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Lire des Romans - Page 5

  • La Famille Han de Min Jin Lee

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    • la famille han, Min Jin lee, free food for millionaires, littérature coréenne, korean lit, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Famille Han ?

       "Au départ, le sujet des coréens immigrés aux États-Unis ne m'intéressait pas forcément, moi, c'est en Corée que j'ai envie de voyager, mais j'ai eu un tel coup de coeur pour Pachinko que j'ai décidé de lire malgré tout l'autre roman de Min Jin Lee."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Casey Han a tout essayé pour dompter son caractère rebelle et satisfaire les exigences de ses parents. Mais malgré des résultats excellents et un diplôme de l'Ivy League, ce n'est jamais assez. Après une énième dispute, le ton monte un peu trop et la jeune femme se retrouve à la porte de chez elle."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis tellement admirative du talent de l'autrice. Le premier chapitre est une claque, c'est le cas de le dire. Il nous plonge directement dans l'intrigue et on s'attache instantanément à l'héroïne. Même si j'ai toujours su qu'elle n'était pas parfaite, qu'elle m'agacerait parfois, qu'elle me décevrait sûrement aussi par la suite, je n'ai pas pu m'empêcher de l'aimer et ça c'est un des talents de Min Jin Lee. Les émotions sont présentes dès le début et elles ne nous quittent plus. Les pages se tournent toutes seules, avec une facilité déconcertante. C'est le genre de roman que l'on prend pour lire un chapitre ou deux et que l'on repose trois heures plus tard sans avoir vu passer le temps. Et comme je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Pachinko, je suis épatée de voir à quel point l'autrice adapte sa plume à son histoire et à l'époque sans rien perdre de sa force et de son addictivité. On voit également les prémices de ce qu'elle fera de façon plus approfondie dans son deuxième roman, cette façon qu'elle a de sauter des scènes auxquelles on aurait aimé assister pour créer un peu de frustration. J'ai aimé certains personnages, j'en ai détesté d'autres, j'aurais voulu leur mettre des claques parfois ou leur faire des câlins. Bref, je ne m'y attendais pas du tout, mais c'est un coup de coeur."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'étais tellement triste de les quitter, je ne voulais pas que ça se termine, j'en aurais voulu plus, beaucoup plus ! Ça ne m'arrive jamais d'habitude avec les pavés pourtant. Ah si, ça m'est arrivé avec Pachinko aussi. Tellement hâte que Min Jin Lee sorte un troisième roman maintenant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Famille Han" ?

  • Lemon de Kwon Yeo-Sun

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    • lemon, kwon yeo-sun, littérature coréenne, koreanlit, Corée du Sud, deuil, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Lemon ?

       "Comme à peu près tout livre coréen qui se respecte, il était évidemment dans ma wishlist et sa sortie poche française fut l'occasion pour moi de le découvrir grâce aux éditions 10 18."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'elle était adolescente, Da-eon a perdu sa grande soeur, un meurtre qui n'a jamais été élucidé. Arrivée à l'âge adulte, elle va partir en quête de réponses..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "En lisant le résumé, on pourrait s'attendre à un roman policier mais ce n'est pas le cas. Si l'héroïne cherche effectivement des réponses, c'est parfois tout simplement à la question "comment survivre à la mort de sa soeur". On explore donc avec elle ses sentiments profonds, divers et chaque étape du deuil. Je n'avais lu quasiment que des avis mitigés sur ce roman et je pense que c'est en grande partie à cause de cela, et du fait que l'on n'obtient aucune réponse claire. Pour ma part, j'étais avertie et j'ai pu apprécier ma lecture. J'ai apprécié le changement de narratrice aussi, les non dits et les sous-entendus et s'il est vrai que le nom du meurtrier n'est pas écrit noir sur blanc, il n'est quand même pas bien difficile à deviner il me semble, comme les conséquences terribles de son acte. Je m'attendais à une lecture vraiment étrange et si c'est sûrement différent d'un roman français c'est pour moi très proche de tout ce que j'ai pu lire de coréen à ce jour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je le recommande volontiers. Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai vraiment aimé ce roman et on peut le relire pour y découvrir toujours plus il me semble, d'autant qu'il est très court. Et à lire à plusieurs pour comparer ses théories, c'est encore mieux. Je ne suis pas certaine en revanche qu'il me marquera durablement mais ça, seul le temps le dira."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Lemon" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Les Voleurs d'Innocence de Sarai Walker

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    • les voleurs d'innocence, Sarai walker, totem, gallmeister, roman gothique, la famille chapelMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Voleurs d'Innocence ?

       "C'est un roman dont je guettais la sortie poche depuis longtemps. La belle couverture, les excellents avis que j'ai pu lire dessus, l'ambiance gothique promise... De plus, je suis amoureuse de la collection Totem de Gallmeister mais là, ils se sont surpassés et je suis ravie d'avoir pu recevoir ce livre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans les années 50, une petite ville près de New-York, une maison victorienne surnommée le gâteau de mariage, une fortune acquise dans le sang, un père absent, une mère folle et six filles aux noms de fleurs et au destin tragique. C'est la famille Chapel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps. Gros coup de coeur ! Il rassemble 100% des éléments qui font d'un roman un excellent roman. C'est vraiment très bien écrit, et bien traduit, c'est joli, c'est fluide mais surtout, c'est envoûtant. En nous donnant dès les premières pages les éléments tragiques principaux de l'intrigue, l'autrice nous happe dans son histoire et personnellement, je n'arrivais plus à le lâcher. On sait que quelque chose d'horrible va se passer, on ne veut pas regarder mais on ne peut pas s'en empêcher. On aimerait que les évènements s'accélèrent et on tourne les pages de plus en plus vite. La construction est sans faille, l'ambiance, pesante, le décompte des filles Chapel, terrible. Pour les premières, c'est la fascination qui domine, pour les deux suivantes, les regrets arrivent, l'incompréhension, un sentiment de gâchis... Mais le pire, c'est sans hésitation pour la dernière, la tristesse nous submerge, avec un sentiment d'urgence aussi pour Iris. Ils viennent te chercher Iris, fuit !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Vous n'imaginez pas à quel point je ne voulais pas quitter l'héroïne. J'aurais voulu rester encore un peu avec elle, en savoir plus sur la suite mais je sais également que cette fin est parfaite comme elle est. Et je ne raterai pas les futures publications de Sarai Walker, c'est certain."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Voleurs d'Innocence" ?