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hanguk - Page 10

  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

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    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Le Jour du Chien Noir de Song Si-Woo

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    • le jour du chien noir,son si-woo,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jour du Chien Noir ?

       "Encore un livre que j'ai souvent croisé en librairie à sa sortie, puis plus du tout après et que j'ai regretté de ne pas avoir pris à ce moment-là. Alors quand l'occasion s'est à nouveau présentée, je ne l'ai pas laissée passer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'il cherche les raisons qui auraient pu pousser son client au crime, un jeune avocat va découvrir l'univers de la santé mentale, sa complexité et se retrouver mêlé à une enquête sur la mort d'une jeune randonneuse..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le chien noir, c'est la dépression. Si ce n'est pas un sujet qui vous intéresse, si la psychologie ce n'est vraiment pas votre truc, passez votre chemin parce que ce qui m'a rendu le livre passionnant, vous le rendra barbant. Aussi bien l'avocat que les policiers vont devoir enquêter dans le milieu de la santé mentale, rencontrer plusieurs spécialistes, plusieurs patients et de nombreux passages parlent de ce qu'est la dépression, de comment on vit avec, de quelle manière on essaie de la soigner. La problématique de la Corée du Sud s'ajoute à l'équation, où se soigner, demander de l'aide, reste honteux, mais honnêtement, ce n'est pas si différent chez nous. Pour toutes ces raisons, j'ai adoré ce roman et je n'arrivais pas à en décrocher même s'il me fallait parfois un peu de temps pour digérer tout ça.

       Côté enquête, il y a quelques faiblesses, quelques éléments assez évidents qu'on aurait aimé voir exploités plus tôt par les enquêteurs et dès la moitié du roman, j'avais l'impression d'avoir toutes les clés du dénouement mais..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Mais si je ne m'étais pas trompée sur tout ce que j'avais compris, je n'avais pas vu venir l'essentiel et j'ai adoré la dernière révélation. Décidément, pour moi, un très bon policier psychologique.

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Les Planificateurs de Kim Un-Su

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    • les planificateurs,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,kim un-su,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Planificateurs ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne et surtout, à ses polars, c'est celui que j'ai le plus souvent vu cité ou conseillé. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à le trouver en librairie alors quand j'ai fini par tomber dessus au cours de mes vacances dans le Jura, je me suis jetée dessus. Littéralement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Laesang, depuis qu'il a été sorti de l'orphelinat par le Vieux, ne s'est jamais vraiment posé de questions. Il a grandi à la Bibliothèque sans poser de questions, il est devenu tueur à gages sans poser des questions... Mais aujourd'hui, il sent que les choses sont en train de changer, il est peut-être temps qu'il commence à se poser des questions..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai déjà lu un autre roman noir de cet auteur donc je savais à peu près à quoi m'attendre. C'est pour cela certainement que j'ai plus aimé que le précédent, que le rythme lent et le fait qu'il ne se passe pas grand chose au départ ne m'a pas vraiment dérangée. On s'intéresse au destin d'un homme, à sa vie, à sa psychologie et à comment il en est arrivé là. Comme dans le précédent, on s'attache à ce personnage et on lui souhaite mieux que la vie pathétique qu'il mène. Pourtant, c'est un tueur à gages. Je trouve que c'est quand même fort de la part de l'auteur cette façon qu'il a de nous faire tisser des liens avec des malfrats, de nous convaincre qu'ils sont là par hasard et qu'ils ne sont pas mauvais pour autant. Ils ont juste joué de malchance. Ça pourrait être n'importe qui. Ça pourrait être nous. Et petit à petit, le récit devient de plus en plus prenant, les révélations de plus en plus interessantes et la tension monte gentiment. J'ai aimé aussi l'idée qui se cache derrière ces fameux planificateurs, j'aurais même aimé en savoir plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans Sang Chaud, la fin était vraiment l'un des points forts et là encore, ça a forcément influencé mes attentes. Du coup, même s'il y avait peu d'autres issues possibles ici et que c'est la conclusion logique de la montée en puissance de l'intrigue, j'ai été un peu déçue. Je l'ai trouvé un peu rapide et j'espérais encore mieux."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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