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hanguk - Page 6

  • La Fabuleuse Laverie de Marigold de Yun Jungeun

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    • la fabuleuse laverie de marigold, yun jungeun, littérature coréenne, passion corée, Corée du Sud, hanguk, feelgood book, feelgood coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fabuleuse Laverie de Marigold ?

       "Difficile de vous expliquer à quel point j'attendais ce livre. Pour lui-même bien sûr, et l'envie de le lire, mais pour ce qu'il symbolise également, l'arrivée des feelgood coréens en France, enfin ! Et pour tout ça, merci aux éditions Nami."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans la petite ville de Marigold, une laverie des âmes a fait son apparition pendant la nuit. Jieun, sa propriétaire, propose d'effacer les tâches de votre coeur..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Sur le principe, cela ressemble beaucoup au schéma classique des feelgood japonais où plusieurs destins vous être changés par un élément central (une bibliothécaire, un café magique...). J'aime bien, à condition de ne pas en lire trop souvent, sinon ils finissent par tous se ressembler. Ici, l'apport de la culture coréenne, comme la nourriture par exemple, est évidemment un atout supplémentaire pour moi. Alors pourquoi ce n'est pas un coup de coeur, alors que je voulais tellement l'aimer...

       Je n'ai pas été emportée par la plume pour commencer. Je ne sais pas si cela vient de l'autrice ou de la traduction mais le registre est souvent celui du conte de fée et mon esprit ne cessait de partir vagabonder ailleurs. Trop de magie aussi, trop de facilité à mon goût. Je préfère définitivement les romans où les personnages apprennent d'eux-mêmes comment accepter les choses, ou évoluer, peut-être avec un petit coup de pouce bien sûr, mais se contenter d'effacer les problèmes ne me paraît pas être la solution. D'ailleurs, celle qui m'a le plus touchée et celle qui refuse l'offre de Jieun. J'ai beaucoup aimé en revanche découvrir le passé des différents protagonistes, même si c'était parfois très dur, mais on y retrouve des thèmes chers à la Corée, j'aurais juste voulu qu'on ne reste pas autant en surface."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je regrette vraiment de ne pas avoir été plus touchée et émue par ce roman. Je pense qu'il plaira malgré tout à de nombreux lecteurs et j'espère qu'on aura encore beaucoup d'autres feelgood coréens pour que chacun puisse y trouver ce qu'il y cherche."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Death's Game 1 et 2 d'Honeychan et Lee Wonsik

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    • death's game, honeychan, lee wonsik, manhwa, manga coréen, Corée du Sud, passion corée, hanguk, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Death's Game ?

       "J'avais commencé à lire ce webtoon en ligne et puis le drama est arrivé et j'ai mis ma lecture de côté. J'ai finalement pu m'y replonger grâce à une masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Choi Yijae a l'impression d'avoir tout raté dans sa vie. Après, une énième déception, il prend la décision de mettre fin à ses jours mais la mort ne l'entend pas de cette manière et décide de le punir en le condamnant à mourir encore 12 fois..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aime beaucoup le principe de départ, ainsi que les dessins, c'est ce qui m'avait rendue curieuse de découvrir ce manhwa mais depuis j'ai vu l'adaptation et j'avais peur de ne rien y trouver de plus. Même si les premières vies ne sont pas toutes identiques, l'esprit reste en effet le même, mais plus j'avançais, plus j'avais envie d'en découvrir plus sur ces différences. C'est finalement la dernière vie que l'on découvre dans le premier tome qui m'a définitivement conquise. Dans le drama, tout est un peu glamourisé, ici le héros se retrouve dans la peau d'un homme usé, pathétique et au lourd passé et j'ai vraiment aimé la façon dont c'était traité et comme la suite était justement sur le point de sortir, je me suis jetée dessus. Elle a confirmé mon envie de continuer à découvrir chacune de ces nouvelles vies et on s'éloigne encore un peu du drama (ou plutôt, c'est le drama qui s'éloigne du manhwa...). Certains dialogues manquent quand même un peu de subtilité à mon goût et l'intrigue dans son ensemble semble moins travaillée pour le moment. À suivre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme il ne devrait y avoir que 5 tomes, je n'ai pas vraiment d'hésitation à continuer cette série et je pense que pour certains aspects, je préfèrerai les choix faits dans le manhwa et pour d'autres, ceux faits dans le drama, mais c'est bien là tout l'intérêt !"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim

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    • mauvaises herbes, keum suk gendry kim, bande dessinée, album graphique, manhwa, littérature coréenne, femmes de réconfort, corée du sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mauvaises Herbes ?

       "Cet album a failli rejoindre ma PAL a de nombreuses reprises, notamment pour mon anniversaire l'année dernière, mais en version anglaise, étant épuisé en français. Jusqu'à ce que Futuropolis est la bonne idée de le réimprimer et la gentillesse de me l'envoyer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "C'est la véritable histoire de Lee Oksun, une femme de réconfort, une esclave sexuelle, une survivante, une héroïne, une mauvaise herbe..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour le contexte, les femmes de réconfort sont des coréennes, souvent très jeunes (très très jeunes), enlevées pendant la seconde guerre sino-japonaise par ces derniers, pour servir d'esclaves sexuelles aux soldats. C'est un sujet qui me passionne depuis ma découverte de la Corée et qui reste encore brûlant aujourd'hui puisque les rares survivantes attendent toujours des excuses du gouvernement japonais et manifestent devant l'ambassade tous les mercredis depuis trente ans !

       Alors lire le témoignage de l'une d'entre elles, prête à nous confier son calvaire avec un courage qu'on ne peut qu'admirer, ça me paraissait indispensable. Et sous la plume de Keum Suk Gendry-Kim, c'est fait avec respect, délicatesse et pudeur, sans rien nous cacher pour autant. Quant aux dessins, ce n'étaient pas forcément ce qui m'attirait le plus dans cet album graphique au départ, ce n'est pas le style que je préfère mais au terme de ma lecture, je peux dire qu'ils sont ce qui vient souligner et mettre en valeur à la perfection l'histoire.

       Même si c'est une lecture difficile, même si j'ai versé quelques larmes, j'ai beaucoup aimé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai apprécié la note de l'autrice à la fin de l'album, qui vient confirmer ce que j'ai pensé du roman et d'elle-même, de sa façon de raconter les faits, aux antipodes d'un autre livre que j'ai lu sur le sujet, Filles de la Mer, qui versait dans le sensationnalisme et que je ne recommande pas."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Mauvaises Herbes" ?

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