Comme dans un Roman d'Été d'Emily Henry

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Comme dans un Roman d'Été ?

   "J'ai entendu parler de ce livre pour la première sur le génial forum Whoopsy Daisy et j'ai eu l'impression qu'en terme de feel good book, on était un peu au-dessus de ce qui se fait habituellement. Ajoutez à cela une jolie couverture et je suis perdue."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "January Andrews écrit des romances et se classe régulièrement dans les meilleurs ventes mais depuis l'enterrement de son père, tout déraille, elle a perdu tous ses répères. Il lui faudra aller au plus près de lui et de ce qu'il a été et renouer avec une vieille connaissance pour retrouver son chemin..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "D'abord, le plan sur lequel ça fonctionne indéniablement, c'est qu'il est extrêmement difficile de lâcher ce roman. J'ai tourné les pages à une vitesse ahurissante et c'est le cas typique du roman commencé juste avant de se coucher "pour voir" et qu'on se retrouve à dévorer jusqu'au milieu de la nuit. J'ai beaucoup aimé aussi tout ce qui tournait autour du travail des deux auteurs. C'est un aspect qui me fascine et qui est bien rendu ici. C'est également un roman qui, comme les meilleurs feelgood, traitent de nombreux sujets, et pas seulement les plus légers. Pour toutes ces raisons, je le conseille sans hésitation. Après, ce n'est ni le livre de l'année, ni même le feelgood de l'année. Vraiment, j'ai lu mieux, pour plein de petites raisons : l'équilibre entre le négatif et le positif n'est pas toujours bien là, ça manque d'humour, l'ambiance 'petite ville accueillante' est très mal exploitée, tout comme les personnages secondaires..."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Ça reste un livre agréable, assez prévisible mais avec des aspects vraiment interessants. Pour la plage ou la piscine, ça fait parfaitement le job."

 

    Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Comme dans un Roman d'Été" ?

Une (Toute) Dernière Chance de Kristan Higgins

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une (Toute) Dernière Chance ?

   "Je ne rate jamais la sortie d'un nouveau Kristan Higgins, souvent juste avant l'été, parfait pour lire au bord de l'eau, et je remercie Harper Collins pour l'envoi."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Sadie apprend que son père vient de faire une crise cardiaque et se rue à son chevet. Pour elle, c'est l'occasion de retourner dans sa petite ville natale et de faire le bilan sur sa vie, sa carrière d'artiste ratée, ses amours et ses relations avec le reste de sa famille..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Est-ce que je suis de moins en moins sensible à ce genre de littérature ? C'est possible. Est-ce que les derniers Kristan Higgins sont moins bien que les premiers et qu'elle commence à avoir du mal à se renouveler ? Franchement, c'est bien possible aussi. Après, comprenez-moi bien, ce n'est pas un mauvais livre et ce n'était pas du tout une lecture désagréable. Mais quand je pense à ceux que j'avais adoré de sa plume, je trouve qu'on est vraiment bien loin de tout ce qui en faisait la qualité. J'ai aimé certains personnages, d'autres pas du tout mais j'ai surtout trouvé qu'ils manquaient d'épaisseurs et que les justifications à leurs actes étaient bien légères... Celle qui tire son épingle du jeu, c'est Juliet, la soeur, la plus authentique.

   Enfin, l'auteur introduit plus de diversité qu'elle en a l'habitude et si je suis pour je pense aussi que quand ça se voit, c'est que c'est mal fait et j'ai tendance à me dire que si c'est mal fait, c'est que c'est fait sans conviction, juste pour être dans la tendance et continuer à vendre et ça, ça me dérange."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "C'est non en fait. Ce n'est pas à la fille de s'excuser de ce qu'elle est devenue et des relations qu'elle a avec sa mère à cause de la façon dont elle a été traitée enfant. Non."

 

    Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Kristan Higgins ICI

 

Alors, vous craquez pour "Une (toute) Dernière Chance" ?

Ressac de Diglee

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ressac ?

   "Même si je ne connais pas vraiment le travail de Diglee, j'étais intriguée par ce récit depuis sa sortie et j'attendais la parution poche avec impatience. Finalement, j'ai eu la chance de le recevoir grâce à une Masse Critique Babelio."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "L'auteur nous emmène avec elle lors d'une retraite qu'elle a effectué en Bretagne, dans un monastère, juste avant la pandémie..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Si mon avis sur ce livre est positif, j'ai tout de même éprouvé une grande variété de sentiments pendant ma lecture. C'est indéniablement un livre qui fait du bien, qui remue, qui nous émeut. Il parle de ce que chacun a dans le cœur, que l’on croit unique mais qui est presque banal et lorsqu’on ose enfin se l’avouer, on se sent moins seul. D’ailleurs, elle se dépeint différente mais je la trouve presque consensuelle, conforme à l'image que l'on se fait d'une artiste en tous cas, et j'en ressens une pointe de déception. Est-ce de la découvrir comme ça ou de me découvrir moi-même comme cela. Je ne suis plus seule mais je ne suis plus unique non plus. Et lorsque je dis ça, j'espère que l'on comprend que ce n'est en aucun cas une attaque de la personnalité de l'auteur mais plutôt une vraie reflexion sur moi-même, et sur tout ce qui nous relie les uns aux autres et sur notre universalité. Une chose est certaine, ces lignes nous poussent à nous interroger."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "C'est une lecture plaisante, je pense que c'est un joli cadeau à faire aux gens qu'on aime, juste pour leur dire qu'on est là, qu'ils ne sont pas seuls."

 

    Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Ressac" ?