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Books are my Wonderland - Page 2

  • Le Monde selon Sisun de Chung Serang

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    • le monde selon sisun, Chung Serang, littérature coréenne, charleston, Corée du Sud, passion corée, hanguk, roman coréen, Hawaï, féminismeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde selon Sisun ?

       "Le seul roman coréen qui avait été publié par Charleston à ce jour était Pachinko, que j'ai adoré, il est donc normal que cette nouvelle sortie m'ait tout de suite intriguée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sisun était une femme vraiment à part qui refusait que ses enfants célèbrent chaque année la cérémonie d'hommage aux ancêtres après sa mort. Mais dix ans après sa disparition, ils éprouvent le besoin de faire quelque chose de particulier et partent tous ensemble pour Hawaï, où leur mère avait vécu pendant plusieurs années..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quel beau roman universel, qui va bien au-delà de la culture coréenne. Sisun est une femme exceptionnelle qui a vécu en Corée, en Allemagne et à Hawaï, où l'intrigue du roman se déroule, et rien que ça, c'est un bonheur. À travers elle, de nombreux sujets sont abordés, les femmes, leur liberté, leur rôle de mère aussi, les hommes, les bons, les destructeurs... Et à travers ses enfants et ses petits-enfants, que l'on découvre peu à peu chacun à son tour, c'est encore une multitude de thèmes qui s'égrainent. Chacun à son histoire, chacun à ses rêves, chacun à ses blessures. Ce n'est pas un coup de coeur mais une découverte intéressante qui, en changeant de point de vue, nous met face à nos préjugés également. Et puis, j'ai été touchée par cette famille, la façon dont elle vit son héritage et la très jolie idée de la fille aînée pour rendre hommage à leur mère. On se prend nous-même au jeu en se demandant quelle offrande on aurait déposé à la place de l'un ou de l'autre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai l'impression que je dis cela pour tous les romans coréens que je lis mais j'en aurais voulu plus, surtout concernant certains personnages, mais j'ai vraiment apprécié cette lecture qui nous offre des pistes de réflexion avec une certaine délicatesse."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Les Boîtes de ma Femme d'Eun Hee-Kyung

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    • les boîtes de ma femme, eun hee-kyung, nouvelles, corée du sud, littérature coréenne, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Boîtes de ma Femme ?

       "Quand j'ai repéré ce recueil, il était épuisé depuis longtemps mais j'ai été ravie d'apprendre que Zulma se décidait finalement à l'éditer en poche, plusieurs années plus tard, comme ils l'ont fait avec d'autres de leurs publications coréennes."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Cinq portraits de femmes, à travers le regard de leurs proches souvent, se dessinent ici,  autour de cinq nouvelles de l'autrice Eun Hee-Kyung..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais déjà lu une nouvelle de cette autrice dans le recueil Cocktail Sugar et je l'avais adorée. C'est ce qui m'a incitée à vouloir plonger dans celui-ci. Résultat, comme pour la poésie, je suis maintenant certaine que je préfère quand l'ouvrage présente les oeuvres de différents auteurs. En rassemblant ici les écrits d'une même personne et autour d'un thème commun qui plus est, j'ai trouvé qu'un schéma un peu répétitif se dessinait et que rien ne sortait du lot. Aucune des nouvelles ne me marquera d'ailleurs et déjà j'ai presque tout oublié de ce que j'ai lu. Ajoutez à cela, qu'avec les coréens, il faut presque toujours s'attendre à ce que les choses ne soient dites qu'à moitié... Parfois j'adore ça, parce que ça reste quand même compréhensible et délicat et parfois je n'ai pas juste pas envie d'avoir à déchiffrer moi-même le sens caché d'un texte, voire d'en inventer un pour lui trouver un intérêt. Bref, je me suis ennuyée, c'est aussi simple que ça."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les nouvelles et la poésie, oui, même si ce n'est pas ce que je préfère, il y a tant de choses interessantes à découvrir sur une culture et un pays à travers ces genres en particulier, mais seulement lorsqu'ils rassemblent plusieurs auteurs, il faudra que je m'en souvienne."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • The Mermaid from Jeju de Sumi Hahn

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    • the mermaid from jeju, jeju, sumo Hahn, littérature coréenne, korean lit, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Mermaid From Jeju ?

       "Deux objectifs remplis avec ce roman : lire un livre numérique par mois en 2025 et dévorer tout ce que je peux trouver sur l'Île de Jeju pour nourrir mon obsession. Que demander de plus ?"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Goh Junja est une des haenyeo de l'île de Jeju, comme sa mère et sa grand-mère avant elle, et alors qu'elles pensent toutes avoir surmonté le pire avec l'occupation japonaise, elles vont se rendre compte que la paix n'est pas encore d'actualité en Corée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'était pas une lecture désagréable mais les moments vraiment interessants de l'histoire tardent quand même drôlement à arriver. C'est d'autant plus agaçant qu'avec le recul, je ne comprends pas du tout l'intérêt d'avoir développé autant certaines parties de l'histoire pour ne finalement pas tellement s'en servir quand d'un autre côté les évènements terribles qui se sont déroulés sur l'île en 1948 et 1949 sont à peine effleurés. Bref, c'est un peu confus et déséquilibré. J'ai aimé malgré tout que certaines choses soient évoquées, comme les collaborateurs coréens, ceux qui ont profité de la colonisation japonaise pour s'enrichir en trahissant leur peuple et que les américains à leur arrivée ont maintenu à leur poste d'influence, ce qui ne pouvait que finir par dégénérer. En revanche, l'implication directe de États-Unis me semble exagérée. Attention, je n'excuse en rien ce qu'ils ont fait mais ils ont été plus malin que de donner des ordres directs ou de larguer les bombes eux-mêmes il me semble. Ils se sont plutôt contentés de planter toutes les graines nécessaires avant de laisser les autres faire le sale boulot. Je retiendrai malgré tout une très belle scène dans les tunnels, quand les haenyeo se mettent à chanter pour soutenir l'une des leur."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'ai pas aimé la fin. Pourtant, cette partie dans le présent me plaisait beaucoup et je ne suis pas contre un peu de surnaturel et de chamanisme, surtout quand il s'agit de Jeju mais là, c'est trop facile, trop linéaire, chaque mort vient faire son petit discours et tout est résolu. Très peu convaincant."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "The Mermaid from Jeju" ?