"Depuis que je me passionne pour la Corée, je m'intéresse à toutes les publications sur le sujet. J'ai ainsi découvert la petite maison d'édition Matin Calme qui a eu la très bonne idée de se spécialiser dans le polar coréen et ils ont eu la gentillesse de m'envoyer celui-ci."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"A-ran, fille naturelle du préfet de Séoul, exerce le métier de sage-femme et légiste. Plus méticuleuse que la plupart de ses collègues, elle va enquêter sur une série de meurtres suspects et s'attirer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Il est impossible de ne pas être dérouté par de nombreuses choses dans ce roman, même si on connaît déjà un peu la Corée, son histoire, sa langue... Tout y est nouveau ou presque mais c'est à la fois ce qui rend la lecture un peu ardue au départ mais extrêmement interessante aussi. Il faut s'accrocher un peu mais si vous voulez lire quelque chose qui change, vous pourriez y trouver votre bonheur. Le style en particulier déplaira sûrement à certains, sans qu'il soit vraiment possible de dire si cela vient de l'auteur ou de la traduction. Le coréen a une structure complètement différente du français et je n'arrive même pas à imaginer la difficulté que le retranscrire doit représenter. Ce n'est donc en aucun cas une critique mais un constat. Ce ne doit pas être facile de trouver le bon équilibre entre rester fidèle à l'original et s'adapter au lecteur occidental. Ce n'est déjà pas facile quand c'est traduit de l'anglais, alors ! Mais on finit par s'y habituer, l'enquête devient également de plus en plus prenante et la deuxième partie du livre nous happe finalement."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Ça a pris du temps, certes, mais je me suis finalement attachée à A-ran et si l'auteur décide d'en faire une héroïne récurrente dans une série d'enquête, je serais contente de la retrouver. Quoi qu'il en soit, je reste ravie qu'une maison d'édition se consacre à la littérature de ce pays qui me fascine et je ne peux que souligner une nouvelle fois le travail effectué."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...