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passion hanguk

  • Les Petites Épiceries de mon Enfance de Lee Mekyeoung

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    • lee mekyeoung, les petites épiceries de mon enfance, album, beau livre, hanguk, livre sur la coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Petites Épiceries de mon Enfance ?

       "C'est un livre dont la beauté des dessins m'a tout de suite attirée et que j'aurais certainement acheté peu importe le sujet mais comme, en plus, il m'emmène sur les routes de Corée du Sud, il était évident que sa place était dans ma bibliothèque."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Pendant plus de vingt ans, Lee Mekyeoung a parcouru son pays à la recherche de ces petites épiceries, pour les dessiner et garder une trace de ces commerces qui ont aujourd'hui tendance à disparaître..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce livre est un petit bijou. Les dessins sont d'une grande délicatesse, tous plus beaux les uns que les autres, et vous pouvez passer des heures à les admirer, à observer le moindre détail, ou encore à essayer comme moi de déchiffrer le nom de chaque épicerie. Beaucoup de ces bâtiments ont disparu aujourd'hui au nom de la modernisation et ce témoignage de leur existence est très émouvant. Et ce à quoi je ne m'attendais pas forcément, c'est que le texte qui les accompagne est tout aussi beau et touchant, emprunt de poésie et de nostalgie. Il y est question de l'enfance, de nos souvenirs et de tous ces moments envolés à jamais."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré. J'ai maintenant envie de parcourir moi-même toute la Corée à la recherche de ces petites épiceries. Mais ce témoignage du temps qui passe ne se limite pas à ce pays, il est universel, et les oeuvres de l'artiste s'adressent à tous et plairont, je pense, à beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Petites Épiceries de mon Enfance" ?

  • 80 Mots de Corée du Sud de Martine Prost

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    • 80 mots de Corée du Sud, asiathèque, Martine Prost, passion corée, Corée du Sud, passion hanguk, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec 80 Mots de Corée du Sud ?

       "Tout ce qui concerne la Corée du Sud finit tôt ou tard dans mes wishlists, j'ai donc été ravie que ce livre soit proposé à la dernière masse critique non fiction de Babeliol'occasion parfaite pour le découvrir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La Corée du Sud à travers 80 mots qui dessinent les contours de son histoire, de sa culture et de son peuple..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La rencontre réussie entre ce livre et moi n'a pas eu lieu mais je suis consciente que c'est essentiellement à cause de mes attentes. J'étais vraiment intriguée par cette collection qui se décline avec d'autres pays et d'autres langues. Je pensais qu'il s'agissait à la fois d'une porte d'entrée vers la Corée et vers les ouvrages de l'Asiathèque, une ouverture au grand public en somme mais il ne m'a pas semblé que c'était le cas. Le niveau est plutôt soutenu et si je ne connaissais pas déjà le sujet, j'aurais souvent été perdue. Et puis surtout il s'agit en fait, et la quatrième de couverture ne mentait pas sur le sujet d'ailleurs, d'une histoire de souvenirs et de ressentis, ceux de l'autrice elle-même. C'est sa vision à travers des anecdotes, de sa vie actuelle là-bas comme de sa première découverte du pays dans les années 70, et à travers ces 80 mots bien sûr, et parfois leur étymologie, Martine Prost étant docteur en linguistique. C'est loin d'être inintéressant, l'alchimie n'a juste pas fonctionné sur moi.

       Pour finir, sur une petite note amusante, l'autrice évoque à deux ou trois reprises les français en comparaison aux coréens et je me dis qu'on ne doit vraiment pas connaître les mêmes français."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'oublierai pa마음, le coeur, j'ai beaucoup aimé cette description là, et rien que pour cela je relirai sûrement ce recueil à un moment où je serai peut-être plus réceptive. J'ai également toujours autant envie de découvrir d'autres ouvrages de la collection comme celui sur l'Inde ou sur le Vietnam par exemple."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "80 Mots de Corée du Sud" ?

    Catégories : Lire et Apprendre 0 commentaire
  • Brother's Keeper de Julie Lee

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    • brother's keeper,julie lee,corée du sud,corée du nord,passion hanguk,roman jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Brother's Keeper ?

       "La littérature jeunesse peut parfois être idéale pour aborder des sujets difficiles et j'ai été immédiatement attirée par l'histoire de ce frère et de cette soeur qui tentent de quitter la Corée du Nord. Avec en plus sa jolie couverture hivernale, c'était parfait pour mon calendrier de l'Avent."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1950, alors que les deux Corée sont en guerre, la famille de Sora, comme des milliers d'autres, décide que c'est le moment d'essayer de passer au Sud. Mais lorsque la toute jeune fille va se retrouver seule dans la neige avec son petit frère, le périple va encore se compliquer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit plein de surprises. Tout d'abord, je ne m'attendais pas à ce que l'un des sujets principaux soit la place de la femme. Sora a du arrêter l'école pour s'occuper de ses petits frères alors même qu'elle adorait apprendre. Et seule dans la neige avec l'un d'entre eux, son rôle n'est pas tant de survivre que de le sauver. Toutes ces réalités, dont elle prend elle-même conscience tout au long du récit et qui la blessent profondément sont intelligemment traitées. C'est vraiment l'un des points forts du roman et j'adore quand un titre prend ainsi tout son sens.

       Pour le reste, je savais évidemment que l'aventure serait compliquée mais pour un récit jeunesse, je  l'ai trouvé beaucoup plus triste que ce à quoi je m'étais préparée. J'ai apprécié que l'autrice nous parle à la fin de sa propre famille et de son lien avec ce pan de l'histoire. Savoir que tout cela a existé, que des milliers de gens ont tenté ce périple mais que très peu y ont survécu, apporte une dimension supplémentaire des plus poignante. Bref, il ne s'agit pas d'une lecture légère et mieux vaut avoir quelques mouchoirs en réserve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est une jolie fin, qui ouvre des perspectives sur l'avenir, tout en gardant sa part de mélancolie. J'espère que j'aurai l'occasion de lire d'autres romans de Julie Lee."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Brother's Keeper" ?