Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire des Romans - Page 6

  • Tous les Hommes du Roi de Robert Penn Warren

    Imprimer
    • tous les hommes du roi, Robert Penn Warren, littérature américaine, monsieur toussaint louverture, roman politique
      Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tous les Hommes du Roi ?

       "Je suis toujours très attirée bien sûr par ces éditions de Monsieur Toussaint Louverture et après avoir examiné les différentes possibilités, j'ai fini par choisir celui-ci, mais les autres restent sur ma wishlist."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans les années 30, alors que Willie Stark n'était au départ qu'un pantin dans les mains des huiles de l'État, il finira par tous les prendre de court et devenir gouverneur. Et qui mieux placé que l'ancien journaliste, Jack Burden, son bras droit, pour raconter son histoire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai beaucoup souffert au cours des premières pages. Les 300 premières pages. C'est peut-être un peu exagéré parce que tout est interessant et qu'on a du mal à se décoller du récit, que ce n'est pas le genre de longueur qui nous pousse à sauter des passages sans arrêt, mais il y a de quoi écrire au moins trois romans différents avec celui-ci. Ma conviction que 99% des pavés mériteraient d'être raccourcis se renforce encore. Pour autant, je n'ai pas regretté ma persévérance. Même si on sait pertinemment que tout ça va très mal finir, même si l'ambiance est plus celle d'un roman de gangsters que celle d'une fresque politique, j'ai vraiment aimé la seconde partie. La plume de Robert Penn Warren sait vraiment vous captiver avec une multitude de détails sans importance, plantant son décor de manière hypnotique. Mais cette impression s'attachait aussi aux personnages, leur conférant une dimension irréelle que j'ai moins aimé et comme aucun ne m'était vraiment sympathique, il m'a quand même manqué un petit quelque chose jusqu'au bout."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin, c'est l'apogée de ce récit, comme toute fin de roman devrait l'être. Chaque élément avait été planté là à dessein pour nous amener jusqu'à ce dénouement soigné. Rien n'a été laissé au hasard."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Monsieur Toussaint Louverture ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Tous les Hommes du Roi" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • L'Odeur des Clémentines Grillées de Lee Do-Woo

    Imprimer
    • l'odeur des clémentines grillées, kim do-woo, littérature coréenne, Corée du Sud, passion corée, hanguk, drama, when the weather is fineMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Odeur des Clémentines Grillées ?

       "C'est peut-être l'une des sorties que j'attendais le plus et ce, depuis longtemps ! Enfin, un roman coréen qui a l'air doux, et qui a été adapté en drama depuis. Je suis tellement heureuse de ce choix ! Et je remercie les éditions Decrescenzo de me l'avoir envoyé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haewon quitte Seoul et son emploi de professeur de dessin pour rentrer dans son village auprès de sa tante. Là-bas, elle va être confrontée à son passé de bien des manières différentes et découvrir que son voisin a ouvert une librairie dans ce coin reculé qui compte pourtant très peu d'habitants..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai lu ce roman alors que j'étais en vacances dans un chalet dans le Jura. La maison sentait bon le bois, dehors la pluie tombait à rythme régulier. Le cadre était parfait. Et je me suis lovée dans l'Odeur des Clémentines Grillées avec délice, dans sa douceur et son confort. Je ne suis pas étonnée qu'il ait été adapté en drama, je le "voyais" pendant ma lecture, tous les éléments sont là, la petite communauté, les secrets du passé, la famille, l'histoire d'amour bien sûr. L'intrigue tourne autour d'une librairie, et on y parle lecture alors cet élément-là ne pouvait que me plaire également, comme le fait que la nature, et le temps qu'il fait aient une part importante dans l'histoire. C'est vraiment un roman qu'il faut savourer et que je conseille absolument à lire cet hiver sous un plaid, une parfaite façon de découvrir la société et la littérature coréenne. Vraiment, on en veut plus des comme ça !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas une fin ouverte, mais l'autrice reste tout de même un petit peu dans le flou, il y a quelque chose d'un peu confus et j'aurais aimé mieux comprendre les réactions des héros, c'est peut-être la seule petite chose que j'ai moins aimé.

       Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de regarder ensuite When the Weather is Fine, le drama inspiré du roman. Pour faire court, le livre est mieux. Il m'a manqué dans toute la première partie de la série, l'ambiance cosy que j'ai apprécié dans le roman, ils ont aussi changé beaucoup d'éléments et ajoutés des complications bien inutiles à mon goût. Mais ça reste un joli drama, vraiment, avec des acteurs excellents, comme toujours, et un héros dont le regard devrait vous faire fondre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "L'Odeur des Clémentines Grillées" ?

  • All Creatures Great and Small de James Herriot

    Imprimer
    • all creatures great and small, modern classic, James Herriot, littérature anglaise, campagne anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec All Creatures Great and Small ?

       "C'est, comme très souvent, grâce à Miranda Mills que j'ai eu envie de découvrir ces mémoires. La campagne anglaise a, de toutes façons, presque toujours un attrait irrésistible sur moi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "James Herriot était vétérinaire dans le Yorkshire au siècle dernier et nous relate ses aventures dans ce métier, depuis son premier poste d'assistant, dans les années 30..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai aimé tout ce que j'ai lu. C'est bien écrit et Herriot ne manque pas d'humour, et même de dérision, étant bien souvent lui-même au centre des scènes les plus ridicules. C'est le genre de chroniques qu'il serait vraiment amusant de lire chaque dimanche dans le journal, et qu'on aurait hâte de retrouver. Mais sous forme de livre, c'est tout de même plus ardu. Et assez répétitif. Le téléphone sonne au milieu de la nuit, le vétérinaire part soigner une vache chez un fermier bourru et accomplit des miracles ou se ridiculise, c'est selon. Parfois, il fait même les deux ! Les seules aventures qui sortent de ce schéma sont les disputes de son patron avec son frère et là aussi, on tourne assez vite en rond. J'ai donc fini par le poser pour ne le reprendre que plus tard, et finalement, après plus de 350 pages, James Herriot rencontre quelqu'un. Ce n'est pas que je tienne absolument à la romance dans toutes mes lectures, mais un livre avec un but, une évolution, donne tout de même plus envie de tourner les pages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le dernier tiers s'est lu tout seul et je suis ravie de ne pas avoir abandonné avant. J'ai hâte de découvrir maintenant l'adaptation mais je m'en contenterai également pour connaître la suite de l'histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "All Créatures Great and Small" ?