La Famille Seagrave de Joanna Quinn

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Famille Seagrave ?

   "Bien sûr, la couverture est la première chose qui a attiré mon attention sur ce roman, mais en me renseignant sur la version originale, j'ai vite compris que ça risquait d'être assez différent de ce que ça promettait, tout en étant tout aussi intrigant. Bref, j'ai craqué."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Cristabel Seagrave grandit complètement négligée dans une maison où seule la fête intéresse les adultes qui l'entourent. Heureusement, Flossie et Digby sont là pour la suivre dans toutes ses aventures..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "J'ai râlé contre la quatrième de couverture qui en disait trop, évoquant un évènement qui n'arrive qu'après plus de 150 pages de lecture, avant de finalement me rendre compte en voulant écrire moi-même un résumé de cette histoire, que c'est parce qu'il ne se passe absolument rien avant. Dans les premiers temps, j'ai eu beaucoup de mal à accepter que je n'aimais tout simplement pas ce roman et encore plus à mettre le doigts sur ce qui pêchait. Il y avait tellement d'éléments qui auraient du me plaire ! Mais je n'avais jamais envie d'y retourner et n'ai cessé d'intercaler d'autres lectures à celle-ci. Finalement, je me suis forcée à le finir et même si la dernière partie est sans conteste la meilleure, sans être brillante pour autant, ça ne rattrape pas le reste. C'est mal présenté, mal articulé, bourré de longueurs, de dialogues creux et inutiles. J'aurais pu adorer les variations du récit, le changement de style mais rien ne fonctionne. Je n'en pouvais plus d'attendre que l'intrigue démarre, de devoir me coltiner des personnages imbuvables, sans profondeur. Bref, j'ai uniquement tenu parce que je voulais absolument lire la partie se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale. J'ai l'impression que ma chronique est aussi brouillon que ne l'était ce roman mais c'est ce qu'il m'inspire, une totale incohérence."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Je termine avec l'impression d'avoir lu plusieurs livres différents et aucun ne m'a vraiment plu. Je me demande pourquoi je m'obstine toujours... Peut-être en raison des très nombreux avis positifs que j'avais lu sur ce roman et que j'ai vraiment du mal à comprendre avec le recul."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "La Famille Seagrave" ?

Hamish Macbeth 18 dans une Retraite en Or de M.C. Beaton

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Retraite en Or ?

   "Il y a longtemps que je ne cherche plus de justification pour m'acheter le dernier Hamish Macbeth. Ni pour le lire d'ailleurs. Ni pour l'aimer."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Alors qu'il se rend à Stoyre pour une petite visite de routine, Hamish trouve le pub vide et l'église pleine à craquer ! Les signes ne trompent pas, quelque chose cloche dans ce village..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Pas le temps de s'ennuyer dans ce nouvel opus. Les mystères se multiplient et les enquêtes avec, Hamish est sur tous les fronts. J'ai beaucoup aimé cette diversité de petites intrigues qui permet de ne pas faire traîner les investigations en longueur, nous avons même droit à deux nouveaux enquêteurs de choc pour assister notre jeune policier écossais et s'infiltrer à la maison de retraite. Et puis, comme toujours, je me répète mais c'est tellement vrai, j'adore les personnages, leur philosophie de vie et la profondeur qui se cache parfois derrière l'apparence de légèreté. Et Hamish en colère, ça vaut le coup d'être lu aussi. Le point négatif cette fois, c'est toute cette histoire de crique, de bateau et d'opération de nuit, sans trop vous spoiler, que l'autrice a déjà utilisé dans une intrigue précédente mais au bout de dix-huit tomes, j'imagine qu'il ne doit pas être facile de trouver toujours de nouvelles idées."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Que dire de plus. Vivement le prochain !"

 

    Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des aventures d'Hamish Macbeth ICI

et toutes celles d'Agatha Raisin par LÀ

 

Alors, vous craquez pour "Une Retraite en Or" ?

Au Coeur de la K-Culture d'Anne-Claire Duval

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Secret Garden ?

   "J'ai hésité à acheter ce livre parce que, soyons honnêtes, des ouvrages sur la Corée du Sud, je crois que j'en ai maintenant largement assez. Et puis, le sujet étant à la mode, il en sort de plus en plus, et pas toujours de la meilleure qualité mais finalement, j'ai craqué."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "L'autrice est passionnée de Corée du Sud depuis des années et voulait créer le livre qui lui a manqué plus jeune, un livre sur la Corée, son histoire, sa culture, mettant en avant des portraits de femmes..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Le visuel est très réussi. C'est sans conteste un bel objet avec une mise en page soignée, un papier glacé et de nombreuses et belles photos. Il est également très dense, de nombreux points sont abordés, dont certains peu traités habituellement, et si parfois j'ai pu trouver que des sujets pouvaient manquer un peu d'approfondissements, je comprends cette volonté de l'auteur de vouloir parler de tout ou presque. Malgré le titre, j'ai aussi apprécié que la partie sur la culture populaire (drama, k-pop...) ne prenne pas toute la place et je la trouve parfaitement équilibrée avec le reste.

   Mais pour moi, le gros point fort de cet ouvrage aurait dû être ses portraits de femmes et là, c'est une autre histoire. J'ai trouvé les choix plus que discutables : on parle de la première présidente de la Corée du Sud qui a finalement était destituée pour une liste de chefs d'accusations aussi longue que mon bras mais pas de portraits pour les femmes de réconfort par exemple. Et la propriétaire d'un café à Paris mérite-t-elle un portrait au même titre que la résistance qui a soulevé la population et a donné sa vie pour l'indépendance de la Corée ? De manière générale, ces doubles pages de publicité pour des adresses parisiennes m'ont dérangées d'ailleurs. Mais pour en revenir aux portraits de femmes, la plupart étaient décevants et ne nous apprenaient pas grand chose malheureusement..."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Malgré ce bémol, et quelques formulations confuses et alambiquées, j'ai apprécié plus d'une page de ce livre qui m'a une nouvelle fois fait voyager en Corée."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

 

Alors, vous craquez pour "Au Coeur de la K-Culture" ?