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Lire des Romans - Page 10

  • Divorce à l'Anglaise de Margaret Kennedy

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    • Margaret Kennedy, vintage classic, divorce à l'anglaise, littérature anglaise, mathieu persan, éditions de la table rondeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Divorce à l'Anglaise ?

       "Le Festin, réédité l'année dernière chez le même éditeur, a été l'un de mes plus jolis coups de coeur de 2022, ce n'est donc rien de dire que j'attendais celui-ci avec grande impatience. Et puis, couverture de Mathieu Persan quoi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Betsy est décidée, Alec et elle doivent divorcer. C'est entendu entre eux, tout est réglé et se déroulera dans la plus grande cordialité. Mais la mère de ce dernier n'est pas d'accord, elle, et elle est déterminée à venir y mettre son grain de sel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Au départ, ça commençait bien. J'ai retrouvé ce que j'aime dans la plume de Margaret Kennedy, son humour, sa finesse, son analyse psychologique. Elle a quelque chose de Jane Austen, j'ose le dire. Après, il y a l'écriture bien sûr, mais il y a aussi l'histoire que raconte l'auteur. Ici, très vite, j'ai compris que pour moi le plaisir de lecture serait très limité. C'est précisément le genre de récit que je n'aime pas, une famille qui se délite par bêtise, fierté, manque de communication. Regarder des gens qui auraient tout pour être heureux déconstruire pas à pas leur vie et se rendre misérables ne me procure aucune espèce de joie, satisfaction ou je ne sais quoi d'autre. Je peux reconnaître toutes les qualités littéraires à ce roman, il n'en reste pas moins que je n'ai pas aimé, et j'en suis la plus peinée."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai malgré tout plus apprécié la fin que le reste, le rythme s'accélère et après quelques rebondissements, chacun reprend sa vie et accepte son lot. Que faire d'autre..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Margaret Kennedy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Divorce à l'Anglaise" ?

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  • Herland de Charlotte Perkins Gilman

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    • club de lecture pavillons poche,club de lecture,pavillons poche,herland,utopie féministe,eugénisme,charlotte perkins gilmanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Herland ?

       "Il s'agit du troisième roman choisi par Pavillons Poche pour la box du club de lecture, celle de mars, en hommage à la femme... Toute une ironie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Trois explorateurs du début du vingtième siècle découvre un pays entièrement peuplé de femmes et se voit obligés de réévaluer leurs préjugés... (oui, dit comme ça, on dirait presque que c'est féministe)."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aurais pu vous parler de ce livre comme d'un roman sympathique, facile à lire, parfois amusant, avec quelques idées interessantes et d'autres à laisser et m'en tenir là. Le problème, c'est que l'éditeur a décidé d'ajouter cette inscription sur la couverture : "le roman culte du féminisme américain". Du coup, je vais être obligée de m'énerver...

       Si quelqu'un a trouvé ce livre féministe, qu'il vienne m'expliquer...   

    1. L’auteur décrit certes une communauté de femmes avec beaucoup de qualités mais elle ne les attribue qu’à ces femmes en particulier, qui ont une histoire et une évolution particulière, et certainement pas à l’ensemble des femmes de la planète.
    2. Le but ultime de cette communauté est la maternité. C’est la récompense suprême, elles n'ont pas d'autre identité que d'être mères, et chaque femme a porté avec fierté et extase cinq enfants sur des générations pour repeupler le pays. Ce n’est pas exactement l’idée que je me fais du féminisme.
    3. Ces femmes sont arrivées après beaucoup d’efforts à un niveau de perfection élevé (ce qui les rend juste chiantes en fait). Mais comment ont-elles fait me direz-vous, c’est simple : chaque femme qui présentait au fil des siècles une « anomalie » se voyait refuser le droit d’enfanter pour ne pas le reproduire. Et ça, mes chers amis, cela s’appelle de l’eugénisme.

       J'ai d'autres arguments mais une fois ce thème évoqué, je pense honnêtement que tous les autres sont inutiles. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge...

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bon, allez, je ne peux m'empêcher de vous donner encore quelques exemples (mais attention, spoilers) : finalement, elles sont aux anges de voir débarquer trois hommes et de pouvoir réintroduire la notion de "père" (ces hommes, nos sauveurs...). Enfin, elle refuse le sexe en dehors de la procréation parce qu'elles n'arrivent pas à s'enlever de la tête, qu'au fond, c'est mal. Youhou ! Au temps pour la libération sexuelle de la femme donc.
       Quelques recherches rapides suffisent pour tomber sur des articles très interessants concernant Charlotte Perkins Gilman, une femme reconnue pour son racisme et son goût pour l'eugénisme. Édifiant. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge. Ah, pardon, je l'ai déjà dit..."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres du club de lecture Pavillons Poche ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Herland" ?

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  • La Papeterie Tsubaki d'Ogawa Ito

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    • la papeterie tsubaki, ogawa ito, picquier poche, littérature japonaise,HatokoMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Papeterie Tsubaki ?

       "Voilà encore un incontournable d'Instagram, impossible de passer à côté. Et moi qui suis passionnée de papeterie, complètement toquée de carnets, papiers et autres feutres, je ne pouvais évidemment pas faire l'impasse sur ce titre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À la mort de sa grand-mère, Hatoko a hérité de la papeterie de sa famille et également, en quelques sortes, du métier d'écrivain public. Alors qu'elle a l'impression d'être piégée dans ce rôle, elle va apprendre à le connaître, à le pratiquer et à l'aimer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Moi qui aime correspondre, qui organise chaque année un échange de cartes de voeux, je ne pouvais qu'aimer toute cette partie du roman. Le soin qu'Hatoko porte aux mots choisis mais également au papier, à l'écriture, à l'encre, au stylo utilisés et jusqu'au timbre sur l'enveloppe. Le souci du détail, c'est tout à fait moi. J'ai aimé aussi toute la délicatesse qui se dégage de cette histoire, la pudeur, la poésie... Mais il y a deux choses que je regrette un peu. D'abord, j'ai lu très peu de romans japonais et pourtant, j'ai l'impression de lire toujours le même livre. Alors il est vrai que je les ai choisis dans un genre similaire, et je suis consciente que la littérature japonaise est loin de s'arrêter à cela mais quand même. L'autre point qui me pose décidément problème, c'est que sous prétexte qu'un personnage voulait bien faire, il faudrait tout lui pardonner. C'est un peu trop facile à mon goût."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne doute pas que je lirai la suite, et avec plaisir même. Je grappillerai sans doute aussi encore quelques titres par-ci par-là de littérature japonaise mais je prendrais aussi soin de bien espacer chacune de mes lectures."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de littérature japonaise ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Papeterie Tsubaki" ?

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