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hanguk - Page 3

  • Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir de Han Kang

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    • Han Kang, ces soirs rangés dans mon tiroir, poésie, prix Nobel de littérature, littérature coréenne, corée du sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir ?

       "Je voulais résister, je n'avais pas prévu de craquer, je croyais même avoir réussi mais ce livre ne cessait de m'appeler. Je veux tout lire d'Han Kang, le moindre de ses mots et Grasset a eu la gentillesse de m'envoyer ce recueil pour combler ce désir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les poèmes de Han Kang, traduits en français et rassemblés dans cet ouvrage, nous ouvrent une porte sur son univers et ses thèmes de prédilection..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je l'ai souvent répété, la poésie ce n'est pas mon univers. J'ai adoré ça plus jeune mais aujourd'hui je n'y suis plus très sensible et par-dessus le marché, je ne comprends pas bien l'intérêt d'une poésie traduite. Ça part mal du coup, non ? Mais ça ne m'empêche pas de faire quelques exceptions, pour une raison très simple, c'est un incroyable révélateur (d'une personne, d'un pays, d'une culture...) et ça, c'est quelque chose qui me passionne et qui m'attire. Alors je ne m'extasie peut-être pas sur chaque poème que j'ai pu lire (ce qui ne m'empêche pas d'avoir noté quelques très belles phrases) mais je suis une nouvelle fois frappée par la puissance de la plume de Han Kang et par ses obsessions aussi, ces sujets ou ces mots qui reviennent sans arrêt comme la mort, le sang mais aussi la neige, sa langue, sa bouche... Et bien sûr, je ne sais pas ce que cela dit d'elle exactement mais ça m'intrigue et m'interroge, et j'aime ça."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Et bien même si je suis toujours un peu effrayée par la poésie et la conscience que j'ai d'y être parfois un peu hermétique, j'ai bien l'intention de continuer à en lire de temps en temps. Quant à Han Kang, vivement le prochain."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Leçons de Grec de Han Kang

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    • han kang,leçons de grec,prix nobel de la littérature,littérature coréenne,corée du sud,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Leçons de Grec ?

       "Après avoir dévoré Human Acts (Celui qui Revient), je savais que je lirais toute l'oeuvre de Han Kang si je le pouvais. Alors quand la sortie poche de celui-ci a été annoncée en français, c'était l'occasion parfaite pour le découvrir, malgré l'horrible bandeau que l'éditeur a eu la mauvaise idée d'imprimer sur la couverture."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Deux destins qui se croisent, deux personnes brisées par la vie, l'une qui ne parle plus, l'autre qui perd la vue, vont se retrouver chaque semaine autour de leçons de grec..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est une nouvelle fois très beau, avec de nombreux passages poétiques et de belles phrases que l'on a envie de recopier, de garder près de son coeur, dans lesquels infusent des sentiments très touchants... Mais pour moi, ça manque d'histoire. Si j'aime les belles plumes, comme tout le monde, c'est avant tout pour les histoires que je lis et ici ce n'est pas assez équilibré à mon goût. C'est donc finalement le roman de Han Kang que j'ai le moins aimé à ce jour. Je pense que cela tient aussi au fait que cette fois-ci, on ne se concentre pas sur l'un des grands évènements qui ont marqué la Corée mais ça ne m'avait pas dérangée dans Pars, le Vent se Lève et le sujet de cette femme séparée de son enfant, et de son mutisme, m'intéressait beaucoup au départ mais il n'est pas assez présent, pas assez développé. Le message du roman est magnifique également, je ne peux pas le nier, c'est même tout ce que j'aime, mais c'est développé de façon trop rapide et presque, oserais-je le dire, trop superficiel."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Un peu de frustration, un peu de déception, c'est indéniable mais je reste amoureuse des écrits de Han Kang et, pour le moment, il m'en reste encore un à découvrir, la Végétarienne, donc je vous en reparlerai certainement bientôt."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Almond de Won-Pyung Sohn

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    • almond, won-pyung Sohn, littérature coréenne, corée du sud, hanguk, coming of âge, roman jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Almond ?

       "C'est sûrement l'un des romans coréens le plus connu en France et je veux le lire depuis tellement longtemps ! Mais je l'ai acheté en numérique à l'occasion d'une promotion et comme tous mes livres numériques, il est sans cesse passé après mes livres papier."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Yunjae n'arrive pas à ressentir les émotions. Son amygdale cérébrale, son "amande", ne fonctionne pas correctement. Alors, pour se fondre dans la masse, il doit retenir les codes de la société, sans cesse imiter les autres et faire semblant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais mais j'ai adoré. Malgré le handicap du jeune héros, il s'agit d'un 'coming of age' assez classique présenté de façon originale. Je pensais lire quelque chose de beaucoup plus sombre mais c'est très bien écrit, très doux et très touchant. Il y a de la lumière partout où l'on voudra bien la voir. On y explore les émotions des adolescents, ce que cela implique de grandir, de se faire des amis, de trouver sa place. Les problèmes des personnages principaux, l'un qui ne ressent presque rien et l'autre qui ressent beaucoup trop, agissent comme des loupes pour mettre en avant ces difficultés qui finalement concernent la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, une interrogation qui me touche toujours : qu'est-ce que c'est, être normal ? Si Yunjae ne pleure jamais, je vous mets au défi de ne pas verser quelquesalmond,won-pyung sohn,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,coming of âge,roman jeunesse larmes à la lecture de ce roman. C'est un coup de coeur et il fait aussi partie de ces livres que j'ai à la fois envie de relire et d'offrir autour de moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Une fois n'est pas coutume, j'ai trouvé la fin un poil trop positive et trop miraculeuse. Pour moi, la scène de bagarre, bouleversante pour tout ce qu'elle implique, était déjà largement suffisante à générer toutes les émotions nécessaires.

       Un dernier mot quand même sur l'édition française, sortie chez PKJ, qui n'est pas un petit éditeur obscur au budget très serré... Il s'agit d'une traduction depuis la version anglaise, une traduction d'une traduction donc. Je ne peux même pas vous dire à quel point je trouve ce procédé minable."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

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    Alors, vous craquez pour "Almond" ?