne chacun par quatre noms différents parfois ! Enfin, je m'attendais à plus de tension, plus de frémissements mais les agents américains sont tellement à la limite de la caricature que j'ai plutôt rigolé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est comme le reste, il y a de bonnes idées, un rebondissement inutile et trop peu de développements. C'est tellement frustrant quand tout était réuni pour nous concocter un super roman."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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