Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Books are my Wonderland - Page 330

  • La Nuit de Feu d'Eric-Emmanuel Schmitt

    Imprimer

    croire en dieu, philosophie, eric-emmanuel schmitt, la nuit de feu

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nuit de Feu ?

       "L'auteur aborde ici le sujet de la croyance, qui m'intéresse particulièrement, surtout lorsqu'elle survient à l'âge adulte. Expliquée avec les mots de ce philosophe que j'admire, il faut bien l'avouer, j'étais curieuse du résultat."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Eric-Emmanuel Schmitt nous raconte comment, à vingt-huit ans, alors qu'il était en repérage pour un film dans le grand Sud algérien, il est parti non croyant et revenu croyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "À la toute fin du livre, l'auteur explique qu'il n'a l'intention de convaincre personne, qu'il n'est pas là pour ça et n'écrit pas son histoire dans ce but. Je comprends tout à fait cette position mais il est assez difficile d'appréhender l'immensité de ce qu'il a vécu et ressenti de cette manière, évoqué en seulement quelques lignes au détour d'une mésaventure. Finalement, ce passage est même presque anecdotique dans cette histoire. De ce point de vue là, je suis un peu déçue parce que personnellement, c'est pour cela que j'avais choisi ce livre mais d'un autre côté, et même si je l'ai trouvé un petit peu long à démarrer, il y a beaucoup d'autres belles choses dans ce récit dont la rencontre entre un français et un touareg qui ne parlent pas la même langue et qui vont pourtant devenir amis."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "C'est étrange, je ne suis jamais complètement convaincue par le côté "roman" des livres du philosophe mais ses mots me touchent et j'ai toujours envie d'en découvrir plus. Je vous laisse sur ces mots à méditer, concernant la religion et illustrant le fait que le plus important n'est pas de croire ou de ne pas croire mais de s'interroger : les certitudes ne créent que des cadavres."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Eric-Emmanuel Schmitt

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Un Chant d'Enfant de Raphaël Gérard

    Imprimer

    un chant d'enfant, Raphaël gérard, dystopie, roman jeunesse

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Chant d'Enfant ?

       "Une amie connaît le jeune auteur et, bien consciente de mon amour de la lecture, m'a gentiment offert le premier tome de cette trilogie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Maëlle, petite fille Brune de huit ans, vit avec la marraine qu'on lui a attribué et passe ses journées dans la mine. Surveillée par les Blonds, elle travaille pour la Maison Princière dirigée par les Roux. Sa vie ne semble pas pouvoir dévier de cette trajectoire jusqu'au jour où d'étranges évènements vont commencer à se produire à chaque fois qu'elle chante."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Commençons par être honnête : quand le livre vous a été offert, que l'auteur est l'ami de votre amie, que l'éditeur ne vous dit absolument rien, que la couverture ne vous plait pas, vous n'attendez pas grand chose de votre lecture non ? Et bien, je peux dire que mes préjugés ont pris une bonne claque. Je me suis régalée. D'abord l'histoire est originale et très poétique en elle-même. Ses personnages sont attachants et si certains sont assez typiques de ce genre de romans, d'autres sont complètement inattendus et nous touchent profondément, comme la jeune Zoé. Enfin, nous suivons différents points de vue et à chaque fois que nous passons de l'un à l'autre, nous pouvons nous en rendre compte dès les premières lignes. Le vocabulaire, la façon de parler, la vision, tout s'adapte au personnage, démontrant un talent pour l'écriture chez ce jeune auteur que peu de ses condisciples, même très connus, possèdent. En bref, j'ai vraiment été bluffée. Malheureusement, il y a un gros "mais". Il y a un personnage un peu irréel qui fait de la poésie et de longs discours. Ce sont des chapitres complètement à part, qui n'apportent pas grand chose, et heureusement, parce que j'ai fini par ne plus les lire tellement ils sont barbants. Mais avec un bon éditeur et un tout petit peu de remaniement, ce roman pourrait vraiment faire son chemin."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Le deuxième petit bémol est sur la fin. Même si c'est une trilogie, j'aime bien quand chaque tome à une fin propre et ce n'est pas la cas ici mais ça ne m'empêchera pas de lire la suite."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 6 commentaires
  • Juste une Ombre de Karine Giebel

    Imprimer

    thriller,frisson,policier,juste une ombre,karine giebel

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Juste une Ombre ?

       "Cela faisait longtemps que j'entendais parler de Karine Giebel, nouvelle reine française du polar, notamment par mon amie Caroline qui a fini par me prêter ce livre avec ordre de le lire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Cloé est en passe de tout réussir, de décrocher le poste de ses rêves, de s'installer avec l'homme idéal mais c'est le moment que choisit un inconnu pour commencer à la harceler. Sa vie tourne au cauchemar quand personne ne veut la croire et que son entourage préfère penser qu'elle devient folle..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'ai commencé ce livre et je n'ai réussi à la lâcher que trois heures plus tard, au prix d'un effort surhumain. On est tellement happé dans la tourmente qu'on ne peut pas laisser le mystère irrésolu. Pourtant, on met du temps à s'attacher à l'héroïne qui est quand même plutôt imbuvable mais ce qui lui arrive est tellement invraisemblable qu'on a envie de se battre avec elle. D'un autre côté, on suit également Alexandre Gomez, un flic, beaucoup plus accrocheur pour nos petits coeurs. J'ai vraiment aimé les deux pendants de l'histoire même s'ils mettent un peu trop de temps à se télescoper à mon goût. L'atmosphère malsaine est si bien dépeinte, si épaisse, que l'on est prêt nous aussi à évoluer dans ce flou artistique et à se laisser embrouiller l'esprit, quitte à passer sur certains détails qui sont pourtant un peu évidents et sur l'identité du harceleur qui saute quand même un peu aux yeux. En bref, j'étais prête à crier au génie, à sauter sur tous ses autres romans jusqu'à la terrible chute. Je ne peux pas vous en dire plus, vous me détesteriez mais il se passe quelque chose dans les derniers chapitres que j'ai du mal à pardonner à l'auteur. D'ailleurs, alors que je m'apprêtais à veiller tard pour finir d'un deuxième trait le roman, je l'ai instantanément refermé pour ne le rouvrir que deux jours plus tard, le temps de digérer..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Bon, j'étais un peu fâchée avec l'auteur donc cette fois, je n'avais plus envie de passer sur les détails qui clochaient et j'ai été un peu agacée par ma lecture, sans parler du dernier chapitre qui, je trouve, va un peu loin. Mais voilà, c'était sans compter sur l'ultime page, l'ultime rebondissement, qui me donne envie d'applaudir Karine Giebel des deux mains (même si tout n'est pas pardonné, attention). Je vous ai perdu ? Vous ne savez plus quoi en penser ? Lisez-le."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Catégories : Lire et Enquêter 4 commentaires