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Books are my Wonderland - Page 263

  • L'Empathie d'Antoine Renand

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    l'empathie, la bête noire, Robert Laffont, Antoine renand

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Empathie ?

       "Comme toujours, ma résistance face à la collection de la Bête Noire est vraiment très faible. Et il faut dire que le résumé de ce nouveau roman est vraiment très accrocheur."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alpha s'introduit la nuit dans la chambre d'inconnus et les regarde dormir mais très vite ça ne va plus lui suffire, il veut plus de frayeur, plus de pouvoir. De son côté le Capitaine Rauch va se lancer à sa poursuite mais il n'en sortira pas indemne..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis indéniablement passée à côté. Quand je vois toutes les chroniques positives, je me dis que ça vient forcément de moi mais je n'ai pas réussi à trouver l'accroche indispensable entre ce roman et moi. Pourtant, c'est bien écrit, on tourne rapidement les pages, on a même envie d'en savoir plus. C'est loin d'être mauvais donc mais beaucoup d'éléments sont venus parasités ma lecture. D'abord, parlons d'Alpha. Imaginez : vous vous levez le matin avec votre mari et un objet a disparu. Vous vérifiez vos caméras de surveillance et vous vous rendez compte qu'un homme s'est tenu au pied de votre lit pendant plus d'une heure et vous a regardé dormir. Glaçant. Et c'est ce que nous vend la quatrième de couverture. Sauf que dans le roman, il ne s'agit que d'une amorce pour ce qui va suivre : un homme qui viole les femmes et tabasse leur mari et là, ça devient beaucoup plus banal. Première déception. En plus, cet Alpha est un surhomme. Franchement, dans les dernières pages on m'aurait dit qu'il pouvait voler, j'aurais pu le croire mais là encore, ça enlève beaucoup d'intérêt au récit. Basculons maintenant de l'autre côté, celui des gentils, de la police et de l'enquêteur principal. Je suis consciente que l'ambiguïté que l'auteur entretient autour d'Anthony Rauch est voulue mais personnellement, elle m'a empêchée de m'attacher à lui, parce qu'il est flou, glissant, impossible à définir. Ses secrets ne sont pas très difficiles à comprendre, du coup, j'ai trouvé le suspense trop long pour finalement apprendre ce que je savais déjà. D'ailleurs, j'avais adoré le titre mais si le but du roman était de prouver que l'empathie peut sauver un homme, il aurait mieux valu tout savoir dès le début afin de permettre au lecteur de connaître complètement le héros et d'avoir tout le temps du roman pour le comprendre, lui pardonner et... faire preuve d'empathie."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Franchement, je suis déçue d'être déçue. Peut-être même suis-je encore plus déçue parce que je ne pensais pas l'être ! Bref, je suis déçue. Mais je sais qu'une nouvelle fois mon avis est minoritaire et je ne doute pas que beaucoup d'entre vous passerons un bon moment avec ce roman."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de La Bête Noire ICI

     

    Alors, vous craquez pour "L'Empathie" ?

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  • Mrs Dalloway de Virginia Woolf, Illustré par Nathalie Novi

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mrs Dalloway ?

       "Je connais beaucoup de choses de Virginia Woolf mais pas ses écrits. Je crois que j'avais à la fois un peu peur de me lancer et la certitude que je n'aimerais pas. Du coup, j'ignore si je l'aurais fait un jour de moi-même mais comme les éditions Tibert ont eu la gentillesse de m'envoyer ce magnifique ouvrage illustré, il ne me restait plus qu'à sauter le pas."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mrs Dalloway est de retour à Londres et elle donne une soirée. Ce sera l'occasion pour elle de croiser de nombreux amis et de se replonger dans les souvenirs du passé..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "D'abord, même si c'est évident, il faut le préciser, le travail de Tibert Éditions est une nouvelle fois une grande réussite. Le livre est magnifique et l'univers onirique de Nathalie Novi, peuplé d'oiseaux, correspond parfaitement à ce texte de Virginia Woolf.

       Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, je ne me trompais pas en pensant qu'il ne s'agissait pas de mon genre de prédilection. On se perd souvent dans de longues descriptions, dans des digressions sans queue ni tête et j'avoue sans scrupule avoir sauté de très nombreux passages. Pour autant, à ma grande surprise, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Je sais que c'est assez paradoxale. Disons que si j'avais de longues heures devant moi à ne rien faire, et aucun autre livre qui m'attende, j'aurais certainement pu me délecter de toute cette poésie et de la beauté de ces mots, du grain de folie et de la mélancolie des personnages, de l'ambiance si particulière qui m'a rappelée Edith Wharton... Mais j'aime les livres qui ont une histoire bien ficelée, un but, une fin claire. J'aime aussi enchaîner les lectures, je me rends compte que je suis dans une sorte d'urgence même lorsque je lis, en conséquence de quoi ce roman et moi étions incompatibles mais ça ne m'empêche pas de reconnaître ses qualités."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, j'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur la plupart des personnages alors que l'auteur nous laisse dans le vague, nous invite à imaginer nous-mêmes ce qu'il en est mais c'est malgré tout avec le sentiment qu'il vient de se passer quelque chose de beau que je referme ce livre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Mrs Dalloway" illustré par Nathalie Novi ?

  • Déjà Dead de Kathy Reichs

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Déjà Dead ?

       "Je suis une adepte de la série Bones, même si avec le temps j'ai un peu fini par me lasser, et j'avais donc très envie de connaître l'origine de cette série et de ses personnages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le docteur Temperance Brennan est appelée sur le lieu d'un crime et chargée d'autopsier ce qu'il reste d'une femme abominablement découpée en morceaux. Elle va déceler un schéma dans ce meurtre et tentera dès lors de convaincre ses collègues, sceptiques, qu'ils ont à faire à un tueur en série."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je savais que la série avait pris un grand nombre de libertés mais honnêtement, pas à ce point. À part leur nom et leur métier, et encore, les deux Tempérance n'ont absolument aucun point commun. D'un côté, c'est une déception mais les histoires sont tellement différentes que cela aurait aussi pu me permettre de les apprécier tout autant indépendamment l'une de l'autre. Malheureusement, ce ne fut pas vraiment le cas. Ce n'est pas mauvais mais la plupart des personnages sont assez énervants, l'héroïne comprise, même si c'est sa meilleure amie qui a le pompon. L'auteur semble avoir voulu dépeindre des femmes fortes et indépendantes mais elles sont justes bornées et insupportables. Quand au côté enquête, qui n'est pas déplaisant, cela ressemble beaucoup à la série Kay Scarpetta, qui est quand même bien meilleure."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pense que je me contenterai à l'avenir de la série télévisée et c'est quand même bien dommage, d'autant que j'ai beaucoup aimé l'ambiance du Québec et les descriptions de la vie de cette ville."

     

       Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Déjà Dead" ?

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