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Books are my Wonderland - Page 5

  • Le Jardin de Hye-Young Pyun

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    • le jardin, hye-young pyun, roman coréen, roman noir, roman noir coréen, polar coréen, corée du sud, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin ?

       "Ce roman faisait partie des premiers coréens que j'avais repérés en français mais il n'a pas été facile à trouver en librairie, j'ai donc mis un peu de temps à l'ajouter à ma collection désormais hors de contrôle."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Ogui se réveille à l'hôpital après un accident de voiture et dans les premiers temps, il ne peut bouger que les yeux. Il va devoir alors se résilier à dépendre entièrement des autres, que les décisions prises lui conviennent ou non d'ailleurs..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est l'exemple typique du livre dont il ne faut surtout pas lire la quatrième de couverture ! Qu'est-ce que ça peut m'agacer. Il est certain que l'accroche choisie par l'éditeur donne plus envie que mon propre résumé mais après, on attend les évènements promis pendant les deux tiers du livre. Alors oui, cette dernière partie inquiétante est la plus interessante du livre et oui, j'aurais aimé qu'elle débute plus tôt, mais au final, je pense que cette stratégie ne fait qu'expliquer les avis mitigés sur le roman. Et les deux premiers tiers sont loin d'être inintéressants, d'autant que le roman est court, ils nous permettent de prendre toute la mesure de l'horreur de ce qui arrive au personnage principal, ils nous donnent le temps de nous projeter, de nous interroger. C'est ce qui rend la suite aussi efficace, étrange et dérangeante finalement et qui en fait, il me semble, un 'domestic noir' réussi. Un bon choix de lecture pour la période d'Halloween si vous voulez mon avis."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bien sûr, j'aurais aimé plus de réponses, une fin plus claire, plus nette, mais depuis que je lis des romans coréens je me suis habituée à ce flou presque systématique des dernières pages."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Jardin" ?

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  • La Loi des Lignes de Hye-Young Pyun

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    • la loi des lignes, hye-young pyun, littérature coréenne, Corée du Sud, roman noir coréen, polar coréen, korean lit Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Loi des Lignes ?

       "Comme tout roman coréen sorti en France, surtout les romans noirs, il était dans mes wishlists et je suis finalement tombée dessus aux Quais de Polar à Lyon. C'est si rare de les trouver, en parfait état en plus, qu'il n'était pas question que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sae-oh a perdu son père et pour s'en remettre, ou pour y survivre, elle a besoin de trouver un responsable. Quant à Ki-jeong, c'est sa soeur qui vient de mourir et elle va alors enquêter sur ses derniers mois..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est loin d'être une histoire joyeuse. Deux jeunes femmes se trouvent confrontées au deuil et le roman explore sans complaisance leurs âmes pour y mettre à jour les ressources que l'on déploie pour ne pas sombrer, les incohérences aussi parfois, et les sentiments, la colère, la curiosité... Le début est très prenant, on alterne entre les deux héroïnes et on découvre ce qui leur est arrivé. Puis, petit à petit, je me suis un peu plus ennuyée et peut-être aussi que l'ambiance a fini par me peser. Il n'y a pas une étincelle d'espoir pour éclairer ce récit et on sombre inexorablement dans une misère sans fond. Aucun personnage n'est particulièrement attachant et aucun n'est complètement mauvais non plus, il y a juste cette vie, cette malchance qui les broient jour après jour, et c'est terrible."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est touchante mais reste trop en retenue pour compenser la difficulté du reste je trouve. Ce n'est pas une mauvaise lecture mais elle reste assez particulière quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • La Mort à Demi-Mots de Kim Young-Ha

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    • la mort à demi-mots, kim Young-ha, i have the right to destroy myself, littérature coréenne, suicide, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mort à Demi-Mots ?

       "J'étais très attirée par le titre et la couverture anglaise mais comme je l'ai trouvé en français, je n'ai pas hésité à l'ajouter à ma pal, d'autant qu'il ne fait même pas deux cents pages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Est-ce un crime de vouloir pousser les autres à mourir lorsque c'est ce qu'ils souhaitent également ? De leur révéler leur désir profond ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Puisque le roman commence par un avant-propos, je vais également commencer là. En général, je ne les lis pas d'ailleurs mais celui-ci explique pourquoi l'éditeur français a décidé de changer le titre de l'ouvrage qui, en coréen comme en anglais, est I have the right to destroy myself. J'ai trouvé la justification oiseuse au mieux, prétentieuse au pire. Je pense que l'auteur et sa maison d'édition d'origine restent les mieux placés pour savoir de quoi parle véritablement le roman tout de même...

       Quant à ma lecture, je suis assez mitigée. J'aimais l'idée de départ justement et j'ai trouvé le point de vue du narrateur vraiment très interessant mais les autres personnages sont creux et je n'ai ressenti aucune empathie pour eux là où leurs histoires auraient pu être extrêmement poignantes. Pour un texte aussi court, on s'attarde beaucoup sur des éléments qui n'ont pas d'importance je trouve et je n'ai pas du tout était happée par l'histoire. Le sujet m'interessant particulièrement, j'avais peut-être des attentes trop élevées mais je pense malheureusement que j'aurai oublié ce roman d'ici quelques temps."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'auteur a été traduit à de nombreuses reprises et plusieurs de ses autres romans m'attirent, j'en ai même déjà un dans ma pal, j'aurai donc l'occasion de tenter à nouveau l'expérience à ses côtés et de me faire une meilleure idée de ce qu'il propose et souhaite exprimer."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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