Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Books are my Wonderland - Page 6

  • Le Défi de Jérusalem d'Eric Emmanuel-Schmitt

    Imprimer
    • le défi de Jérusalem, pape François, Eric Emmanuel-schmitt, terre promise, jésusMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Défi Jérusalem ?

       "J'aime beaucoup cet auteur, notamment quand il parle de religion, alors après l'Évangile selon Pilate et la Nuit de Feu, je voulais absolument lire ce titre-là. Finalement, c'est mon beau-frère qui me l'a prêté et j'ai profité de la période de Pâques pour le découvrir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Eric-Emmanuel Schmitt reçoit un appel du Vatican qui lui propose de se rendre en terre sainte, sur tous les lieux de son choix, et pourquoi pas, de partager son expérience à son retour..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Visiter Jérusalem n'est pas quelque chose qui m'attire particulièrement, je n'en ressens pas le besoin en tant que croyante, ni l'envie en tant que potentielle voyageuse. Une chose est certaine, ce n'est pas ce roman qui me fera changer d'avis. C'est ce que j'aime chez l'auteur, son franc parler, et ici il nous en gratifie de nouveau sans parcimonie, que ce soit pour nous rappeler que la plupart des lieux visités ne sont très certainement pas ceux cités dans la Bible, pour décrire les horribles constructions (des églises pour la plupart) qui viennent défigurer d'autres lieux qui auraient dû rester intactes et naturels ou encore pour nous en dépeindre l'exploitation commerciale à outrance, par l'Église toujours. Tout me crie 'fuyez, fuyez' ! Bien sûr, il y a aussi du positif, de belles expériences et des révélations mais je crois que c'est cela que j'en retiendrais, et de le contexte actuel, c'est la tristesse et la tension qui m'ont marquée. Quant aux pensées d'Eric-Emmanuel Schmitt, ses réflexions sur le catholicisme, mais pas seulement, et sa façon de vivre sa foi, c'est toujours aussi interessant et édifiant je trouve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé son compte rendu de son entretien avec le pape, un pape qui vient de mourir et auquel je m'intéressais peu j'avoue, mais dont je découvre une façon d'être très touchante qui me plaît beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Eric-Emmanuel Schmitt ICI

    et celles autour de la religion ou du Christ, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Défi Jérusalem" ?

    Catégories : Lire et Voyager 0 commentaire
  • Made in Gangnam de Ju Won-Kyu

    Imprimer
    • made in gangnam, ju won-kyu, policier coréen, thriller coréen, roman policier, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Made in Gangnam ?

       "Un roman qui se passe au coeur même de Gangnam, le célèbre quartier riche et branché de Séoul, ne pouvait que m'intéresser et j'ai vraiment attendu cette sortie poche avec grande impatience."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Trop d'argent, trop de sexe et trop de drogue, un flic véreux et couvert de dettes, un avocat un peu particulier et dix corps nus et couverts de sang à faire disparaître..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je préfère prévenir, il ne faut pas s'arrêter à la scène d'ouverture qui relève vraiment du voyeurisme inutile à mon goût. Du coup, ce n'était pas forcément très bien parti et les avis que j'avais lu en amont sur le roman étaient plutôt mitigés mais finalement j'ai aimé ma lecture. Bien sûr, c'est parfois un peu too much, on sent que ça a été écrit dans l'espoir de devenir un film et je reste convaincue que plus de retenue, sur deux scènes en particulier, aurait eu plus d'impact mais il y a trop d'éléments interessants dans ce roman pour ne retenir que ça. Le personnage du flic, mais surtout celui du planificateur m'ont tout de suite intéressée, ça en devient même fascinant quand on se souvient que tout cela est en partie inspiré de faits réels. C'est glauque aussi bien sûr, et inquiétant mais le format court permet de s'immerger dans ce monde pourri jusqu'à la moelle sans s'y perdre pour autant. J'aurais juste apprécié un peu plus de profondeur psychologique même si, comme souvent avec les romans coréens, les silences et les non-dits sont aussi importants que les mots écrits noir sur blanc."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé le cynisme de ces dernières lignes. Que sont vingt minutes dans la vie d'un homme."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

     

    Alors, vous craquez pour "Made in Gangnam" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • The Old Woman With the Knife de Gu Byeong-Mo

    Imprimer
    • the old woman with the knife, la vieille dame au couteau, gu byeong-mo, littérature coréenne, policier coréen, roman noir coréen, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Old Woman with the Knife ?

       "J'aime de plus en plus les thrillers coréens et celui m'attirait particulièrement de par son titre. En plus, il est disponible en français et en anglais, je n'avais que l'embarras du choix."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À 65 ans, Hornclaw devrait songer à profiter de sa retraite et à vivre paisiblement avec son chien mais elle n'en a pas vraiment envie. Sauf que dans son métier, un oubli peut être fatal, une erreur, mortelle. Combien de temps pourra-t-elle encore continuer à tuer des gens ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec un tel titre, j'espérais un roman plutôt amusant mais il faut toujours se méfier de ses attentes. Je n'ai donc pas vraiment ri au cours de ma lecture mais j'ai apprécié la critique sociale, l'analyse du regard que porte la société sur les femmes qui vieillissent, sur la façon dont elles se jugent elle-même aussi et donc, en effet, ce n'est pas très joyeux. J'ai également aimé la construction du roman, qui nous dévoile peu à peu le passé de l'héroïne qui, bien que très détachée, fini par être touchante. L'antagoniste aussi m'a plu mais comme souvent avec la culture coréenne, il faut aller au-delà des mots pour bien comprendre les motivations des uns et des autres, leurs sentiments, leurs blessures, et finalement se laisser émouvoir. Ici, je n'aurais pas été contre un peu plus d'approfondissements, certains éléments finissent par en paraître trop superficiels, comme le changement de comportement de Hornclaw alors que j'en comprends bien les tenants et les aboutissants pourtant. Bref, cette pudeur qui me plaît tant dans la littérature coréenne, reste un équilibre très difficile à atteindre je trouve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai vraiment aimé cette fin, une nouvelle fois, elle en dit tellement avec si peu mais, une nouvelle fois aussi, j'aurais bien voulu avoir un peu plus d'informations et de détails sur tout ce qui s'était passé."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Vieille Dame au Couteau" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire