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Books are my Wonderland - Page 2

  • Perfect Blue de Yoshikazu Takeuchi

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    • perfect blue,yoshikazu takeuchi,métamorphose d'une idole,viol,gore,intert aux moins de 18 ansMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Perfect Blue ?

       "J'ai découvert ce titre lors d'une opération All Stars. Attirée par sa couverture et par son sujet, j'ai profité de l'offre pour l'ajouter à ma PAL numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mima, idole depuis plusieurs années déjà, est à un tournant de sa carrière. Il est temps pour elle de laisser son image de petite fille derrière elle et d'adopter un style beaucoup plus sensuel. Seulement voilà, il se pourrait bien qu'un de ses fans ne soit pas d'accord et soit prêt à tout pour que ça n'arrive pas..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Non ! Non, non, non, non. Le livre a beau porter une mention "interdit aux moins de 18 ans", ça ne suffit pas, ce n'est pas un avertissement suffisant, ça ne justifie pas surtout cette scène d'ouverture glauque, malsaine, déplacée, qui n'apporte absolument rien au reste de l'intrigue. C'est même tout à fait incohérent avec le profil psychologique du tueur. Je ne comprends pas que l'on publie une telle scène, je comprends encore moins qu'on puisse l'écrire, celle du viol détaillé d'une petite fille de 5 ans. Je suis également extrêmement mal à l'aise que cette enfant soit désignée comme étant une 'jeune fille' à de nombreuses reprises. Et le reste du texte ? Il doit être brillant me direz-vous pour qu'on ait décidé de le publier, de le traduire, de l'adapter... Même pas. Les personnages sont sans relief aucun, le méchant méchant d'un côté, la gentille gentille de l'autre. Zéro profondeur, zéro psychologie, zéro intérêt donc. Et cette fin complètement ridicule ! À part satisfaire les fantasmes tordus de certains lecteurs, vraiment, je ne vois pas ce que peut apporter ce livre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "S'il n'avait pas été aussi court, je ne l'aurais certainement pas terminé. Je regrette de l'avoir acheté, c'est évident, même pour un euro, c'était déjà trop, et je ne vais pas le garder dans ma bibliothèque, bien qu'il ne s'agisse que la numérique, ce serait une insulte à mes autres livres. Je crois que je peux difficilement être plus claire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Perfect Blue" ?

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  • 80 Mots de Corée du Sud de Martine Prost

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    • 80 mots de Corée du Sud, asiathèque, Martine Prost, passion corée, Corée du Sud, passion hanguk, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec 80 Mots de Corée du Sud ?

       "Tout ce qui concerne la Corée du Sud finit tôt ou tard dans mes wishlists, j'ai donc été ravie que ce livre soit proposé à la dernière masse critique non fiction de Babeliol'occasion parfaite pour le découvrir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La Corée du Sud à travers 80 mots qui dessinent les contours de son histoire, de sa culture et de son peuple..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La rencontre réussie entre ce livre et moi n'a pas eu lieu mais je suis consciente que c'est essentiellement à cause de mes attentes. J'étais vraiment intriguée par cette collection qui se décline avec d'autres pays et d'autres langues. Je pensais qu'il s'agissait à la fois d'une porte d'entrée vers la Corée et vers les ouvrages de l'Asiathèque, une ouverture au grand public en somme mais il ne m'a pas semblé que c'était le cas. Le niveau est plutôt soutenu et si je ne connaissais pas déjà le sujet, j'aurais souvent été perdue. Et puis surtout il s'agit en fait, et la quatrième de couverture ne mentait pas sur le sujet d'ailleurs, d'une histoire de souvenirs et de ressentis, ceux de l'autrice elle-même. C'est sa vision à travers des anecdotes, de sa vie actuelle là-bas comme de sa première découverte du pays dans les années 70, et à travers ces 80 mots bien sûr, et parfois leur étymologie, Martine Prost étant docteur en linguistique. C'est loin d'être inintéressant, l'alchimie n'a juste pas fonctionné sur moi.

       Pour finir, sur une petite note amusante, l'autrice évoque à deux ou trois reprises les français en comparaison aux coréens et je me dis qu'on ne doit vraiment pas connaître les mêmes français."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'oublierai pa마음, le coeur, j'ai beaucoup aimé cette description là, et rien que pour cela je relirai sûrement ce recueil à un moment où je serai peut-être plus réceptive. J'ai également toujours autant envie de découvrir d'autres ouvrages de la collection comme celui sur l'Inde ou sur le Vietnam par exemple."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

     

    Alors, vous craquez pour "80 Mots de Corée du Sud" ?

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  • The Magical Language of Others d'E.J. Koh

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    • the magical language of others, E.J. Koh, memoir, lettres, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Magical Language of Others ?

       "Je suis fascinée par cette couverture. À tel point que j'ai acheté ce livre en hardback, un format plus cher et que je n'apprécie pas d'habitude, parce que je voulais cette illustration. Bien sûr, l'histoire m'attirait également énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous raconte, au travers des lettres de sa mère, reçues alors qu'elle était adolescente, le traumatisme qu'elle a vécu lorsque ses parents sont repartis vivre en Corée en les laissant seuls son frère et elle aux États-Unis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne plonge jamais dans les détails d'un livre avant de l'ouvrir, j'aime découvrir l'histoire au fil des pages. Ici, je m'étais donc imaginée les circonstances qui avaient pu pousser des parents à laisser leurs enfants derrière eux dans un autre pays et on peut dire que j'étais loin de la réalité. J'ai donc été choquée de découvrir que cette famille n'avait aucun problème financier et que la mère avait fait ce choix d'elle-même sans que ça ne semble la préoccuper plus que ça. L'égoïsme qui transparait d'ailleurs dans chacune de ses lettres est assez sidérant, pendant que sa fille souffre seule à l'autre bout de la planète. Et c'est vraiment le côté qui m'attirait dans cette histoire, je pense qu'il y avait beaucoup à en dire. Malheureusement, l'autrice s'éparpille, son récit manque parfois de cohérence. Elle nous emmène aussi sur les traces de ses grands-mères et, si c'est interessant, ce n'est pas forcément ce que j'attendais ici. Mais c'est d'autant plus touchant que l'on sent que c'est une façon de se protéger, et de protéger sa mère également, que de ne pas s'attarder sur ses problèmes de santé, ses difficultés à garder la nourriture ou ses envies de mourir pendant que sa mère lui écrit qu'elle est très fière d'elle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin, l'autrice revient au sujet principal et conclut son histoire, à la fois dans les faits et en décidant de lâcher prise mais d'une manière générale, je pensais aimer ce récit plus que ce fut le cas."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Magical Language of Others" ?