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Lire et Enquêter - Page 6

  • La Vénus de Botticelli Creek de Keith McCafferty

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    • la vénus de botticelli creek,keith mccafferty,gallmeister,grands espaces américains,littérature américaineMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vénus de Botticelli Creek ?

       "J'aime beaucoup les polars des éditions Gallmeister qui se déroulent dans les grands espaces américains, notamment autour de la pêche, et jusqu'ici j'ai été séduite par cette série."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une jeune femme a disparu dans les montagnes, perdue parmi les ours, les loups et la neige, et Sean est appelé pour participer aux recherches. Très vite, on retrouve un corps, mais ce n'est pas celui auquel on s'attendait..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais bien aimé le premier tome, avec quelques réserves, mais vraiment beaucoup apprécié le second, son intrigue, ses personnages et la pêche. Ce troisième opus sera donc clairement celui qui m'a le moins convaincue. J'ai trouvé que l'enquête était lente à démarrer, j'ai eu du mal à entrer dedans et les moments paisibles de pêche, de connexion à la nature et de réflexion m'ont vraiment manqués. On retombe dans les travers de l'auteur avec ces personnages récurrents de femmes à la fois incroyables et fragiles que le héros veut à tout pris protéger et qui m'agacent. Et pour couronner le tout, la conclusion de l'enquête, même si elle exploite une idée qui aurait pu être interessante, m'a juste fait lever les yeux au ciel. C'est tiré par les cheveux, invraisemblable, rien ne tient la route, et je n'ai pas du tout apprécié que Stranahan garde tout cela pour lui. Quant au crime, il reste impuni mais je me demande si des rebondissements ne nous attendent pas encore de ce côté-là dans la suite de la série."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Parce que j'ai vraiment aimé les deux précédents, je suis prête à accorder une chance au suivant, en espérant que mon avis sera bien différent de celui-ci. Et puis j'avoue que la conclusion, la toute fin de l'histoire, m'a donnée un peu d'espoir."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Vénus de Botticelli Creek" ?

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  • Assurance sur la Mort de Jane M. Cain

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    • assurance sur la mort, James m. Cain, totem, littérature américaine, gallmeisterMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Assurance sur la Mort ?

       "C'est un classique qui m'intéressait depuis longtemps mais c'est surtout mon amie Shelbylee qui m'a donné envie de le lire alors quand je suis enfin tombée dessus en librairie, je n'ai pas hésité une seconde."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "On n'exerce pas le métier d'agent d'assurance pendant des années sans réfléchir au coup parfait pour flouer son employeur. Alors quand Walter Huff rencontre Phyllis Nirdlinger, il pense avoir trouvé la complice parfaite..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai beaucoup aimé la façon dont est racontée l'histoire, par Walter Huff lui-même, comme s'il s'agissait de quelque chose de très banal, dont on aurait fait toute une histoire pour rien, et dès le départ l'intrigue intrigue. J'ai également apprécié chacun des personnages, certes classiques mais c'est aussi ce qui participe de leur charme, comme l'ambiance et les différents rebondissements. C'est un roman court mais efficace, où il ne manque rien, avec une dose d'humour noir et un sens du suspense et du pathétique maîtrisé. J'ai maintenant très envie de découvrir d'autres écrits de James M. Cain, dont le très connu le Facteur Sonne Toujours Deux Fois."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est délectable a de nombreux égards, bien que l'auteur lui-même semble avoir eu quelques regrets sur son exécution, et je sais qu'elle est légèrement différente dans le film, que j'ai d'autant plus envie de découvrir maintenant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Assurance sur la Mort" ?

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  • Été, Quelque Part, des Cadavres de Park Yeon-Son

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    • été quelque part des cadavres, park Yeon-seon, thriller coréen, policier coréen, roman noir coréen, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Été, Quelque Part, des Cadavres ?

       "Il fait partie des policiers sortis chez Matin Calme dont j'avais vraiment entendu de bons retours et je suis ravie d'avoir pu le trouver et le lire malgré la fermeture de la maison d'édition."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Musun a été désignée par sa famille pour tenir compagnie à sa grand-mère quelques temps. Alors qu'elle s'ennuie à la campagne, elle part sur la trace de ses souvenirs d'enfance et va découvrir que l'été de ses 5 ans, quatre jeunes filles de son entourage ont disparu..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Très honnêtement, ça partait plutôt mal. J'ai trouvé le début long et comme l'héroïne, je me suis ennuyée ferme. En plus, cette Musun, qui s'adresse directement à nous comme si on était amis, n'est pas forcément très sympathique et il n'y a pas non plus d'enquête à proprement parler. Oui, ça fait beaucoup. Et pourtant, au fil des pages, j'ai fini par m'immerger dans cette ambiance léthargique, sous un soleil de plomb, par apprécier le cadre et la vie étrange de ce petit village touché par le drame. Et puis, bien sûr, je voulais savoir. Contre toute attente, j'ai donc aimé ma lecture. J'ai même aimé que Munsun n'enquête pas vraiment, qu'elle soit consciente que ce n'est pas son rôle mais qu'elle veuille juste élucider un mystère qui la concerne et que cela soulève un à un tous les voiles qui s'étaient déposés sur le passé. Les différentes révélations nous remuent et nous bousculent, je me doutais de certaines et je me suis laissée surprendre par d'autres. J'aurais juste préféré que deux d'entre elles ne soient pas si similaires."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Étrangement, la seule chose qui reste un peu floue, c'est pourquoi la boîte au trésor de Munsun contenait-elle des objets qui ne lui appartenaient pas, c'était pourtant le fil rouge de toute cette histoire..."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Été, Quelque Part, des Cadavres" ?

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