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Lire et Enquêter - Page 7

  • Les Trois Instruments de la Mort de G.K. Chesterton

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    • les trois instruments de la mort,les enquêtes du père Brown,le père Brown, G.K. Chesterton, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Trois Instruments de la Mort ?

       "G.K. Chesterton figurait dans mes wishlist depuis des années pour son roman Le Nommé Jeudi alors quand je suis tombée sur ce recueil de nouvelles, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir en peu de temps et peu mots."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le père Brown est un prêtre sans prétention, au visage toujours jovial, mais d'une intelligence si fine qu'on l'appelle souvent pour éclaircir des mystères indémêlables..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Dès les premières lignes, j'ai été séduite par l'écriture et par l'humour de l'auteur. Pour ce qui est des mystères, il ne faut évidemment pas s'attendre à de grandes enquêtes puisqu'il s'agit ici de nouvelles, mais cela reste interessant et j'ai attendu les explications du père Brown avec plaisir. C'est vrai d'ailleurs qu'il y a un petit côté Sherlock Homes. Les trois histoires proposées sont variées et c'est le dosage parfait pour apprécier sans se lasser, il me semble. Et malgré le peu de pages de ce recueil, différentes émotions se bousculent même si c'est la malice qui l'emporte, pour mon plus grand plaisir."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai vu que Folio proposait également un recueil de trois petites nouvelles du père Brown et si elles sont différentes de celles-ci, ce que je dois encore vérifier, j'aurais plaisir à les découvrir également. Et puis, un jour, je me lancerai et je lirai Le Nommé Jeudi."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Trois Instruments de la Mort" ?

  • La Femme de Gangnam de Lee Hong

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    • la femme de gangnam, roman noir, roman noir corée, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Gangnam ?

       "J'ai découvert ce titre, comme beaucoup d'autres titres coréens, grâce à la maison d'édition Decrescenzo, spécialiste de la Corée du Sud, et j'ai eu la chance de le recevoir de leur part."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Belle, riche, célèbre, Oh Mina a tout pour être heureuse. Mais à l'approche de ses 40 ans, alors qu'elle s'apprête à se remarier, un harceleur s'en prend à elle, un évènement qui pourrait bien tout changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'une des choses que j'aime dans les dramas coréens, c'est que contrairement aux séries américaines pour lesquelles je peux vous raconter toute l'intrigue après avoir regardé les cinq premières minutes, je suis toujours surprise. C'est la même chose pour la littérature coréenne qui me sort de ma zone de confort et me bouscule. Mais j'aime ça, et je m'y attends même, j'ai donc beaucoup aimé ma lecture alors que ça n'aurait pas été le cas quelques années en arrière, je crois. Le roman est particulier, c'est certain. Il est découpé en quatre parties distinctes et commence avec une Mina adulte pour repartir une dizaine d'années en arrière à chaque fois. Quatre évènements de sa vie nous sont relatés et chaque épisode est passionnant mais attention, ils sont aussi pleins de non dits et de zones d'ombres et si vous attendez des réponses claires, vous allez être déçu. Pourtant, tout est là,  et en ce sens ce roman m'a fait pensé à Lemon. Pour moi, il ne s'agit pas comme certains romans occidentaux de fin ouverte où le lecteur peut imaginer ce qu'il veut, il s'agit de tout suggérer et de laisser le lecteur faire les liens. Nous n'y sommes pas habitués, et cela reste assez frustrant je l'admets, mais en même temps, cela fait partie de l'expérience. Et à l'heure où les nouvelles générations, bercées à l'IA, ne prennent plus la peine de développer leurs capacités de réflexion, je trouve ça particulièrement interessant et je me dis que c'est ça aussi le rôle de la littérature.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le quatrième évènement est relaté et puis... c'est tout. Pas de retour au présent comme je m'y attendais, pas de conclusion, pas de réponse. Il faudra vous contenter de ça. Une expérience à tenter si vous voulez mon avis."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Femme de Gangnam ?

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  • Perfect Happiness de Jeong You-Jeong

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    • un bonheur parfait,perfect happiness,jeong you-jeong,littérature coréenne,roman noir,polar coréen,hanguk,corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Perfect Happiness ?

       "J'ai déjà lu deux romans de l'autrice, que j'ai aimé, et surtout celui-ci est sorti en français, chez Picquier, sous le titre Un Bonheur Parfait et j'attendais avec impatience qu'il arrive en poche quand j'ai eu la chance de recevoir la version anglaise en service de presse numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jiyu a six ans à peine lors de ce weekend terrifiant avec ses parents. Elle était tellement heureuse de revoir son papa mais après cette nuit-là, il a disparu pour toujours et depuis les cauchemars la hantent. Pourtant, elle sait qu'elle ne doit poser aucune question à maman..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai adoré la construction du roman, en trois parties, de trois chapitres chacun, du point de vue de troisun bonheur parfait,perfect happiness,jeong you-jeong,littérature coréenne,roman noir,polar coréen,hanguk,corée du sud personnages différents... Mais jamais de Yuna, qui est pourtant au centre de tout. C'est sa fille, sa soeur et son mari qui nous aident peu à peu à la cerner, à comprendre sa véritable personnalité, en même temps qu'ils la découvrent eux-mêmes. L'autrice nous explique ce choix à la fin du roman et je le trouve très pertinent. Ça apporte cet aspect psychologique vraiment interessant qui n'est pourtant jamais abordé de front et c'est très intelligent, parce qu'ici ce sont les personnages qui subissent les dégâts qui parlent. On pourrait croire qu'il serait difficile d'établir un suspense tout au long de cette histoire alors qu'on pense déjà savoir qui est la coupable et pourtant c'est véritablement addictif. Après un premier chapitre qui m'a donné un peu de mal, je ne voulais tout simplement plus lâcher le roman, pour Jiyu, cette petite fille terrorisée mais qui aime sa maman malgré tout, pour Jane, sa tante, qui s'inquiète et même pour Eun-ho quand sa vie tourne au drame. Bref, un régal."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Difficle de vous expliquer pourquoi sans vous spoiler mais c'est l'élément qui m'a un peu déçue dans ce récit. Ce n'est pas ce que j'attendais, et l'aspect qui m'agace le plus se retrouve dans l'autre roman noir de l'autrice que j'ai lu. La première fois, j'avais adoré mais cette fois, j'aurais aimé que ce soit différent."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Un Bonheur Parfait" ?

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