Divorcée d'Ursula Parrott

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Divorcée ?

   "Je fais partie des ambassadrices de la toute nouvelle maison d'éditions Honorine, j'ai donc été plus que gâtée en recevant les premières parutions et de nombreux goodies. J'étais d'autant plus contente qu'Ex-Wife figurait dans ma wishlist anglaise depuis longtemps."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Pendant les années folles, alors que Patricia vit heureuse avec son mari Peter, il lui apprend tout à coup qu'il souhaite divorcer. Paty va alors devoir passer par toutes les étapes du deuil de cette relation dont elle n'a jamais voulu la fin..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "C'est le cas typique du livre que vous commencez un soir pour en lire quelques pages et que vous ne reposez qu'au milieu de la nuit. J'ai trouvé les premiers chapitres extrêmement addictifs donc, je ne pouvais plus lâcher le roman avant de savoir ce qu'il allait se passer. Et j'ai tout autant aimé la suite, témoin de son époque. Il faut absolument vivre, sortir, boire que ce soit pour oublier ou pour faire honneur à ces milliers de jeunes gens morts à la guerre... J'ai eu beaucoup d'empathie pour Paty bien sûr, qui a vécu des épreuves terribles qui vont bien au-delà d'un divorce, et j'aurais adoré avoir une amie comme Lucia. Mais c'est aussi plus profond que cela, avec des réflexions passionnantes sur l'indépendance des femmes et ce qu'elles y ont vraiment gagné, spoiler alert, pas tant que ça, des questions qui sont toujours tellement d'actualité aujourd'hui, 100 ans plus tard. Je vous conseille de ne pas lire la préface avant le roman en revanche et si j'ai trouvé la traduction fluide et agréable, je regrette un peu celle du titre puisque le roman parle bien du fait d'être une "ex-femme" et que les deux mots ont leur importance."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'aurais adoré que l'autrice s'arrête quelques pages plus tôt, c'était une fin parfaite selon moi, magnifique, à la hauteur du roman mais elle a choisi un destin différent pour son héroïne et même si je suis un tout petit peu déçue, ça ne m'empêche pas d'avoir un petit coup de coeur pour ce roman."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des parutions Honorine ICI

 

Alors, vous craquez pour "Divorcée" ?

Ma Poésie de Louise Collet

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ma Poésie ?

   "Première parution de la toute nouvelle maison d'éditions Honorine, avec Divorcée d'Ursula Parrott, j'ai eu la chance de recevoir cet ouvrage en tant qu'ambassadrice de cette première année d'existence."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Ma poésie rassemble 100 des poèmes les plus emblématiques de Louise Colet, poétesse majeure du XIX^e siècle et grande oubliée de l’histoire de la littérature..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Vous commencez à la savoir, ce n'est pas faute de l'avoir répété, je ne suis pas plus friande que cela de poésie. Malgré tout, j'admire le choix de ce titre comme inauguration des éditons Honorine, couplé à Divorcée, qui mettent à l'honneur les femmes, tout en proposant des genres littéraires différents. En plus, Louise Colet est née à Aix-en-Provence et a écrit son amour pour notre région commune, une raison suffisante pour me donner envie de la découvrir. J'ai aimé ma lecture, avec une préférence pour les poèmes les plus courts et les plus concrets, ceux qui parlaient de nature essentiellement, de la Provence donc, de la mer aussi et tous ceux qu'elle a écrit à sa fille. C'est un recueil que j'ai souvent trouvé touchant et j'aurais d'autant plus aimé un peu de contexte parfois, quelques explications, ou au moins les dates d'écriture de chacun, pour en saisir quelque chose de plus."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Je ne suis pas convertie à la poésie pour le moment mais j'aime explorer de nouvelles choses et je suis ravie d'avoir fait la connaissance de Louise Colet. Maintenant, je meurs d'impatience de connaître les prochains titres prévus chez Honorine."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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Alors, vous craquez pour "Ma Poésie" ?

À Petit Feu d'Elizabeth Jane Howard

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec À Petit Feu ?

   "Même si je n'ai pas aimé la fin, la saga des Cazalet reste un excellent souvenir de lecture et j'avais envie d'en découvrir un peu plus sur les écrits d'Elizabeth Jane Howard. En plus, l'une des héroïnes s'appelle Alice, je n'ai donc pas cherché d'excuse plus longtemps."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Avec Alice qui se marie, c'est toute la dynamique de la famille qui est bouleversée. Elizabeth part s'installer avec son frère, incapable de rester seule dans la grande maison avec son beau-père et sa mère, abandonnant cette dernière à son triste sort. Mais combien de temps chacune de ces femmes va encore supporter l'homme avec lequel elle vit..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "J'avais une véritable appréhension avant de commencer ma lecture parce que je trouve que la détestation de l'autrice pour les hommes est toujours trop visible et trop présente dans ses romans. Et je ne vais pas vous mentir, c'est encore le cas ici. Même si c'est plus léger que dans le dernier tome des Cazalet, je pense que j'aurais mieux apprécier le roman si je n'avais rien lu d'elle avant, ou si au moins tous les personnages féminins n'étaient pas si faibles. Bref, j'aurais aimé plus de nuances et pourtant, j'ai fini par me régaler avec ma lecture. La plume est fluide, agréable, comme toujours et bien sûr que l'on finit par s'attacher aux héroïnes, par tourner les pages avec avidité, par attendre le moment où elles diront enfin stop et auront droit à un petit peu de bonheur. On voyage également, on passe de Londres, à la campagne anglaise, en passant par la Côte d'Azur et la Jamaïque. Enfin, le roman a un côté très noir auquel je ne m'attendais pas et que j'ai adoré. J'aurais beaucoup aimé d'ailleurs, même si j'adore la couverture actuelle, qu'elle reflète ce pan de l'intrigue, avec en illustration cette grande maison que May déteste tant et qui a une place bien à elle dans le récit."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Trois pages avant la conclusion, l'autrice semble penser qu'elle a peut-être été un peu trop clémente et comme je suis loin d'être d'accord avec elle, je n'ai pas adoré le dernier rebondissement mais bizarrement, c'est quand même un roman que j'ai pris énormément de plaisir à lire."

 

    Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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et toutes celles des Éditions de la Table Ronde, par LÀ

 

Alors, vous craquez pour "À Petit Feu" ?