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hanguk - Page 10

  • Death's Game 1 et 2 d'Honeychan et Lee Wonsik

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    • death's game, honeychan, lee wonsik, manhwa, manga coréen, Corée du Sud, passion corée, hanguk, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Death's Game ?

       "J'avais commencé à lire ce webtoon en ligne et puis le drama est arrivé et j'ai mis ma lecture de côté. J'ai finalement pu m'y replonger grâce à une masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Choi Yijae a l'impression d'avoir tout raté dans sa vie. Après, une énième déception, il prend la décision de mettre fin à ses jours mais la mort ne l'entend pas de cette manière et décide de le punir en le condamnant à mourir encore 12 fois..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aime beaucoup le principe de départ, ainsi que les dessins, c'est ce qui m'avait rendue curieuse de découvrir ce manhwa mais depuis j'ai vu l'adaptation et j'avais peur de ne rien y trouver de plus. Même si les premières vies ne sont pas toutes identiques, l'esprit reste en effet le même, mais plus j'avançais, plus j'avais envie d'en découvrir plus sur ces différences. C'est finalement la dernière vie que l'on découvre dans le premier tome qui m'a définitivement conquise. Dans le drama, tout est un peu glamourisé, ici le héros se retrouve dans la peau d'un homme usé, pathétique et au lourd passé et j'ai vraiment aimé la façon dont c'était traité et comme la suite était justement sur le point de sortir, je me suis jetée dessus. Elle a confirmé mon envie de continuer à découvrir chacune de ces nouvelles vies et on s'éloigne encore un peu du drama (ou plutôt, c'est le drama qui s'éloigne du manhwa...). Certains dialogues manquent quand même un peu de subtilité à mon goût et l'intrigue dans son ensemble semble moins travaillée pour le moment. À suivre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme il ne devrait y avoir que 5 tomes, je n'ai pas vraiment d'hésitation à continuer cette série et je pense que pour certains aspects, je préfèrerai les choix faits dans le manhwa et pour d'autres, ceux faits dans le drama, mais c'est bien là tout l'intérêt !"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Death's Game" ?

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  • Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim

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    • mauvaises herbes, keum suk gendry kim, bande dessinée, album graphique, manhwa, littérature coréenne, femmes de réconfort, corée du sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mauvaises Herbes ?

       "Cet album a failli rejoindre ma PAL a de nombreuses reprises, notamment pour mon anniversaire l'année dernière, mais en version anglaise, étant épuisé en français. Jusqu'à ce que Futuropolis est la bonne idée de le réimprimer et la gentillesse de me l'envoyer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "C'est la véritable histoire de Lee Oksun, une femme de réconfort, une esclave sexuelle, une survivante, une héroïne, une mauvaise herbe..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour le contexte, les femmes de réconfort sont des coréennes, souvent très jeunes (très très jeunes), enlevées pendant la seconde guerre sino-japonaise par ces derniers, pour servir d'esclaves sexuelles aux soldats. C'est un sujet qui me passionne depuis ma découverte de la Corée et qui reste encore brûlant aujourd'hui puisque les rares survivantes attendent toujours des excuses du gouvernement japonais et manifestent devant l'ambassade tous les mercredis depuis trente ans !

       Alors lire le témoignage de l'une d'entre elles, prête à nous confier son calvaire avec un courage qu'on ne peut qu'admirer, ça me paraissait indispensable. Et sous la plume de Keum Suk Gendry-Kim, c'est fait avec respect, délicatesse et pudeur, sans rien nous cacher pour autant. Quant aux dessins, ce n'étaient pas forcément ce qui m'attirait le plus dans cet album graphique au départ, ce n'est pas le style que je préfère mais au terme de ma lecture, je peux dire qu'ils sont ce qui vient souligner et mettre en valeur à la perfection l'histoire.

       Même si c'est une lecture difficile, même si j'ai versé quelques larmes, j'ai beaucoup aimé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai apprécié la note de l'autrice à la fin de l'album, qui vient confirmer ce que j'ai pensé du roman et d'elle-même, de sa façon de raconter les faits, aux antipodes d'un autre livre que j'ai lu sur le sujet, Filles de la Mer, qui versait dans le sensationnalisme et que je ne recommande pas."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • I Want to Die but I Want to Eat Tteokbokki de Baek Sehee

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    • I Want to die but I want to eat tteokbokki, Baek Sehee, littérature coréenne, santé mentale, hanguk, passion corée du sud, Corée du Sud Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec I Want to Die but I want to Est Tteokbokki ?

       "Je crois que c'est l'un des livres venu de Corée du Sud dont on parle le plus, il me paraît donc difficile de passer à côté quand on s'y intéresse un tant soit peu. Alors quand je l'ai croisé à ma librairie anglaise, il n'y avait aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous parle de sa santé mentale et nous relate un certain nombre de ses séances chez son psychiatre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimerais rappeler qu'il ne s'agit pas d'un roman et si vous ne vous intéressez pas à la santé mentale, ce n'est pas fait pour vous, aucun doute là-dessus. Mais si comme moi, c'est le cas, je pense que vous devriez trouver cela passionnant. Il me semble que l'on peut tous s'y reconnaître à un moment ou à un autre, à condition d'avoir un peu de recul sur soi-même, ce qui est d'autant plus interessant et ouvre de nombreuses perspectives de réflexions. J'ai particulièrement apprécié  la totale honnêteté de l'autrice, même lorsqu'elle se montre sous son plus mauvais jour, même lorsqu'elle est pathétique, comme elle le dit elle-même, ce qui la rend touchante, humaine, accessible. J'étais un peu frustrée lorsque j'ai vu arriver la fin parce qu'il ne s'agit finalement que d'un tout petit morceau de vie, et de thérapie, mais l'épilogue ainsi que les quelques lignes écrites par le psychiatre (et la recette du tteokbokki) apportent la touche finale attendue. Finalement, j'aurais autant aimé que le livre s'arrête là, sans les petits textes bonus qui suivent et que je n'ai pas tous trouvés très interessants."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est à peu près aussi bon pour votre santé mentale qu'une ou deux séances chez le psy et beaucoup moins cher alors pourquoi s'en priver ? Pour ma part, je suis impatiente de lire la suite (et j'ai presque envie de reprendre rendez-vous chez le psy)."

     

    PS/ Le livre est disponible en français mais l'éditeur a décidé de faire une traduction de la traduction anglaise... Vous êtes prévenus.

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "I Want to Die..." ?